[LeBron]

Envoyé par Coook

Mais faut pas s'arrêter là : 1 mariage sur 2 se solde par un divorce.
Et les enfants le vivent pas toujours si bien.

C'est pas pour autant que on s'entendait mieux. avant on divorçait moins car c'etait socialement tres mal vu (voir interdit si on remonte un peu plus loin). Ils restaient ensemble mais bon se dechiraient (et les gosses vivent pas mieux une situation ou les parents se mettent dessus) ou trompaient chacun de leur coté.

Quand au schema sur les couples meme raisonnement. il y avait moins de personnes qui finissaient seules mais combien finissaient bien accompagnées ? pas plus qu'aujourd'hui surtout quand a l'époque on voyait comment se formait les couples (unions arrangées ou forcées...)

[Cassandre2]

Envoyé par Jonas1

Je suis tellement d'accord avec ça, je n'y avais jamais pensé mais ça fait sens pour moi. Maintenant, je pense qu'il vaut mieux vivre à notre époque, car on a infiniment plus "d'outils" (dev perso, bonnes conditions de vie, moins de guerres dans le monde, etc.) aujourd'hui qu'hier pour être heureux, ou plutôt vivre sa vie dans de bonnes conditions.

Je comprends ton point de vue, mais le mien est celui d’une maman de deux enfants (et bientôt quatre). Depuis que mon mari et moi avons posé le principe de fonder une famille, je me suis posé pas mal de questions sur la façon dont nous allions éduquer nos enfants, sur les valeurs que nous voudrions leur transmettre pour qu’ils deviennent des adultes dont nous serions fiers. Je dois d’abord dire que sur les questions d’éducation, je suis très vieux jeu et mon mec aussi. Quand j’ai un problème, j’appelle ma grand-mère qui a 92 ans, mais est toujours de bon conseil.

Deux choses me semblent importantes :

1/ apprendre aux enfants à accepter l’échec. Leur expliquer que ce n’est pas un drame, qu’il y a toujours des leçons à apprendre de l’échec qui doivent guider les tentatives suivantes. Que quand on veut quelque chose, il faut y mettre de la peine, que tout demande un effort. Que les gens qui réussissent sont ceux qui acceptent de se tromper, de se planter, et qui persévèrent quand même.

2/ expliquer aux enfants que même avec beaucoup d’effort, on n’a pas toujours ce qu’on veut, mais qu’en y réfléchissant, on peut trouver des dérivatifs tout aussi satisfaisants. Tout le monde ne peut pas posséder la Joconde, mais tout le monde peut aller la voir au musée du Louvre ou en avoir une bonne reproduction. On peut toujours négocier avec soi-même de façon à ne pas désirer ce qu’on ne peut pas avoir et à se satisfaire de ce qu’on peut avoir.

Quand je vois ces mecs qui semblent penser qu’ils vont finir leurs jours avec des mannequins lingerie sans se bouger le cul de derrière leur ordinateur, je me dis que leurs parents ont vraiment raté quelque chose dans leur éducation.

[Polignac]

Envoyé par Cassandre2

J
Deux choses me semblent importantes :

1/ apprendre aux enfants à accepter l’échec. Leur expliquer que ce n’est pas un drame, qu’il y a toujours des leçons à apprendre de l’échec qui doivent guider les tentatives suivantes. Que quand on veut quelque chose, il faut y mettre de la peine, que tout demande un effort. Que les gens qui réussissent sont ceux qui acceptent de se tromper, de se planter, et qui persévèrent quand même.

2/ expliquer aux enfants que même avec beaucoup d’effort, on n’a pas toujours ce qu’on veut, mais qu’en y réfléchissant, on peut trouver des dérivatifs tout aussi satisfaisants. Tout le monde ne peut pas posséder la Joconde, mais tout le monde peut aller la voir au musée du Louvre ou en avoir une bonne reproduction. On peut toujours négocier avec soi-même de façon à ne pas désirer ce qu’on ne peut pas avoir et à se satisfaire de ce qu’on peut avoir..

Je suis totalement d'accord avec tes deux points, mais le problème c'est qu'aujourd'hui on ne pousse pas les jeunes hommes à se comporter comme des jeunes hommes.
Que ce soit dans l'éducation, dans le cinéma ou dans l'inconscient collectif. Et le problème c'est que peu de gens sont prêt à faire des efforts de leur côté pour changer ça

[Jonas1]

Envoyé par Cassandre2

Je comprends ton point de vue, mais le mien est celui d’une maman de deux enfants (et bientôt quatre). Depuis que mon mari et moi avons posé le principe de fonder une famille, je me suis posé pas mal de questions sur la façon dont nous allions éduquer nos enfants, sur les valeurs que nous voudrions leur transmettre pour qu’ils deviennent des adultes dont nous serions fiers. Je dois d’abord dire que sur les questions d’éducation, je suis très vieux jeu et mon mec aussi. Quand j’ai un problème, j’appelle ma grand-mère qui a 92 ans, mais est toujours de bon conseil.

