[Shyn]

Quant au fait de repousser sa limite de confort, il faut la repousser là où l'on veut vraiment aller. Par exemple, à quoi bon chercher à vaincre sa peur du saut à l'élastique si on en a rien à foutre du saut à l'élastique ?

Et pourquoi pas ?
Je ne dis pas non plus de faire n'importe quoi, ni d'être stupide et inconscient, mais vaincre ses peurs et ses croyances limitantes nous permet d'entrevoir de nouvelles voies, et apprendre a dompter ses démons.

Et personnellement, sur des actes dont la finalité nous échappe comme ceux-ci, on apprends a sortir régulièrement de notre zone de confort, ce qui sert dans notre vie de tous les jours.

Et pour revenir dans le sujet, on peut aussi ne pas aimer séduire quelqu'un de manière passive, on peut faire partie de ces personnes qui savourent mieux les choses quand ils se sont battus pour les obtenir.

[Oncle Barney]

Faut bien comprendre que tout le monde n'est pas voué à vivre des sensations fortes, à faire de grandes choses, à sortir continuellement de sa zone de confort.

Ce que tu dis Shyn, je le comprends tout à fait, et tu as raison dans la théorie. Maintenant, c'est oublier que tout le monde est différent, et que une bonne partie de la population peut être heureux sans devoir se dépasser.

Je pense que c'est précisément là où les points de vue divergent.

[AlexandreDeMacedoine]

De toutes façons j'imagine qu'il n'y a pas de recette miracle et c'est une pur gaspillage d'énergie d'essayer d'arriver à la perfection sur ce point (en supposant que cette perfection existe).

Ce qui est sûr, c'est qu'il faut réfléchir avant d'entreprendre une action de longue durée (je ne dis pas de réfléchir à chacun de ses faits et gestes ponctuels non plus) et entretenir un processus de réflexion continue :

- réflexion sur les raisons d'une action
- évaluation des conséquences
- correction de la trajectoire/déviation éventuelles

Pour la zone de confort, je dirais qu'il y a plusieurs paramètres à prendre en compte :

- des fois, on veut atteindre un objectif qui nécessite le passage par des étapes intermédiaires qui ne nous branchent pas trop (par ex : je dois aller en prépa pour avoir tel concours)
Eh bien là, disons qu'il faudra de toutes façon souffrir pour atteindre notre objectif en passant les jalons intermédiaires
Mais pour le cas de la séduction, nous sommes dans une activité humaine et non pas un vrai processus normé. Ainsi, il n'y a pas de niveaux précis à atteindre en sociabilisation, etc. Par exemple, moi je n'ai pas caché mon introversion à ma cible et elle m'a dit carrément "ce n'est pas grave, étant sociable, on se complètera ; la différence fait un trésor". Donc voilà, tout dépend des objectifs. Je ne pense pas qu'il faille changer ce qu'on n'a pas envie de changer, après on devient un acteur au sein d'un couple et qu'est-ce qui se passe ensuite ? Un topic sur "SOS Couple" juste parce que finalement il y a un décalage entre la personne qui a séduit la fille et celle en couple.

Après, on peut se prendre au jeu et considérer une chose que l'on considérait comme un moyen comme étant désormais une fin.

- des fois, selon le contexte, il faut se pousser un peu pour y aller même si l'intérêt initial est faible et finalement on adore

Mais dans l'absolu, ne pas réfléchir à ce que l'on fait peut mener à des impasses. Par exemple, j'ai longtemps poussé mes connaissances en mathématiques et en littérature le plus loin possible. Ce qui était une passion est devenu une astreinte sans véritable but. Il en est de même pour le cyclisme, au final il n'y avait plus de plaisir.

Disons que dans cette société, il y a cette idée pernicieuse qu'il faut absolument exister en tant qu'individu unique, se dépasser, etc. Mais il ne faut surtout pas oublier les philosophies anciennes et/ou étrangères qui prônent également la focalisation sur le présent et qui n'ont pas forcément tort.
En gros, je pense qu'il y a un équilibre à avoir entre l'hyperactivité et la "méditation".
Par ailleurs, agir pour atteindre le sommet dans une discipline n'assure pas forcément le bonheur...Il y a beaucoup de preuves du contraire.

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Concernant le Prizing, je dirais que l'idéal est d'avoir un équilibre qui se met en place dès la phase de séduction : personne n'est vraiment le Prize, on est vraiment dans un échange. C'est la meilleure façon d'éviter l'idéalisation des deux côtés et donc d'assurer un équilibre durable en supposant que l'objectif est une relation longue. Et d'ailleurs, je pense qu'il ne faut même pas penser en terme de qui est le prize ou pas. Il faut juste s'adapter aux mouvements de l'autre comme dans une danse.

