Forum seduction et drague - Forum artdeseduire

Forum seduction et drague - Forum artdeseduire (https://forum-seduction.artdeseduire.com/)
-   Débats (https://forum-seduction.artdeseduire.com/debats/)
-   -   Avis (féminin) sur cet article (https://forum-seduction.artdeseduire.com/debats/93892-avis-feminin-sur-cet-article.html)

Sobek 23/06/2019 22h34

Limo.

Je suis personne pour dire qui est légitime pour rester sur un forum public (on pourrait faire de même avec moi). Je dis juste une chose. Peu importe ce que dit l'article, je le trouve même simpliste. Dans tout l'univers des media, il n'y a pas un seul endroit ou le dixième de ce qu'il dit n'est toléré et aucune place nous est accordée, à nous les gros cons. Après je reconnais que le titre du topic, il s'adresse à vous.

Bien sûre qu'on peut questionner le masculinisme mais c'est quoi le masculinisme ? Tu crois qu'ils veulent que tu restes à la maison et que surtout tu ne parles pas ? Ou simplement c'est des hommes qui n'ont plus de repère dans une société ou la structure famille n'existe presque plus, donc une société qui n'a plus besoin d'eux. Tu as entendu cette féministe Cassie Jaye qui est aller voir des mascu et est ensuite devenu anti-féministe ?

Pour moi, c'est juste des réactions au social-progressisme mis en avant depuis 30 ans en fait. Je dis pas que c'est plus légitime que le féminisme mais c'est pas le miroir inversé. Ça concerne souvent les droits des hommes pour voir leurs enfants. Tu sais qu'un père au USA qui se rend compte que son enfant n'est pas le sien et décide de se barrer peut être condamner à payer une pension pour un enfant qui n'est pas le sien. C'est ça le MRA et j'y adhère pas même si je soutiens la démarche. La société a décidé de marier les femmes à l'état, non aux hommes. Et comme l'état ne veut pas payer pour ces millions de femmes seules avec enfants, alors c'est aux hommes de payer, ça lui coûte moins cher.

Je veux bien te croire que des féministes t'insultent de misogyne, je sais comment ça marche. Mais moi je te considère pas comme une féminazi, pour moi t'es pas une extrémiste. Désolé si tu as ressenti le contraire, je t'ai un peu bousculée c'est vrai mais c'était pas personnel. Je pense qu'on peut accepter de temps en temps un article un peu miso, un peu con sans qu'on nous ressert la messe qu'on connaît déjà autant ! Et tu serais surprise que je suis assez d'accord avec toi sur certains points pour cette article.

Moi l'article il m'a fait rire, trop grossier et caricatural mais touche assez juste par moment. Les relations H-F sont bien plus pourris par le neo-féminisme que par les MGTOW qui quittent la plantation ou des articles du roi de la jungle qui ne sont lu que par une minorité de mecs qui se perdent sur le net. Il suffit de voir que les femmes sont toujours autant sollicitées pour se rendre compte que vous allez encore en profiter encore un peu. Mais si le modèle libéral-libertaire de notre société s’effondre, c'est bien des hommes qu'on aura besoin mais est-ce qu'il y en aura ?

Comme le dit Beren, il y a une chasse aux sorcières, regarder ce qui est arriver avec Leo des phylogines et libération. Et si encore la censure servait à quelque chose mais au contraire, ça rend radical car ça devient une obsession de pas pouvoir s'exprimer.

Anandam 24/06/2019 07h13

Citation:

Envoyé par Lady_Melodia (Message 1050360)
Et oui, quand vous aurez la liste de vos revendications vous risquez de vous heurter à la même omerta institutionnelle que celle à laquelle les femmes se sont heurtées au début des mouvements féministes, mais à force de patience et en conservant des revendications réalistes et légitimes ça devrait le faire.

Si je comprends bien, nous (la société) sommes en train de "résoudre" votre problème en créant le problème inverse : à savoir les hommes en position d'infériorité, c'est bien ça ?

