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Vieux 12/10/2014, 15h09
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Par défaut Quête spirituelle et appropriation de l'absolu

Bonjour,

Ce qui va suivre n'est pas une demande d'aide mais une réflexion spirituelle sur l'être, sur qui l'existence et son déroulement. Je me le pose également dans un cadre personnel.
Je poste ici car au-delà de certaines difficultés que je peux rencontrer, j'arrive plus facilement à m'exprimer et à poser ma pensée, et ainsi à avoir une réflexion plus épurée et dégagée des questions que je peux me poser.
J'ai toujours apprécié les conseils de membres plus expérimentés comme Barney notre grand frère à tous ou encore Tellmemore, tron, JackBlack (un second frère pour moi)...

Je pense que quand on vient ici, adolescent comme quadragénaire, on ne cherche pas uniquement à savoir comment draguer une fille, comment oublier son ex ou comment se reconstruire après un mariage raté.
Je pense qu'au fond de nous on cherche tous ce qui est à l'intérieur de nous, enfouit au plus profond de notre âme et de notre être. Ainsi, au-delà de l'idée de séduire, de plaire (et j'insiste bien sur ce mot clé), et puisqu'à priori il n'y a pas de recette miracle universelle pour séduire toutes les femmes de nos vies, c'est avant tout une recherche spirituelle du soi fondamental, de l'appropriation de sa personnalité, de l'expression de ses émotions et de l'établissement de règles, d'une ligne de conduite pour s'épanouir dans sa vie future (là aussi j'insiste bien sur ce mot).

Alors oui avant de parler de séduction, on parle de développement personnel. Et oui dans l'un comme l'autre il y a des règles universelles de communication essentiellement mais aussi des approches théoriques soit disant fondamentales (mais plus expérimentales).
Des instructions pré-formatés pour nous apprendre à mieux vivre au quotidien, "surveille ta ligne", "fais du sport", "rencontre des gens", "arrête la pornographie"...
Vous constaterez que la ligne est très tenue entre le conseil prodigué par les coaches et sites en séduction et l'ordre. Après tout, conseil comme ordre sont exprimés en langue française par le même mode, le subjonctif.

L'idée n'est pas de critiquer le coaching en développement personnel car leurs prédicateurs souhaitent (en dehors de toute considération financière) réellement le meilleur chez leurs clients... Sinon ils seraient politiciens ou patrons de grandes entreprises.
Mais toujours est-il que en dehors de ces petites papillotes que ces passionnés de la séduction et du développement personnel nous distribuent, gavant nos estomacs de bonnes idées et de bonnes intentions, il n'empêche que parfois l'on frôle l'indigestion.
En effet, une requête sur google ciblée sur le coaching en développement personnel nous propulsera dans une mer sans fond de termes et d'idées, parfois originales et parfois loufoques, qui égarera le navigateur de l'âme imprudent vers de lointains et périlleux rivages.

Que recherche donc ce navigateur, du web comme du développement personnel ? Il recherche son île, son paradis de sable blanc et de cocotiers, le Soleil éclatant et les courbes exotiques féminines ... Mais que dis-je, chacun des sept milliards d'individus sur notre planète recherche son eldorado personnel, riche comme pauvre, homme comme femme, jeune comme sénior. Ainsi, untel sera plus attiré par le calme des prairies solitaires, un autre par la furie des vents chauds du désert ou encore un autre qui ne veut que faire qu'un avec le ciel et les étoiles.