[Shyn]

J'ai pensé a ce débat hier.

Je regardai une célèbre émission de recherche de logement, et un mec est passé a côté d'un appartement qui remplissait tout ses critères a 100% vraiment somptueux (très exigeant en plus le bonhomme) car il était en étage élevé et sa peur du vide l'empêchait de s'approcher des fenêtres.

Et bien peut être que si il avait fait du saut a l’élastique y a 10 ans il serait pas resté comme un con plaqué contre une armoire sur le mur opposé a la terrasse du logement de ses rêves

Et effectivement, je suis d'accord concernant le fait que tout le monde est différent est que certains se sentent bien dans leur zone de confort.
Cela dis, je me faisait simplement l'avocat du diable car je trouvai que c'était un peu a contre courant de ce qu'on peut voir habituellement sur les articles du site.

[AlexandreDeMacedoine]

En fait il y a deux "zones de confort".

Il y a la vraie zone de confort : celle qui ne nous fait pas souffrir, celle dans laquelle on sait pertinemment qu'on n'a aucun intérêt à avancer et qu'aucune peur castratrice ne se cache derrière.
Pour reprendre l'exemple du saut à l'élastique : bien sûr on pourra se dire "et si jamais je devais sauter de mon immeuble en feu", "et si jamais je trouvais un appartement au dixième étage", etc. Mais avec de tels si, on n'en a pas fini d'être dans l'hyperactivité.
Par exemple, à un moment je m'aventurais dans les cités chaudes à des heures dangereuses. Maintenant, je n'ai plus peur de le faire...mais concrètement cela ne me sert à rien puis qu’avant je ne vivais pas dans cette peur castratrice, c'était juste une lutte vide de sens. Mon niveau de bonheur n'a pas bougé après cela.

Ensuite, il y a la zone de "confort" qui est en fait une zone d'inconfort. Celle-ci est en fait environnée de peurs quotidiennes. On reste dans cette zone, non pas parce que l'on se sent très bien dedans, mais juste parce que le chemin vers la zone plus confortable et nous fait peur. Dans ce cas, il faut bien sûr y aller avec ses tripes.

La seule variable à mesurer est celle du bonheur mais sans fantasme.

[Staf]

Envoyé par Zebra Squale

Mesdames, Messieurs,

Une fois n'est pas coutume, j'interromps le cours effrené de mes FR en série dans mon Journal pour livrer une idée dont je suis en train de prendre conscience.

Evolution

Mon style a beaucoup évolué depuis le début. J'ai débuté dans la street, comme tous les vrais gangsta dragueurs de ce site. Puis peu à peu, j'ai switché vers le réseau social et les soirées organisées. Je me suis forgé un véritable harem l'an dernier, ayant parfois jusqu'à 5 meufs en parallèle. Une période à présent révolue (je me suis limité à 3 )
J'ai eu une période queutard bonobo, où après en avoir autant chier pour lever de la meuf, j'ai récolté les lauriers en collectionnant les FC en série sans trop réfléchir.

J'ai été adepte du NEXT, tu baises ou tu te casses, pas le temps de me prendre la tête ma belle, tu veux ou tu veux pas ? Mais si, tu veux, regardes un peu comment je vais te retourner le cerveau et te retourner les fesses juste après... Et BIM ! Dans ton cul

Zebra Attitude

Eh bien, je vous avoue, au bout d'un moment, on développe un certain swag naturel, on comment à dégager une odeur de mâle chasseur, satisfait et repu. On se blase un peu, et on s'en fout de niquer ou pas, car, cerise sur le gâteau : La fille "sent", au niveau phéromonal, que si vous voulez, vous pouvez la mettre dans votre lit. C'est magique. Vous devenez convoité. Les filles vous abordent, vous tendent des perches, ça commence à venir tout seul (en conjonction avec le système Zebra®)

Il arrive un moment (j'en suis là), où on n'a plus besoin de chasser. Je comprends à présent, le Lion, c'est par le roi pour rien. Il va pas chasser, il se bouge pas le cul ce bâtard, il a juste du charisme et de la classe. Je vous explique : Je ne drague plus ouvertement. Je laisse juste poser ma présence. Je me fait DHV par tout le monde : Copines, Potes, le lifestyle, niveau social, carrière, passions, physique, sport, caractère, IG, BL, tout ce qui fait le charisme. C'est un sentiment très agréable où l'on se sent posé et sûr de soi. Et ça les filles ça les fait complètement craquer.