Putain, bravo, quel progrès !

J'ai vraiment l'impression, qu'aujourd'hui, avec le sociétal, on a affaire à un phénomène de balancier : il y a un excès d'un côté, on compense de l'autre mais de manière excessive. Ce qui fait qu'on se retrouve avec le problème inverse !
La nature ayant horreur des extrêmes et tendant vers l' équilibre, une correction vers l'autre sens se met en place pour finir par devenir excessive et une autre correction vers l'autre sens apparaît et ainsi de suite.

Notre condition, homme comme femme, ne risque pas de s'améliorer. Le pouvoir, dans sa logique du diviser pour mieux régner, peut dormir tranquille...

Sobek,

Globalement d'accord avec ton commentaire...

Homer 24/06/2019 10h57

Citation:

Envoyé par Lady_Melodia (Message 1050360)
Ou dit autrement, que pensez-vous que les hommes soient en droit d'exiger dans une société qui se dit égalitaire et respectueuse de chacun ?

Avant 2017, beaucoup d'hommes ne savaient même pas que la société était patriarcale. Beaucoup ont grandi dans une famille où la mère travaillait (quand la famille n'était pas monoparentale). À l'école, les premières figures d'autorité étaient des femmes. Quand ils ont cherché du taf, ils étaient en concurrence avec des femmes. Idem dans la recherche d'appart. Etc. Etc.

Puis, vint metoo et on a dit aux hommes qu'ils étaient privilégiés... :confused:

La guerre des sexes que veulent nous imposer qq féministes victimaires, à la base, la plupart des mecs n'en avaient strictement rien à branler. Je pense qu'on est nombreux ici à préférer faire la guerre aux inégalités du grand capital...

Anandam 24/06/2019 12h12

Citation:

Envoyé par Homer (Message 1050382)
La guerre des sexes que veulent nous imposer qq féministes victimaires, à la base, la plupart des mecs n'en avaient strictement rien à branler. Je pense qu'on est nombreux ici à préférer faire la guerre aux inégalités du grand capital...

À quoi assiste-t-on aujourd'hui ?

Le système (que chacun y mette ce qu'il veut) donne un porte voix aux pires névrosés, qu'ils soient """victimes""" de misogynie, de racisme, d'homophobie et j'en passe...

On laisse ensuite ces gens imposer leur diktat et par le fait même, une confrontation s'installe (de tels déglingos ne peuvent que susciter une réaction) entraînant ainsi la division !

Wake up !

Hanneman 24/06/2019 17h54

Citation:

Envoyé par Limonade (Message 1050325)
Si il va dans ton sens les hommes étaient (tout comme les femmes) bien soumis à leur pulsion - mais c'est beaucoup moins le cas qu'avant (cf la ref à Elias). Du coup, avancer que les hommes sont par nature violents et mettre cette affirmation en dialogue avec des phénomènes contemporains, c'est problématique parce qu'en réalité la plupart des hommes parviennent très bien à se distancier de cela en dirigeant leur pulsion vers de nouvelles activités que l'exercice pure et dure de la violence physique.

Ok j'entends bien tout ça. Mais dans la mesure où on est globalement d'accord sur le sujet, je comprends pas pourquoi tu le développes ainsi.

Par contre, dire que les femmes étaient aussi soumises à leurs pulsions, alors qu'elles étaient soumises à l'homme et n'avaient qu'un rôle restreint dans la société, je suis perplexe... Je pense que leurs pulsions leurs disaient tout autre chose.

Citation:

Oui à l'origine c'est ça une démarche isolée qui s'est propagée comme un incendie. Mais les mouvements féministes (certains) s'en sont saisis pour ensuite déterrer des études qui datent des années 70 essentiellement, et en faire de nouvelles.
Dans ce cas, j'avais raison, et je ne vois pas pourquoi tu essayais de me dire que #meetoo était autre chose qu'une démarche isolée.
Le soutien, ou plutôt l'opportunisme - car c'est souvent quand la loi du plus grand nombre s'affirme qu'on lui accorde une légitimité -, féministe n'est arrivé qu'après.

