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  #141  
Vieux 15/03/2019, 11h09
Totor Totor est déconnecté
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Et pour revenir sur ce que disais Totor : je parle de handicap. Ton pote séducteur est petit mais enchaîne les conquêtes, ok : mais c'est une exception car il est avant tout très bon en séduction (et aurait encore plus de conquêtes s'il faisait 1m85, crois moi^^). Pour un mec normal, être petit est un handicap, de même qu'être riche ou célèbre est un avantage.
Qu'est ce que tu crois mec? Oui un mec grand, beau gosse et avec des tunes choperas plus facilement qu'un petit gros moche et pauvre... A oui et mon pote en question était au RSA... Il a developpé d'autres qualités... Mais bon c'est plus facile de s'apitoyer sur son sors que de se sortir les doigts du culs
__________________
Si au bout de 5 verres elle est toujours moche change de cible...

Vous rigolez parce que je suis différent, moi je rigole parce que vous etes tous pareils.
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  #142  
Vieux 15/03/2019, 13h38
Lady_Melodia Lady_Melodia est déconnecté
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Envoyé par D@rwin Voir le message

Et là il s'agit un travail de synthèse sur les polymorphismes du chromosome Y (présent uniquement chez les bonhommes).
C'est intéressant de mesurer la diversité observée sur ce chromosome et de la comparer à ce que l'on retrouve sur l'ADN mitochondrial (transmission par la mère).
Ça permet de répondre à la question de la différence du nombre d'individus ayant contribué à la descendance selon le sexe.

Je n'ai pas pris le temps de tout lire, je manque de temps (fin de thèse), mais il semblerait que les résultats aillent globalement selon l'attendu: moins d'hommes ayant contribué que de femmes (voir section "Insights into population genetics").
Je suis aussi le débat depuis le début et il y a quelque chose qui me gêne dans la méthodologie de recherche utilisée : c'est le fait que l'apparition des mitochondries soit bien plus ancienne que l'apparition des chromosomes X et Y (autour de -2 milliards d'année pour les mitochondries VS - 300 millions d'années pour les chromosomes X et Y) et qu'avant leur apparition, le patrimoine génétique des mâles et des femelles était identique avec une différenciation sexuelle liée aux conditions environnementales (température…) qui activait (ou pas) certains gènes à l'origine de la différenciation sexuelle mâle ou femelle.
Chromosome Y — Wikipedia
Determination du sexe — Wikipedia

Du coup, si on fait abstraction de la période -2 milliards à -1,5 milliards (vu qu'à cette période il n'existait pas de mâles ni de femelles et que donc les mitochondries des enfants provenaient aussi bien du père que de la mère vu que la notion de père et de mère n'existait pas), ça fait que de -1,5 milliard à -300 millions il y a eu des transferts de mitochondries attribuées exclusivement aux mères sans équivalent de matériel génétique attribué exclusivement aux pères, jusqu'à l'apparition des chromosomes sexuels X et Y vers -300 millions.

Du coup ça veut dire que dans l'hypothèse (qu'ont l'air d'avoir utilisé les chercheurs) où "présence d'un père dans la généalogie" = "transmission de chromosome Y", alors pendant 1,2 milliard d'années c'est comme si notre généalogie ne contenait que des femelles vu que les mâles étaient dépourvus de chromosome Y - et donc pas détectés comme mâles au regard de l’hypothèse utilisée.

Au final et si la méthodologie utilisée est celle expliquée par Darwin, ça ne me surprend pas que la conclusion de l'étude soit "plus de femelles que de mâles dans la généalogie" vu qu'un nombre très élevé de mâles sont rendus invisibles à cause du fait que la méthodologie de mesure de la présence des mâles semble s'appuyer sur un postulat erroné (à savoir que de tous temps, mâle = chromosome Y) alors que de l'autre côté, la méthodologie de mesure de la présence des femelles s'appuie sur le postulat correct que de tout temps, femelle = mitochondrie.

Darwin, est ce que les chercheurs expliquent comment ils ont compensé ce biais lié au gros décalage temporel entre l'apparition des mitochondries et celle du chromosome Y ? (je ne parle pas anglais, dsl)
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  #143  
Vieux 15/03/2019, 15h59
don Diego de la Vega don Diego de la Vega est déconnecté
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Envoyé par Zarty Voir le message
Question con mais que l on a pas abordé du tout dans le sujet. J aimerai vos avis.

L homosexualité joue elle dans les chiffres que l on présente ou c est trop minime pour être pris en compte ? Ou avoir une incidence ?

Sait on la proportion de couple hommes par rapport aux couples femmes. ( Je suis dans le commerce depuis 4 mois maintenant et j'ai eu affaire en tout et pour tout a 1 couple d hommes pour 4-5 couples de femmes ). Sachant selon moi qu il est quand-même plus facile pour un couple de lesbiennes d avoir des enfants que l inverse. Enfin c est un avis personnel. A t on des chiffres ? Diego?

On peut trouver facilement des chiffres sur la PMA

En 2014, 25 208 enfants sont nés d’une PMA, selon l’Agence de biomédecine. Cela représente environ 3% des naissances. L’organisme a par ailleurs recensé 143 778 tentatives, dont 95% réalisées avec les spermatozoïdes et ovules des deux membres du couple.

A l’échelle mondiale, sur une trentaine d’années, on comptait, en 2012, 5 millions d’enfants nés de PMA, selon les estimations de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie. Environ 350 000 bébés sont conçus chaque année par FIV, ce qui représente 0,3 % des 130 millions d’enfants qui naissent dans le monde.