Inversion de Paradigme

Alors je deviens intelligemment paresseux. C'est à dire, comme en musculation, ou en arts martiaux/boxe. Je ne bouge plus beaucoup, je ne fais plus de mouvements inutiles : Je cible, je parle peu, j'agis peu, mais je pose l'impact, clair, net, et précis, un jab sans bavures. Je suis calme quand je parle à une fille. Et souriant, fun. Pas besoin d'en faire des tonnes. Rien que le regard et ce que l'on dégage, le BL, parlent suffisamment. Message subliminal :"Oui, j'ai niqué plein de filles" , "oui, je suis détendu par rapport à ça", "non je n'ai pas la dalle". "Oui, tu pourrais m'intéresser, mais j'attends de voir encore"

C'est ce que j'appelle "l'inversement de paradigme". Je souhaite à tout le monde d'atteindre ce niveau. Sincèrement. A partir de là, vous devenez le Prize. Sans même avoir à jouer au Prize, vous l'etes vraiment devenu. Les filles parlent de vous entre elle, vous êtes convoité, plus ou moins ouvertement. A partir de là, je ne me donne plus la peine de galérer pour une fille. SI je l'intéresse, elle viendra vers moi. Et ça tombe bien, je recherche des filles vraiment intéressées par moi. Je n'ai plus envie de faire l'effort de faire des triples salto arrières pour lui montrer quel homme formidable je suis. Si je ne t'intéresse pas, tu ne m'intéresses pas. Je parle pour moi-même. Je n'ai qu'à être là, et laisser rayonner le DHV, la présence, le regard, quelques phrases bien ciblées et calibrées, en bref, créer le désir et l'intérêt de son côté, naturellement, sans lui donner l'impression qu'on est en train de la convoiter ou de la draguer. Même pas la peine de NC. Ce sont les copines qui viennent me dire il y a Clara qui m'a demandé ton numéro de téléphone, il y a Cindy qui m'a demandé ton facebook.

Aux dernières nouvelles, c'est Katy, une américaine qui est venue, après un dîner me demander mon FB. Ni elle ni moi n'avions de batterie. Elle l'a mémorisé et m'a ajouté en rentrant. (Bon elle était belle, mais j'ai date sa copine, j'accrochais un peu plus. Du coup ça l'a rendue encore plus dingue.)

Je suis curieux de connaître l'avis de players avancés par rapport à ça, s'il y en a qui continuent à être pushy/directs après quelques années de bouteille. Perso, jouer à découvert d'entrée me répugne à présent (pourquoi montrer clairement à une fille qu'elle me plaît si ce n'est pas réciproque; ça ne m'intéresse pas du tout; au point où j'en suis ça relève du non-sens de séduction pour moi)

Une petite Pensée pour Jack Beauregard, dont le journal m'a pas mal influencé.

Oué très pertinent toute fois je le trouve pas assez bien découpé.

Il y'a un peu trois sujet en un.


1 Devenir le prize ou du moins voir sa valeur décuplé grâce au cercle d'amis. Effectivement quand notre réputation nous précède on a besoin d'en faire moins si elle colle avec ce qu'on est ou à la démontrer si elle est en opposition.

Exemple : Bob traine avec des "amis" qui le traite tous comme un idiots, les nouvelles personnes qui rentreront dans e cercle auront tendances à le considérer comme un idiot si il ne leur démontre pas qu'il est intelligent.

Par contre chapeau bas de savor tiré profit de ce contexte, moi souvent ça s'est effrondré à trop baiser à droite et à gauche, du mec sympa qui plait, je finnissait toujours en connard qui profite des filles!

2 Le prize extern, "le syndrome du jouet", enfant quand nous avions un jouet dont on s'enfoutait si un autre le prenait on le désiré, il m'est arrivé assez souvent, de FC une fille, puis elle ne voulait pas qu'on devienne plan cul ou me revoir, il suffisait que je nique sa pote ou que sa pote me veuile pour que la fille soit de nouveau à fond sur moi.

Seul petit truc à la con on sait jamais, si on interesse pour ce qu'on est vraiment ou parce qu'une autre nous veut.


3 Le vrai état supérieur du séducteur, l'état de grâce.

Là où j'ai remarqué une véritable évolution, c'est dans le game, par moment je suis tellement touché par la grâce, que je n'ai rien besoin de faire.