Citation:

On parle des méthodes utilisées pour forger ses discours / pas de leur diffusion. Tu vois quand Sobek dit "MAIS C'EST PAS CE QUE VOUS FAITES EGALEMENT". Et bah si, c'est exactement ce que les néo-féministes font, d'où le problème. Est ce qu'on combat de la connerie avec de la connerie ?
Tu te contredis avec ton précédent message, qui était :
"De manière plus globale, sur la question de la visibilité des discours des uns et des autres, leur traitement médiatique je te rejoins, mais ce n’est pas le sujet ici.".
Le traitement médiatique étant une des méthodes pour forger les discours et leurs diffusions.

Egalement, Sobeck est intervenu après moi, donc son propos n'est pas ce dont toi et moi parlions initialement. Je ne mélange pas les conversations, et si de ton côté tu entremêles les sujets que tu évoques avec les autres dans notre conversation, sans m'en faire mention, tu ne peux pas me faire le reproche de ne pas suivre correctement.

Alors je te demande un peu plus de rigueur dans la façon dont tu veux développer notre conversation, parce que sinon on va pas se comprendre :)

Egalement, je t'ai posé des questions, auxquelles tu n'as pas répondu :

- Après, on s'entend que la définition et l'appréciation de cette "puissance" sera différente pour chacune. Mais ne peut-on pas arriver à une observation commune, montrant que la femme s'attachera d'autant moins - ou plus - selon la puissance de son partenaire ?
- Pourquoi vouloir te détacher de conclusions concernant les femmes ? (ou les hommes, en regard des observations très partagées ou de preuves statistiques ?)
Je vais délimiter le cadre de ma question, parce que précédemment Senechat ne l'a pas comprise et m'a prêté une conclusion absolue, bien que j'avais déjà précisé que je ne voyais pas la chose de cette façon dés mon premier post ; je parle ici d'une tendance remarquable (n'est-ce pas ce que font les sciences sociales ?), pas de tous les individus.

Citation:

Là je suis pas d'accord. L'idée que la femme est irrationnelle, passive etc / et que les hommes sont raisonnés, actifs et reponsables ce n'est pas les féministes qui l'ont créée, ni propagée.
Elles ne font que se saisir de raisonnements qui existaient déjà depuis des millénaires. Pour être spécialisée dans une période où le mot "féministe" n'existait même pas et où les femmes étaient pour la plupart analphabètes, il n'y a aucun doute que ces discours ont été crées par les hommes et nourris par les hommes, depuis biiiieeennn longtemps.
Je n'avais pas songé à la chose de manière si historique effectivement. Entendu.

Citation:

Je crois qu'ils vous desservent, c'est que j'essayais de démontrer. Je crois qu'ils vous réduisent au silence, d'où l'intérêt de ne pas procéder de la même manière que les féministes qui les récupèrent.
Si je comprends bien, tu dis que la réutilisation en miroir des rhétoriques féministes nous dessert.

Même si je comprends ton point de vue et sa pertinence - c'est à dire qu'il y aurait mieux à utiliser pour nous faire entendre -, je ne pense pas que c'est réellement cela qui nous dessert, mais davantage ce qu'explique Beren777 globalement parlant.

La rhétorique féministe fonctionne car on lui offre de la visibilité, non pas parce que tout ce qu'elle dit est solidement argumenté. C'est de la politique, rien de plus.
Si l'utilisation d'une rhétorique miroir chez la parole masculine ou chez la femme qui soutient un modèle moins moderne ne fonctionne pas, c'est parce que les médias la censure ou au mieux, quand elle est présentée (cette parole), la tourne en dérision.

Mais sinon, que suggères-tu comme moyens d'argumentation ou de prises de parole plus efficaces ?