Bien au-delà de ces métaphores joyeuses, je voulais vous montrer que chacun est le seul maître à bord de son embarcation, catamaran, voilier, goélette, et que chacun armé de la boussole du coeur navigue à contre-courant sur des flots agités, en plein orage, Poseïdon déversant sa fureur sur nos âmes égarées et que tel Ulysse dans son Odyssée, au loin Perséphone et le petit Télémaque nous attendent aux portes de la cité.
Voilà la limite du coaching en développement personnel, nous sommes tous des âmes solitaires éparpillées sur une mer infinie, en proie à nos doutes, à nos désirs et à nos sentiments, une vague idée de la perception de soi et ce qu'on est capable de faire.
Qui serait assez fou pour prétendre naviguer sur toutes les embarcations possibles, sur tous les océans déchaînées et annihilés, vers toutes les destinations, tour à tour à la rame, à la voile, à la nage, au gouvernail ou à moteur à propulsion ? Ca n'a pas de sens, c'est seulement impensable.
Pour moi les passionnés en développement personnel ne sont avant tout que des observateurs qui du haut d'un phare si haut qu'il soit, peuvent entrevoir le brouillard à l'horizon, peuvent apprécier la mer que eux même en tant que marins expérimentés ont traversée si bien qu'ils peuvent partager leur expérience de navigation.
Mais eux-mêmes sans boussole précise, sans compas, sans carte, comment peuvent-il prétendre aider les apprentis capitaines lorsqu'ils ne connaissent du monde que la nature de la mer, et non ce qu'il y a derrière la brume ?
Ainsi pour moi, le vieux loup de mer qu'est le coach en séduction n'est qu'un capitaine de la mer, décryptant la nature de la société, des codes en groupe, parfois même de certains mystères de l'amour et de l'apprentissage de la vie au quotidien.
Tresser des cordes, hisser la voile, jeter l'ancre et manœuvrer un bâtiment c'est déjà beaucoup et l'on peut remercier ces honnêtes hommes de donner des armes et des acquis pour lutter contre le quotidien mais ces gens là ne pourront jamais nous montrer la voie vers notre paix spirituelle, notre rivage lointain qui nous attend derrière le brouillard à l'horizon.

Qui donc le pourrait si ce n'est ce genre de personne ? Qu'est-ce qui nous fait prendre conscience de ce que l'on veut vraiment au plus profond de notre cœur ? Qu'est-ce qui cicatrice les plaies de notre naissance et de notre existence et nous apaise, nous donnant la sérénité et la paix éternelle tant idéalisée, tant désirée ?
Qu'est-ce qui fait de nous cet être équilibré et accompli et non un capitaine de goguette qui lutte contre la vie, contre SA vie ?
Qu'est-ce qui dépasse le questionnement du quotidien, qu'est-ce qui dépasse notre (auto)conditionnement dans notre expérience de la vie, qu'est-ce qui délie les liens solidement accrochés à nos poignets, à nos pieds, à notre âme ?
Qu'est-ce qui finalement fait la bascule entre la mentalité d'un capitaine égaré :
" Ou est-ce que je vais / suis-je un homme bon / qu'est-ce l'amour / suis-je important / vais-je m'accomplir / vais-je trouver la paix / quel est le sens à tout ça / où vais-je / qu'est-ce que la foi / [...] / qui suis-je ?.

L'ensemble de ces questionnements cristallisé par l'ultime interrogation "Qui suis-je ?" est un appel existentiel. Évidemment Shakespeare l'avait déjà compris, être ou ne pas être tel est la question.
Je pense qu'au delà de la réflexion philosophique de son personnage, Hamlet, il suffirai de se poser l'épineuse question de : "Qu'est-ce que être". Qu'est-ce qu'un être (sous entendu vivant) ?
Un être vivant comme nous l'enseigne la biologie est une plante, un micro-organisme, un animal, un être humain.
Quel est la base à tous ces êtres vivants ? La cellule. Cellule qui contient le génome de chaque espèce et qui part des procédés complexes se développe pour créer une structure biochimique supérieure (organe, tissu...).
Chaque procédé, chaque génome est unique, c'est ce qui différencie chacune des espèces vivantes. L'Etre est donc sécable, unique, différent entre un chimpanzée, une fougère commune, un streptocoque et un humain de vingt ans.

Mais justement, quelle est la différence fondamentale entre le végétal / l'animal / la bactérie et l'être humain ? Ce qui nous intéresse c'est évidemment l'Homme.
Qu'est-ce qui différencie un Homme donc et une plante ? L'aspect moléculaire, le mode de reproduction, la nutrition ... Pareil avec les bactéries.
La différenciation est facile à effectuer entre ces espèces vivantes.
Mais entre l'animal et l'humain, qu'est ce qui nous différencie ? Quelques idées communément reçues :
- L'animal ne parle pas contrairement à l'Homme... Oui mais l'animal adopte aussi des comportements et un langage corporel pour communiquer avec ses congénères. Argument non recevable.
- L'animal ne tue pas par plaisir, l'Homme peut éprouver une perversité à le faire ... Faux, les félins aiment jouer avec leurs proies et les dauphins tuent les marsouins pour le plaisir.
- L'animal n'a pas de notion de famille ... Ils n'ont peut-être pas d'identité propre, mais les animaux vivent parfois en communauté (loups par exemple).