Du coup, les derniers filles que j'ai FC, ce sont elles qui sont venu me voir, soit en me courant après (au sens propre du terme), soit en me faisant directement des compliments, alors que je ne les connaissait pas et qu'elle n'avait jamais entendu parlé de moi (donc pas de dhv externe, pas de la jaousie ect).

Mais bon c'est un état assez dur à acquérir, d'après moi il repose sur la loi de l'atraction, un processus de pensé totalement repensé et surtout être au top moralement, cet état joue le filou avec moi, l'enculé!

Et pour répondre à ta dernière question, mon parcours est cyclique, comme les saisons, par moment je suis dans cet état de grâce, par d'autre je dois re aller au charbon, et des fois je connais de longue période de désert sexuel non voulu.

Je ne sais pas depuis combien de temsp tu game, et j'espère que pour toi que la lancé ne va pas s'arrêter, car oui mon parcour est cyclique je ne suis pas toujours au top (mais bon je pense sincerement que c'est période n'ont fait qu'amplifier mon pouvoir de séduction par la suite).

Mais je pense mal grès tout aimer game, ma plus grande satisfaction c'est voir une fille, qu'elle me dise qu'on est pote, qu 'elle finisse dans mon lit, que je lui fasse tout ce que j'ai envie, puis qu'elle me regarde les yeux grand ouvert en disant " je comptais pas coucher avec toi, d'aileurs j'avais peur que tu veuille me choper et je réflichissait à comment te remballer gentiment, je n'y crois pas tu m'as eu".

Oui j'aime ce moment, quand une fille me dit ça c'est encore plus joussif que lorsque je lui fait le cul et qu'elle ai bu mon sperm!

Là à ce moment je me dis que je suis un génie de la drague

Edit : ce n'est pas méchant, autant j'admire ton parcours, je te trouve sympa, tu dis des choses sensé (parfois je suis d'accords parfois non et parfois je ne lis par flemme), et je pense que dans la vie on pourrait être pote, autant il faut que tu arrête ton "délire" avec les phéromone, l'humain n'a pas la capacité physiologique de les perçoir, non ce qui fait que tu "pue" le sex (c'est un compliment) et que tu donne envie aux filles sans "rien faire", vient de ton para-language, de tes micro-expression, et de la loi de l'attraction ( au sens scientifique pas mystique)

[Hanneman]

@ Staff :

Putain autant je t'aime autant des fois je me dis que tu crains ahah Mais j't'aime quand même... ^^

[Staf]

Envoyé par hanneman

@ Staff :

Putain autant je t'aime autant des fois je me dis que tu crains ahah Mais j't'aime quand même... ^^

Pourquoi !??????? (je suis bourré là )

[Mr Specter]

Envoyé par Staf

Pourquoi !??????? (je suis bourré là )

Pas bien d'écrire avec une petit coup dans le nez!

Et au final, La VRAIE force tranquille n'est-elle pas le fait qu'on est atteint le nous même en mieux? Le véritable nous? Homme serein, confiant, congruent?

Quand je parle de nous même c'est pas la solution de facilité non, du style "je veux pas changer, je reste moi même, c'est ce qu'on m'a toujours dit d'être"! Mais une meilleure version de nous même, congruente envers nos convictions et valeurs, qu'on sente plus une boule au fond de nous même, mais qu'on s'aime finalement!

Qu'on ne se sente pas obligé de jouer un rôle, amis d'être nous, au naturel! Quand je parle de ça, j'entend souvent des propos qui me laisse entendre que celà est utopique! Peut être, on vit dans une société de masque et de non authenticité! Mais je parle pour nous même tout simplement!

La VRAIE force tranquille n'est finalement pas d'être libre avec nous même? Car une fois libre à l'intérieur, toute cette aura, cette liberté à l'intérieur de nous s'en ressort!

C'est bien de parler de DHV, de prizing, de toutes ces techniques, mais au final faire des techniques juste pour de la technique et en abuser, où est le véritable moi qui échange avec la personne d'en face?

C'est pour ça que je suis d'accord avec ce que dit Alexandre, sur la notion de changer et d'équilibre! Je pense que dans la vie d'un séducteur et dans tout d'ailleurs, il ne faut pas oublier l'équilibre!

Entre changer et TOUT remettre en cause,, et ça j'ai un gros problème là dessus!

[Hanneman]

La VRAIE force tranquille n'est finalement pas d'être libre avec nous même? Car une fois libre à l'intérieur, toute cette aura, cette liberté à l'intérieur de nous s'en ressort!

Je pense que c'est tout à fait ça.