Citation:

Quand on fait de la recherche en sciences sociales on est censé respecter un certain nombre de procédés qui visent à baliser au maximum les biais, d'en tenir compte, chercher à exercer au maximum l'objectivation statistique, et avoir bien sur l'honnêteté de reconnaître les limites de toutes études portant les rapports entre les êtres.

On procède donc généralement par questionnaire, on essaie de chiffrer des choses objectivables, mais non une bonne étude n'est pas une compilation de témoignage clairement.
Il y a différente manière de travailler, personnellement j'ai toujours été admirative de la rigueur de pensée de "l'école des annales".
J'entends bien, mais les observations qui sont tirées de ces questionnaires, ne sont-elles pas en substance, le reflet de témoignages d'expériences individuelles - considérées et traitées dans des contextes délimités préalablement ?

Limonade 25/06/2019 15h56

Citation:

Envoyé par Hanneman (Message 1050416)
Ok j'entends bien tout ça. Mais dans la mesure où on est globalement d'accord sur le sujet, je comprends pas pourquoi tu le développes ainsi.

Par contre, dire que les femmes étaient aussi soumises à leurs pulsions, alors qu'elles étaient soumises à l'homme et n'avaient qu'un rôle restreint dans la société, je suis perplexe... Je pense que leurs pulsions leurs disaient tout autre chose.

Je ne sais pas si nous sommes globalement d'accord. Lorsque tu m'as dit que les hommes étaient soumis à leur pulsion c'est en réponse à ce que je venais de dire en l'occurence : "Si je lis un article misandre qui me dit que les hommes sont des êtres violents qui ne maitrisent pas leur pulsion sexuelle, alors cet article valide aussi une partie de mon expérience (la plus désagréable).
Pour autant, puis-je en conclure que tous les hommes sont naturellement violents et incapables de dominer leur pulsion ?"


Du coup je ne comprends pas le sens de ta remarque, si tu admets immédiatement après que ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Pareil pour ta remarque sur les pulsions féminines, il faudrait que nous soyons plus précis, sommes nous en train de parler d'un âge de l'humanité très très lointain, au balbutiement de nos organisations collectives ou bien plus tard ?


Citation:

Envoyé par Hanneman (Message 1050416)
ce cas, j'avais raison, et je ne vois pas pourquoi tu essayais de me dire que #meetoo était autre chose qu'une démarche isolée.
Le soutien, ou plutôt l'opportunisme - car c'est souvent quand la loi du plus grand nombre s'affirme qu'on lui accorde une légitimité -, féministe n'est arrivé qu'après.

Non je suis navrée mais ce n'est pas ce qui s'est passé, #metoo c'est certes au départ un simple tweet. Mais si cela a pris autant d'ampleur c'est parce qu'un terrain était préparé depuis plusieurs années déjà avec une progressive radicalisation des mouvements féministes (Pussy riot, femen, des auteurs contemporaines comme Caroline fourest par exemple etc). #metoo c'est un symptôme, un épiphénomène révélateur, c'est l'acmé d'un processus.

Citation:

Envoyé par Hanneman (Message 1050416)
u te contredis avec ton précédent message, qui était :
"De manière plus globale, sur la question de la visibilité des discours des uns et des autres, leur traitement médiatique je te rejoins, mais ce n’est pas le sujet ici.".
Le traitement médiatique étant une des méthodes pour forger les discours et leurs diffusions.

Egalement, Sobeck est intervenu après moi, donc son propos n'est pas ce dont toi et moi parlions initialement. Je ne mélange pas les conversations, et si de ton côté tu entremêles les sujets que tu évoques avec les autres dans notre conversation, sans m'en faire mention, tu ne peux pas me faire le reproche de ne pas suivre correctement.