Finalement j'ai constaté que les animaux comme les humains ont la même base génétique qui se traduisent par des comportements communs :
- se reproduire pour transmettre la capital génétique.
- se nourrir pour gagner des forces.
- survivre pour ne pas mourir.
L'homme est un animal comme un autre, il tue, il se nourrit, il s'abrite, il copule, il protège, il domine (ou se soumet)...
Mais l'Homme est toutefois différent à bien des égards. Il a créé l'argent, la morale, la justice, la mort, le confort, l'art, la technologie, la gouvernance, les lettres, la science, l'appartenance, la réussite, le sport, le respect, le couple, l'éducation, le culte, Dieu, la réalité, le savoir ...

Plus j'observe le monde et plus je me dis qu'en fait on est tous identique. Tel le coach en séduction expérimenté en haut de son phare, nous aussi on observe le large. Le moindre embruns, le moindre remous, la moindre particule d'eau est prélevée, analysée, classifiée.
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Vieux 12/10/2014, 15h10
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Je crois que c'est notre essence même, l'interrogation.
On voit quelque chose, on s'émerveille, on l'apprend et on le digère. C'est la base même de notre humanité. Et ce qui nous différencie donc de l'animal, en plus de cette capacité à s'interroger sur le monde c'est de se savoir vivant, existant, unique.
Contrairement à l'animal (qui selon moi à un statut spirituel inférieur à l'être humain) qui vit pour la triade comportement basique (reproduction, nutrition, survie), l'Homme a la conscience d'être seul, d'être particulier. Il est éveillé (puisqu'il s'interroge) et a construit un univers propre d'interrogations (donc de doutes) puis de fil en aiguille de certitudes (et d'incompréhensions), de connaissances (et de choses à apprendre), d'espoir (et de peur), de projections futures (et de déni).
Il a la conscience d'être unique, spirituellement, intellectuellement et existentiellement.

Voilà ce qui fait de nous capitaine d'embarcation à sens unique. Mais ça ne s'arrête pas là, car l'humain a aussi hérité des comportements animaliers, la survie, la reproduction et la nutrition. De plus il est un mammifère donc dans un groupe il adopte une hiérarchie de dominant / dominé.
A partir de là, j'ose dire que l'homme est à moitié animal et à moitié humain. Animal au plus profond de son génome et humain à l'éveil de sa conscience.
Je reviens sur un comportement animal, la reproduction. Ce processus vise avant à tout à transmettre le capital génétique à la génération suivante.
Donc le fils du premier navigateur et de la première navigatrice héritera d'une base commune animale (la triade comportementale), d'une base de sa mère et une de son père. Et ainsi de suite.
Le temps passant, les générations s'écoulant, ce sont au final une base immuable animale qui se transmet mais aussi un schéma spirituel et humain inconscient qui se dessine dans nos subconscients.
Prenons un exemple :

- Père 1 se brûle, il comprend que le feu fait mal et peut le tuer. Il va l'intégrer (par le processus l'apprentissage et de questionnements) et le transmettre dans le génome de l'enfant 1.
- Enfant 1 devenu Père 2 va apprendre que le feu cuit la viande et brule le bois, il va le transmettre à Enfant 2.
- Enfant 2 devenu Père 3 va utiliser le feu comme source thermique, arme et moyen de cuisson. Il va le transmettre à Enfant 3.
Et ainsi de suite pour chacune des expériences, des gouttelettes d'eau de la mer qu'il observe depuis son phare.

Des centaines de générations après, la notre, on a une base suffisamment solide et complexe (et pas forcément compréhensible) qui regroupe dans chacune de nos subconscient des expériences, des joies, des peines, des peurs, des traumatismes, des violences, des perversions, des bonnes actions, la morale, la justice, la foi, l'éducation, le sens artistique, la hiérarchie... Toutes les spécificités humaines en fait. Tout s'est propagé et diffusé puisque le nombre d'individus a cru exponentiellement et a contribué à l'éloignement de chacun des êtres. C'est comme si le patrimoine originel a été tour à tour mélangé à un bécher d'eau, puis à une carafe, puis à citerne et enfin à un océan.