Deux choses me semblent importantes :

1/ apprendre aux enfants à accepter l’échec. Leur expliquer que ce n’est pas un drame, qu’il y a toujours des leçons à apprendre de l’échec qui doivent guider les tentatives suivantes. Que quand on veut quelque chose, il faut y mettre de la peine, que tout demande un effort. Que les gens qui réussissent sont ceux qui acceptent de se tromper, de se planter, et qui persévèrent quand même.

2/ expliquer aux enfants que même avec beaucoup d’effort, on n’a pas toujours ce qu’on veut, mais qu’en y réfléchissant, on peut trouver des dérivatifs tout aussi satisfaisants. Tout le monde ne peut pas posséder la Joconde, mais tout le monde peut aller la voir au musée du Louvre ou en avoir une bonne reproduction. On peut toujours négocier avec soi-même de façon à ne pas désirer ce qu’on ne peut pas avoir et à se satisfaire de ce qu’on peut avoir.

Quand je vois ces mecs qui semblent penser qu’ils vont finir leurs jours avec des mannequins lingerie sans se bouger le cul de derrière leur ordinateur, je me dis que leurs parents ont vraiment raté quelque chose dans leur éducation.

Ce que j'ai écrit ne me semble pas incompatible avec ce que tu as écrit, je ne pense pas que tout ce qui a été fait hier soit bon à jeter, au contraire il y a plein de bonnes choses à prendre. Il faut savoir prendre ce qui nous semble bon à prendre, sans être dogmatique dans le sens où "c'est nouveau donc c'est bien" ou "c'est l'ancien temps donc c'est génial/dépassé".
Je me marie bientôt et je me pose aussi la question de l'éducation de mes futurs enfants. Mais je n'ai malheureusement plus ma grand-mère pour répondre à mes questions. Après il faut être capable d'inventer soi même son mode d'éducation, en prenant ça et là ce qui nous convient. En doutant d'avoir fait les bons choix. C'est aussi être adulte.

[bacchus]

Bien vu Sélim, Notic et les autres !
Les femmes, ça se mérite ! Et cette amélioration n'est pas que pour leur bien. C'est pour le nôtre aussi !

[Hanneman]

Pareil que DDDLV ; je suis d'accord avec ton commentaire, sauf cette partie.

Envoyé par Mariane

Les femmes choisissent les hommes sur tels critères, changent d'homme comme de chemise, mais les hommes en font autant. Qui parmi vous resterait avec une femme qu'il n'aime plus? qui lui fait la gueule? ou n'aime pas le sexe?

Les hommes ne peuvent pas changer de femme comme de chemise :
- Le pouvoir sexuel ne leur appartient pas. Il appartient globalement aux femmes (plus "belles" elles seront, plus de pouvoir sexuel elles auront).
- L'initiative sexuelle est imposée aux hommes ; car les femmes s'accommodent parfaitement de ce conservatisme patriarcal qui "dit" que c'est aux hommes de faire le premier pas (par contre elles luttent par principe, contre tous les autres conservatismes patriarcaux qui ne leur apportent aucun avantage, qu'on soit honnête là dessus) et que l'abondance que leur apporte ce constat ne les encourage pas à faire le choix par elles mêmes.

Ce constat montre que les hommes, a quelques exceptions près, sont en position de faiblesse imposée et presque absolue. Les exceptions sont :
1) Les hommes qui seront très attractifs sur le plan societal (beaux et avec un statut social élevé).
2) Les hommes qui seront assez confiants pour assumer l'initiative sexuelle (et tout le man-shaming qui va avec).
Pour ceux qui ont l'un sans l'autre, c'est jouable mais plus compliqué. Pour ceux qui n'ont aucun des deux... on espère qu'ils auront de la chance ou qu'une femme prenne possession de cette égalité qu'elles réclament tant, en s'accoutumant de l'initiative sexuelle envers notre pauvre jeune homme.