Alors je te demande un peu plus de rigueur dans la façon dont tu veux développer notre conversation, parce que sinon on va pas se comprendre :)

Pardon mais là tu m'as perdue (réexplique moi peut-être / si tu juges que c'est important). Je vois pas de contradiction dans mon propos. Je pense qu'il est fondamental de distinguer la nature d'un discours et sa diffusion. En l'occurence le réductionnisme biologique ou sociologique ne sont en rien le fait des médias, ce sont des types de raisonnements / des méthodes. C'est ça que j'interroge, pas leur diffusion.

Citation:

Envoyé par Hanneman (Message 1050416)
, je t'ai posé des questions, auxquelles tu n'as pas répondu :

- Après, on s'entend que la définition et l'appréciation de cette "puissance" sera différente pour chacune. Mais ne peut-on pas arriver à une observation commune, montrant que la femme s'attachera d'autant moins - ou plus - selon la puissance de son partenaire ?

Si, on peut. Mais comme tu viens de le dire la définition et l'appréciation de la puissante sera différente pour chacune, du coup est ce vraiment une observation pertinente ? Tout ce qu'on peut déduire, c'est qu'à partir du moment où un individu ne trouve plus chez son/sa partenaire ce qu'il cherchait, alors son attachement se délite. Mais on réinvente un peu l'eau chaude du quoi, non ? :)

Citation:

Envoyé par Hanneman (Message 1050416)
Pourquoi vouloir te détacher de conclusions concernant les femmes ? (ou les hommes, en regard des observations très partagées ou de preuves statistiques ?)
Je vais délimiter le cadre de ma question, parce que précédemment Senechat ne l'a pas comprise et m'a prêté une conclusion absolue, bien que j'avais déjà précisé que je ne voyais pas la chose de cette façon dés mon premier post ; je parle ici d'une tendance remarquable (n'est-ce pas ce que font les sciences sociales ?), pas de tous les individus.

Je ne me détache pas de toutes les conclusions concernant les femmes. Je suis simplement en désaccord avec celles de l'article (celui là ou d'autres du même type). En l'occurence, je ne vois pas qu'elle tendance a été solidement prouvée dans cet article, vraiment, du coup je n'y adhère pas.

Citation:

Envoyé par Hanneman (Message 1050416)
rhétorique féministe fonctionne car on lui offre de la visibilité, non pas parce que tout ce qu'elle dit est solidement argumenté. C'est de la politique, rien de plus.
Si l'utilisation d'une rhétorique miroir chez la parole masculine ou chez la femme qui soutient un modèle moins moderne ne fonctionne pas, c'est parce que les médias la censure ou au mieux, quand elle est présentée (cette parole), la tourne en dérision.
Mais sinon, que suggères-tu comme moyens d'argumentation ou de prises de parole plus efficaces ?

Le traitement médiatique et sa volonté d'hystérisation systématique vous dessert également tu prêches une convaincue, mais l'un n'exclut pas l'autre. Mais le discours féministe s'appuie également sur des données objectivables (comme sur la question de la violence par exemple). En réalité, là où il y a souvent un problème c'est sur les conclusions tirées de faits objectifs.

Comme moyen efficace ? éviter les écueils du féminisme (comme le recours systématique au jugement, à la condamnation morale, à l'affect et à la victimisation).

Plus concrètement, si les féministes ont une telle visibilité c'est aussi dû à une mobilisation collective sous forme d'associations, par exemple. Il existe peu d'initiatives masculines du même ordre malheureusement. Dans une perspective individuelle, plutôt que de tenter d'analyser des comportements féminins (que ce soit en s'appuyant sur la sociologie ou la biologie), il serait intéressant que des hommes interrogent également l'impact d'une distinction binaire des valeurs selon le sexe, sur leur propre "condition masculine" - il y en a de plus en plus (j'imagine que vous avez vu le reportage "the mask you live in" - c'est le genre de démarche que je trouve fructueuse perso).

Citation:

Envoyé par Hanneman (Message 1050416)
bien, mais les observations qui sont tirées de ces questionnaires, ne sont-elles pas en substance, le reflet de témoignages d'expériences individuelles - considérées et traitées dans des contextes délimités préalablement ?

