[Lemminka]

Le portable vibre, le prénom de mon dernier plan s'affiche. Le contenu du message? En bref, "c'est finis". Le message était attendu, je savais que les jours étaient comptés. Mais il fait quand même son effet, donc j'appel mon meilleur pote: débriefing, on discute, on rigole, on pleur, et à la fin une vrai discussion (constructive et tout) sur les critères que l'on recherche.

Ca n'est pas ma première rupture, mais celle là fait ressurgir de vieux démons. Cette fille, c'était une perle. Un corps de mannequin, une artiste à la vie passionante et passionée, une personne très intelligente et mature.

Ca n'est pas la seule belle fille que j'ai eu dans mon lit; ça n'est pas la seule fille mature que je connaisse; ni la seule artiste. Mais avouons-le, le tout en 1, c'était une opportunité exceptionelle.

C'est pas ma faute. Si la fille n'est pas belle, sans viagra je bande pas (la fille la plus "moche" que j'ai eu dans mon lit est une HB 8). Si la fille n'a pas quelque chose qui la motive dans la vie, des passions, des hobbies, au mieux je la vois en possible ONS (mais la plupart du temps je m'enfuis avant). Si elle n'a pas de conversation, pas de répondant, je vais avoir une crise de baîllements (donc je peux même pas faire semblant).

L'avantage, c'est que je sais ce que je veux: j'ai une "liste" assez précise de ce que je cherche chez une fille. Le désavantage, c'est que je trouve rarement une fille qui corresponde à tous mes critères. Parfois, j'en rencontre une, et là, je me sens investi. Pour des raisons très différentes ces histoires n'ont jamais durées, mais le vrai problème, c'est la fréquence à laquelle elles arrivent. Avec une par an et demi (evirons), ça me laisse dans de longues périodes de solitude affective où j'enchaîne les relations qui ne m'intéressent pas - mais il faut bien exulter le corps, comme diraient certains. Même si j'y met du miens pour que ça soit le plus agréable possible pour tout le monde.

Mon ami m'a dit que j'étais trop exigeant, que je devrais prendre mon temps de découvrir les autres au lieu de zapper les filles comme ça. "C'est pas ma faute", c'est ce que je lui ai répondu. Je sais ce qui m'attire et ce qui ne m'attire pas, même si je paie le prix de cette exigence.

Débat: est-il réaliste de ne se tenir qu'au meilleur (mieux vait être seul que mal accompagné), ou faut-il être flexible et accepter qu'une relation qui ne corresponde pas à tout ce que l'on cherche mérite malgré tout un réel investissement?

[A.S.]

Je dirais ca dépend des mecs.

Je suis très exigent et si un petit truc chez la fille me plait pas, je tente même pas.
Beaucoup de célibat donc et peu de conquêtes.
Je sais ce que je veux et la solitude me fait pas peur.

Puis un jour j'ai revu mes exigences.. quand j'ai vu son pétard.
Relation avec une fille au visage bof, un corps bandant, pas chiante du tout mais intellectuellement pas raccord. C'est sympa mais pas l'extase non plus, J'ai fini par rompre et je suis revenu à mes exigences.
J'ai attendu et j'ai fini par trouvé en tout point celle qui m'a plu de suite, et plus j'apprend à la connaître, plus elle me plaît , à 35 ans. Je sais maintenant quoi faire et pas faire pour que ça dure (merci ads)
J'ai jamais vraiment désespéré, je suis optimiste et j'aurai tendance à dire : tout vient à point à qui sait attendre.
Mais c'est très perso...
Ça dépend des mecs.