La PMA, qu'est-ce que c'est et combien de bebes cela represente ? - Liberation

Reste à prendre avec des pincettes car c'est censé être uniquement des couples hétéros. Bref.

Pour la GPA on ne peut pas savoir, puisque c'est interdit par la loi. A la rigueur on peut trouver une estimation.



Ceci dit ta question est peut être HS par rapport au topic, oui et non.
De ce que j'ai compris on peut prendre n'importe quel donneur, après on peut aussi prendre en banque de sperme. Donc bon on n'aura pas ce chiffre, on n'aura pas son incidence sur la concentration d'un seul donneur (= ce qui est bien le thème du topic, savoir si il ya une concentration d'hommes qui sont pères, et dans quelle mesure).

PAR CONTRE.
Ca me fait penser au film Starbuck (que je vous conseille au passage)

Citation:
David Wozniak est un adulte peu responsable qui découvre, ayant été donneur de sperme, qu'il est le géniteur de 533 enfants. Livreur pour la boucherie familiale, il est également poursuivi par des gangsters parce qu'il leur doit la somme de 80 000 $. Enfin, sa petite amie Valérie est enceinte de son enfant mais croit qu'il n'est pas assez mûr pour être père.

Cependant, 142 de ses descendants essayent de forcer la clinique de fertilité à révéler la véritable identité de « Starbuck », le pseudonyme que David utilisait lorsqu'il donnait du sperme. Mais lorsqu'il reçoit les dossiers des individus en question, il ne peut résister à la tentation de les parcourir pour découvrir qui ils sont. Il se met à rencontrer certains de ses enfants biologiques, sans révéler qui il est, et leur apporte de l'aide comme il peut. Le jugement du procès reconnaît à David le droit de rester anonyme. Mais touché par les rencontres qu'il a faites, il finit par dévoiler son identité. Lorsque Valérie accouche, beaucoup de ses enfants viennent célébrer la naissance à la clinique.



Le thème du film pourrait avoir été inspiré par la révélation en 2011 qu'un donneur québécois anonyme avait été le père d'au moins 150 enfants.
Voilà le genghis khan moderne de Geek'n'Chic
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  #144  
Vieux 15/03/2019, 16h44
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@Lady_Melodia

C'est une très bonne question et je ne suis pas sur que la réponse qui va suivre soit la bonne, étant donné que c'est loin d'être le coeur de ce que je fais.

A mon avis, ce décalage dans l'histoire des ADN Y et mitochondriaux n'a aucune conséquence si on interprête les choses sous l'angle de la théorie de la coalescence.

Selon cette théorie, si on trace les différents allèles d'un gène au sein d'une population, on finit toujours pas remonter à un ancêtre commun unique.
Ca veut dire que tous les autres allèles tendent à être perdus par le simple fait du hasard.
Le nombre de générations requis pour remonter à un ancètre commun est d'autant plus faible (= temps de coalescence court) que la taille de la population est faible.
Si on observe une diversité allélique dans une population, c'est grâce aux mutations.
Sans ces mutations, on finirait par tous être identiques, et ça serait statistiquement inévitable (du moins au sein d'un même groupe génétique).

Pour revenir à ta remarque, le temps de coalescence admis chez l'humain (max 100 à 200 mille ans) est bien moins élevé que les échelles de temps que tu mentionnes.
Ce qui s'est passé pendant les 1.5 à 2 milliard d'années où l'ADN Y n'existait pas n'a finalement pas d'importance puisque les ADN mitochondriaux et Y sont repartis d'une copie unique depuis.
En supposant un taux de mutation identique entre ADN Y et mitochondriaux (ce qui n'est pas aberrant), on peut estimer la taille "efficace" de la population à partir de la diversité allélique observée, et en déduire le temps de coalescence.
Cette taille efficace peut s’interpréter de plusieurs façon mais grossièrement elle représente le nombre d'individus qui se reproduisent (les autres comptent pour du beurre) et les clones ne comptent que pour un (= une population très consanguine a une taille efficace faible, ex : race de vache laitière Holstein).
Et là, si vous m'avez suivi, vous remarquez que cette notion de taille efficace est exactement ce qui nous intéresse.
On peut alors observer s'il existe des disparités entre ADN Y et mitochondriaux, ce qui nous renseignerait sur des histoires démographiques différentes entre hommes et femmes.

Pour que toute cette théorie ne soit pas trop fausse, il faut supposer qu'il n'y a pas de sélection naturelle qui s'exerce sur les allèles étudiés (pas aberrant pour la grande majorité de l'ADN retrouvé dans un génome).

Conceptuellement c'est intéressant comme théorie, quoi qu'un peu déprimant si on y réfléchit : notre ADN est statistiquement voué à disparaître, même si on se reproduit.

Dernière modification par D@rwin ; 15/03/2019 à 16h49
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  #145  
Vieux 17/03/2019, 12h06
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Excellente réponse de @Darwin ! Je vais juste compléter avec ça : Eve mitochondriale — Wikipedia

Pour faire simple et pour ceux qui n'ont pas envie de lire le lien : l'ADN mitochondrial est traçable entre générations mais n'est transmis que par les femmes ; on peut donc remonter à une ancêtre commune à tous les humains modernes qui daterait d'il y a seulement 150/200 000 ans.

L'étude dont on parle dans ce topic ne peut donc par nature porter que sur les 200 000 dernières années. Cela concerne donc parfaitement l'homme moderne

@DDLV : pour le donneur de sperme ça m'a fait penser à un épisode de Family Guy (Les Griffin)
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