Si bien sur, comme toujours dans les sciences sociales ! Mais peut-on systématiser ces témoignages en occultant le rapport de l'individu avec le groupe ?
Enfin, pour pouvoir objectiver - a minima - ces témoignages ce qui est fondamental c'est la méthode. Or, dans cet article, comme dans d'autres du même genre, il n'y a aucune méthode.

Par exemple en SHS on va tendre vers la neutralité des questions.
Je te reprends mon exemple plus haut. Question orientée "Pensez vous que les hommes soient des porcs" : 1ere répondante "Oui, j'ai été violée". 2nd répondante "Oui, j'ai été trompée", 3eme répondante "Oui, il ne m'a pas rappelée".
On induit un postulat "Les hommes sont des porcs" : on cloisonne ainsi la réponse entre le oui et le non, et en plus la question ne nous donnera aucune information sur la nature masculine mais seulement sur la perception qu'en ont les femmes (biaisée).

Si j'utilise des questions qui visent à atteindre une forme d'objectivité, que je peux retranscrire en stat, je suis obligée de demander : "avez vous été violée" "avez vous été trompée" etc. Parce que sinon, tout ce que j'obtiens, c'est des informations sur la manière dont les individus donnent sens à leur perception et cherchent à les systématiser.

Donc simplement donner son sentiment sur l'autre sexe, parce que c'est conforme à nos expériences, et bien cela ne nous apprend rien sur l'autre sexe - cela nous apprend quelque chose sur notre perception.
Lorsque les féministes se fondent sur les stats de la violence masculine, elles mobilisent au moins une donnée objectivable qui n'est pas le fruit d'un "ressenti", tu vois ce que je veux dire ? Si on s'appuie sur les condamnations, alors là on peut discuter. Par contre, si on s'appuie sur les plaintes classées sans suite, ou n'ayant pas abouties à une condamnation, alors on commence à s'éloigner de l'objectivité (à mon sens hein ;))

Limonade 25/06/2019 16h01

Citation:

Envoyé par Sobek (Message 1050361)
Bien sûre qu'on peut questionner le masculinisme mais c'est quoi le masculinisme ? Tu crois qu'ils veulent que tu restes à la maison et que surtout tu ne parles pas ? Ou simplement c'est des hommes qui n'ont plus de repère dans une société ou la structure famille n'existe presque plus, donc une société qui n'a plus besoin d'eux. Tu as entendu cette féministe Cassie Jaye qui est aller voir des mascu et est ensuite devenu anti-féministe ?

Déjà merci pour ce message, qui permet de repartir sur de bonnes bases pour discuter :)

C’est justement ce que j’essaie de comprendre : c’est quoi le masculinisme ? En fait, de ce que j’observe pour le moment, dans le masculinisme tu peux distinguer deux mouvements globaux. Un militantisme qui vise à comprendre et sensibiliser sur la « condition masculine » tout en militant pour protéger les droits des hommes. C’est une démarche non seulement que je respecte, mais que je trouve par essence légitime et louable.
Le second mouvement vise à promouvoir l’idée selon laquelle le pouvoir doit être exercé par les hommes et que c’est à ces derniers que revient, par nature, la place de « dominant » dans l’organisation sociale mais aussi dans les rapports bilatéraux avec les femmes. C’est à mon sens une dérive sectaire que je condamne.

Je connais bien le travail de Cassie Jaye oui, j’ai vu ses films que j’ai trouvé intéressants pour la plupart. Elle n’est pas devenue anti-féministe comme tu le dis, elle dit qu’elle ne se reconnait plus dans le féminisme actuel et que sa démarche vise à faire intervenir dans la réflexion sur le genre, les enjeux propres à la condition masculine. En somme, elle combat toujours pour le droit des femmes mais combat également pour le droit des hommes : féminisme, masculinisme.. plutôt « humaniste » non tout simplement ?