Pour résumer un schéma basique de la nature humaine (cloisonnée dans notre subconscient donc), on a :

- base animale immuable (reproduction, nutrition, survie et domination) qui se transmet sans modification de génération en génération. On peut le voir à l'instinct maternel, à l'instinct de survie, à l'intuition, à la peur, au fait de tuer, de soumettre...
Cette base est enfouie tout au fond du subconscient humain et n'est pas appropriable (par l'explication humaine). Elle est présente mais ne peut être modifiée.

- base génétique patrimoniale : l'ensemble des expériences, questionnements, succès, échecs, peurs, joies, accomplissements, bref la somme de toute l'expérience humaine de chaque individu sur son bateau pourfendant l'océan en quête de son eldorado.
Cette base se transmet de parents à enfants comme un fil conducteur, jusqu'à la dernière génération existante.
Cependant des embranchements vont se créer au sein des familles (pour éviter la consanguinité) et un individu d'une lignée va se mêler à un autre individu d'une autre lignée... Lignée qui aura donc une base génétique patrimoniale totalement différente. Le mélange des deux lignées formera une nouvelle lignée.
Avec 7 milliards d'humains on a donc tout mélangé pour donner finalement des "familles", "fratries", "clans", ... Des groupes liés par le sang et par une même idée, un même patrimoine.

Toutefois je tiens à préciser que certaines expériences (comme celle du feu) va inscrire de nouveaux comportements dans la base animale. Mettre sa main au feu est considéré comme un danger de mort, l'instinct de survie (animal) va donc ranger dans une case du base génétique patrimoniale que le feu = danger.
Les deux bases sont plus intimement liés qu'on ne se le pense.

Ainsi pour l'Homme est avant tout duel, animal et humain. Il mélange sa capacité à s'interroger et à se savoir unique à ses réflexes animaux pour créer un monde à sa manière. Et en plus, il a des émotions qui le rendent unique.
Le côté animal domine ? L'Humain créé une société inégalitaire, les riches, les pauvres, les puissants, les faibles, la Triade, le Tiers-Monde...
L'animal est violent ? L'homme tue, vole, pille, massacre, viole, fait souffrir...
L'animal se reproduit ? L'Homme aussi d'autant plus qu'il y éprouve du plaisir. On peut même se retrouver avec des combinaisons étonnantes telle le sadomasochisme.

Je pense que cette dualité est issue la perversité originelle. En effet, l'Homme cherche à donner un sens à ce qu'il est (avant tout) en analysant la mer (le monde) qui lui fait face.
Mais l'Homme ne sait pas qu'il ne fait qu'un avec la mer.
En effet, l'Homme est totalement du reste du monde (de par sa dualité). Il construit le monde à sa manière, à la force de ses convictions, de ses envies, de ses peurs aussi et de la somme du patrimoine génétique acquis.
Il est cependant perdu car à force de mélanges génétiques et de part sa base animale qui lui échappe, il n'arrive pas à contrôler totalement son environnement.
N'est-il pas pire absurdité que d'être deux choses à la fois, animal et humain ? D'être un être ouvert spirituellement (par le questionnement perpétuel) et d'avoir une chose tapie au fond, inexplicable, qui échappe à notre contrôle et qui existe là bas dans la mer ?