Aussi trivial que cela puisse paraitre, j'insiste sur le deuxième point ; car même si un mec plutôt beau/séduisant ne prend pas l'initiative de l'approche, probablement rien ne se passera pour lui.
J'en fais depuis quelques temps l'expérience volontaire : j'ai augmenté ma valeur sociale (via ma position professionnelle et mon look reflétant un statut social plus élevé) et dans le même temps diminué l'activité de mon initiative sexuelle (car l'hypocrisie féminine en matière de séduction me cassent les couilles).
Résultat ? J'ai d'avantages d'attentions de la part des femmes (compliments, regards, sourires : l'arsenal complet de la séduction passive féminine) , mais AUCUNE ne dépasse la ligne rouge ; celle de prendre l'initiative de me proposer une rencontre.
A l'inverses, il y a quelques années, lorsque ma valeur sociale était proche du néant, mais que mon initiative sexuelle était beaucoup active, j'avais bien plus accès au sexe.

Devant ce constat et à l'inverse de ce que tu dis, la majorité des hommes se forcera à rester avec une femme qui ne lui convient pas, parce qu'elle lui offre une opportunité sexuelle ; opportunité sexuelle pour laquelle les hommes devront parfois déployer de lourds efforts pour y avoir accès. Cette dérive, est de leur responsabilité (qu'on soit honnête là dessus également).
Seuls les hommes qui ont les qualités suffisantes pour être force de proposition et/ou qui ont assez de force de caractère pour ne pas rester avec des femmes qui ne leur conviennent pas, ne souffriront pas de la frustration dont ces Incels nous parlent.

[don Diego de la Vega]

il faut regarder le problème et accepter de voir que la révolution sexuelle qu'on a produit a quand même laissé pas mal de mecs sur le carreau.

Je plussoie l'ensemble de ton com, et rebondit sur ce passage : par rapport au graph basé sur Pareto, on ne peut pas nier le fait que la libération sexuelle a probablement amplifié des inégalités déjà existantres (et rappelées par Cassandre).

Partant d'un schéma sociétal où l'adultère était inadmissible et bien plus contrôlé, où les divorces étaient impossibles et où on se mariait bien plus tôt, il semble évident que ce schéma sera forcément plus vrai aujourd'hui que par le passé ; sans que ce soit non plus une rupture nette entre "rien" et "tout".

Seuls les hommes qui ont les qualités suffisantes pour être force de proposition et/ou qui ont assez de force de caractère pour ne pas rester avec des femmes qui ne leur conviennent pas, ne souffriront pas de la frustration dont ces Incels nous parlent.

Donc des hommes avec un très bon statut sur diverses variables (eco, social, physique).

Sur ce point je cherche encore une source mais par intuition je dirais que statistiquement les hommes avec un gros salaire sont plus enclins à divorcer.

[Coook]

Envoyé par bacchus

Les femmes, ça se mérite !

Comme des trophées ?

Envoyé par Jonas1

Je suis tellement d'accord avec ça, je n'y avais jamais pensé mais ça fait sens pour moi. Maintenant, je pense qu'il vaut mieux vivre à notre époque, car on a infiniment plus "d'outils" (dev perso, bonnes conditions de vie, moins de guerres dans le monde, etc.) aujourd'hui qu'hier pour être heureux, ou plutôt vivre sa vie dans de bonnes conditions.

Si c'était des féministes qui disaient ca, ca aurait été un truc du genre :

Je suis tellement d'accord avec ça. On se prend tous les jours des mains au cul, mais je pense qu'il vaut mieux vivre à notre époque, car on a infiniment plus "d'outils" (Uber, bombes lacrymo, bonnes conditions de vie, moins de guerres dans le monde, etc) aujourd'hui qu'hier pour être heureuses, ou plutôt vivre sa vie dans de bonnes conditions.

Envoyé par Polignac

Je suis totalement d'accord avec tes deux points, mais le problème c'est qu'aujourd'hui on ne pousse pas les jeunes hommes à se comporter comme des jeunes hommes.
Que ce soit dans l'éducation, dans le cinéma ou dans l'inconscient collectif. Et le problème c'est que peu de gens sont prêt à faire des efforts de leur côté pour changer ça

+ 1000
Mais toujours sur le plan micro

[Polignac]

Pas conne la réflexion de Coook ... mais ça ouvre un autre débat!

[Hanneman]

Envoyé par bacchus

Les femmes, ça se mérite !

J'avais tiqué sur cette phrase aussi. Et je pense qu'elle est clairement malsaine.

Aborder cette philosophie, c'est continuer de jouer le jeu de la femme princesse, ou trophée. C'est continuer de les mettre sur un piédestal et de nous mettre en tant qu'hommes, en position d'infériorité symbolique ; l'homme battant, valeureux qui doit déployer moults efforts pour conquérir une femme.

NON.
Le vagin n'est pas le St Graal.

Les femmes n'ont pas plus de valeur que les hommes. Elles n'ont pas de traitement de faveur à recevoir, ni d'effort particulier de notre part à mériter.