PS : je vais avoir peu de temps pour répondre ces prochains jours (Hanneman et Sobek) donc pardon d'avance pour ce silence temporaire (je croule sous le boulot) - ce n'est en rien un refus de débattre, et je vous lis quoiqu'il arrive ;)

Crabe des bois 11/07/2019 05h33

Citation:

Envoyé par Thunderdome (Message 1049908)
Personnellement, je partage complètement à quelques détails prêt, le raisonnement de l'auteur.!

Salut,

je n'ai pas lu l'article en entier, mais ce qu'il dit sur l'hypergamie est vrai. En règle générale, les femmes se dirigent vers les hommes qui sont dominants socialement ou physiquement. Elles recherchent la meilleure option disponible et c'est tout sauf un mal. Au contraire, c'est dans l'intérêt de la future progéniture que de rechercher un partenaire qui puisse apporter des ressources et une protection physique, ainsi que de bon gènes. Les hommes recherchent également la meilleure option disponible, mais leurs critères sont généralement beaucoup plus basiques (en gros la femme la plus jolie).

Les hommes qui jugent le comportement des femmes sont intrinsèquement des individus amers parce qu'ils ne sont pas compétitifs sur le marché du sexe, alors que les femmes appliquent tout simplement la stratégie la plus rationnelle qui soit et réciproquement pour les hommes. Si il n'y avait pas eu ce processus de sélection au cours de l'histoire, l'humanité serait sans doute un peu plus mal en point aujourd'hui.

Le pendant des hommes frustrés, ce sont certaines féministes aigries de ne pas avoir accès aux meilleurs mâles. La petite différence, c'est que les hommes à faible valeur finissent généralement seuls et n'arrivent pas à se reproduire, tandis que les femmes du même acabit doivent se taper des mâles d'une moindre qualité.

Il faut arrêter de vivre dans un monde acidulé, les relations romantiques sont bel et bien un marché dans lequel chaque sexe se doit d'être compétitif sous peine d'avoir une palette de choix plus réduits, voir inexistants pour les hommes à très faible statut.

C'est le game et il faut s'adapter, tout simplement.

Pour finir, il ne faut surtout pas écouter ce que les femmes disent mais regarder la manière dont elles agissent. Ce sont les actes qui comptent. Le reste, c'est du baratin. Observez avec quel type d'hommes finissent invariablement les femmes les plus désirables, c'est-à-dire celles qui ont vraiment le choix. Cependant, il faut avoir une observation fine du phénomène. Par exemple, beaucoup d'hommes croient que les femmes n'aiment pas les mecs gentils. C'est totalement faux. Simplement, beaucoup d'hommes gentils traînent généralement avec eux d'autres tares qui font fuir les femmes. Au lieu d'un type gentil mais faible, une femme ira plutôt (par compromis) vers un bad boy agressif. Mais le summum, c'est d'avoir un mec agréable et viril.

Anandam 11/07/2019 06h34

Crabe des bois,

Merci de ta contribution mais tu dois d'abord passer par la case présentation dans la section dédiée...

Beren777 12/07/2019 16h35

Je ne suis pas amer, ni peu compétitif sur le marché de la séduction. Et puis, ce n'est pas parce qu'il s'agit à l'origine d'un phénomène naturel, répondant à un impératif biologique, que la situation n'est pas partie en couilles par la suite. En l'occurrence, et tel est mon constat, la décadence de la société contemporaine crée des névroses très graves pour l'humanité. Le féminisme et sa sacro-sainte " libération " ( ahah ) sexuelle constitue l'un des principaux facteurs de la décadence sociale actuelle.


Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 00h40.

Édité par : vBulletin® version 3.8.11
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd. Tous droits réservés.
Version française #16 par l'association vBulletin francophone
Search Engine Optimisation provided by DragonByte SEO (Pro) - vBulletin Mods & Addons Copyright © 2024 DragonByte Technologies Ltd.