L'Homme est à double tranchant, s'il ne serait qu'un animal alors adieu le questionnement, la conscience d'être unique et d'avoir une existence. L'animal n'a pas ce privilège là, il vit sommairement selon la triade qui lui est transmise génétiquement. Ils ne sont pas comme dans la ferme des animaux de Orwell, terriblement humains.
Ils sont un tout dans le monde, comme le règne végétal et minéral. Il est accord parfait, en pleine unicité. Il est là. Vu qu'il n'a pas de conscience individuelle du monde, il ne pas dire : "Voici le monde", "Aujourd'hui", "J'ai faim", "C'est pas juste". Il vit. Donc par extension on peut dire que le monde est inexplicable car totalement absolu. Il n'y a pas besoin de quelques conditions et de questionnements pour qu'il existe. Il est là.
L'homme est là aussi mais ne fait pas corps avec l'unicité du monde. Il voit, il sait qu'il y a quelque chose de vivant, d'existant, de réel.
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Vieux 12/10/2014, 15h11
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C'est la que naît l'absurde. Le monde est absolu, il vit en stase sans rien de tangible pour qu'il existe. (ou plutôt en nous mettant dans le référentiel du monde, il soit).
L'Homme est relatif, à lui-même, aux autres, au monde. Il est en lien permanent (à cause du "questionnement perpétuel").
Il doit d'abord gérer son problème paradoxal, animal et humain. Donc absolu (puisque l'animal fait partie du tout monde) et relatif (à son interrogation).
Il cherche donc un sens à tout ça, il est dans un univers tellement uni qu'il en ai incompréhensible pour un être désuni au plus profond de lui.

Remarquez le langage, invention humaine (je ne parle pas de la communication).
Toute chose apprise, intégrée et transmise est duelle. Quasiment aucun mot voire aucun n'existe sans qu'on y puisse poser une antinomie. Quelques exemple :
- noir / blanc
- bon / mal
- vie / mort
- juste / injuste
- absolu / relatif
- joie / tristesse
- réussite / échec
- communauté / autarcie
- s'éveiller / dormir
- aimer / haïr
- dominer / soumettre

Le monde qu'il tente d'expliquer et de ressentir est donc duel. Chacun a son opinion, mais untel pourra dire que le monde est juste, et un autre injuste.
Un autre pourra dire que Teresa est une gentille fille, un autre dira qu'elle est égoïste.
Un autre dira que cet endroit est beau, l'autre dira que c'est moche.
Les choses ne peuvent exister que ce qui n'existe pas l'est. L'existence est relative à sa non existence. L'être est relatif à son non-être. L'individu aussi relatif soit-il est lui même relatif à un monde complètement absolu. Ainsi toute tentative de compréhension (par l'éveil originel de la conscience qui nous caractérise) est en soit une quête de sens dans un monde de non sens.
Après tout, C'est dans la recherche de sens dans un monde qui n'en a aucun, que tout signification prend son sens dans le non-sens, et vice-versa. Le paradoxe universel de la persona humaine.
Ainsi, il ne faudrait pas chercher un sens à ce qui n'y en a pas mais accepter que le non-sens (donc le monde absolu totalement uni et intouchable en profondeur par la compréhension humaine) a une dimension qui nous dépasse et que par cette acceptation nous trouvons une part de compréhension, certes non totale et non universelle de non pas ce qu'est le monde ni de ce qu'on est, mais de ce qu'est le chemin à travers l'océan.

Précisons que l'océan est une métaphore du monde justement choisie pour la compréhension de ma réflexion et que, si celui-ci échappe à la réflexion humaine il faudrait lui donner une dimension non explicable, non imageable et ainsi envisager que ledit monde absolu échappe à cette tentative de cloisonnement de l'esprit humaine et qu'il pourrait être une chose totalement inconnue, par exemple un océan en 5 dimensions, hauteur, largeur, longeur, spatiotemporelle et absolue. Il ne serait donc plus totalement linéaire et plat mais serait envisagé comme, non plus une étendue à traverser et où l'on se perd dans le brouillard de notre conscience et de notre dualité humaine (voilà pourquoi on ne trouve pas notre rivage solitaire).

Voilà ce qui fait que l'homme est unique. Il a son embarcation (système de croyances, de réflexes et comportement transmis génétiquement et par l'acquis de savoir), il y a l'océan (le monde comment il se le représente, c'est à dire duel et sans sens premier) qui doit être envisagé en cinq dimensions et il y a le brouillard au loin, c'est à dire les limites de sa compréhensions des choses.

Mais donc, comment dépasser sa dualité animale / humaine et envisager un monde en 5D ?
Je pense que pour en revenir dans le cadre du développement personnel, ou même de la vie en société, il ne faut pas voir les choses de la survie.
C'est exactement ce que je ressens quand je lis les conseils des coachs : "Ayez un langage corporel ouvert pour paraître rassurant !", "Ne soyez pas trop disponible pour une femme sinon elle va vous considérer comme acquis et vous fuir !"; "Ayez la tchatche, créez une dynamique sociale pour être validé !".
Tout ceci renvoie à la société, aux gens qui la compose et donc au monde sur lequel s'est bâti tous ces codes.
Dire ces conseils, c'est avant tout s'adapter à des vagues, à des tourbillons, des tempêtes... Bref à un monde plat et linéaire ou au final on se bride, on cache notre être, on survie.
Ce n'est pas tant de dire "préparez un programme sportif, agrandissez votre cercle social, ayez des ambitions, acceptez l'erreur et relativisez" qui va nous emmener vers notre rivage lointain. Ce n'est qu'une ligne de conduite (rappelez-vous la frontière conseil / ordre) qui va encore nous conditionner, tout comme la société !

Puisque l'on est dans un monde perçu en 4D (l'océan plat qui contient la société et tout ce que l'Homme voit et comprend du monde sans en saisir le saisir), l'objectif est de passer dans une dimension en 5D, c'est à dire se détacher de la perception basique des choses et de perpétuellement s'y adapter.
Il est clair qu'il nous est impossible de ne pas être relatif, c'est à dire de catégoriser le monde selon notre compréhension puis de nous y adapter faut d'en comprendre le sens réel (et là vous remarquerez que l'on se connecte à notre base animale, à savoir l'instinct de survie).
Bien que l'animal soit un ancrage à part entière du monde absolu (puisqu'il n'a pas la conscience d'être dans un monde), l'association humain-animal (donc l'être humain) est paradoxal comme expliqué plus haut.
Je ne pense pas que redevenir à l'état animal serait bénéfique puisque je pense sincèrement l'être humain est une évolution vers quelque chose d'autre, pas encore saisissable. L'humain est éveillé et je pense que c'est une bonne chose.

Malheureusement il ne comprend pas le monde puisqu'il est éveillé et qu'il survit grâce à sa part animal. Je ne pense pas qu'en la supprimant nous soyons mieux armé car nous aurions toujours désarmés et sans mode de protection. Le fameux instinct de survie.
Que faire donc ? Je pense que au-delà de l'acceptation de ce que l'on est et que ce monde nous échappe, et que tout ce qui nous enseigne nous tend vers un mode de survie et non à une ouverture de soi (ce qui est le but, le fameux rivage), il faudrait incorporer une dimension personnelle dans la 5D.
Nous sommes déjà en 4D, nous voyons en 3D (hauteur, largeur, longueur) et nous avons conscience de l'espace-temps (4D). Même si Einstein a prouvé la relativité du temps et que c'est une notion subjective (et que l'humain se l'approprie au quotidien et lui confère un caractère relatif) et il est pour moi une composante essentiel de la création et de la présence du monde. A mon avis, le temps dans son absolu est le socle de tout chose, le liant et le cocon.
Donc, vu que le monde a une cinquième dimension, l'absolu qui se complète au temps, ce qui veut dire qu'il est là sans besoin de support, de preuve, que trouver pour un être qui lui est là ouvert d'esprit, qu'il existe (et donc prouvé) par d'autres gens qui le regardent et par la confrontation qu'il a avec le monde ?
Veuillez noter que L'Homme regarde droit dans les yeux un monde qui a les paupières fermées.

Donc puisque l'être humain ne peut voir en fermant les yeux (puisque l'objectif est de le laisser éveiller), il faudrait intégrer une dimension semi-absolue.
Une dimension qui serait relative pour le monde absolu et partiellement absolue (n'oublions pas que ce qui est totalement absolue échappe à l'être humain) pour l'homme.
Ce serait un élément qui ne donnerait pas une compréhension et un éveil spirituel au monde, puisque celui-ci est totalement uni, paisiblement endormi, en retrait de toute tentative de compréhension, pur donc, mais quelque chose qui par effet retour sur la conscience humaine lui donnerait l'impression de triompher sur l'absolu, d'avoir quelque chose qui n'est pas dans sa notion absolu du monde.
Il s'agirait de considérer le monde comme un individu non humain et inatteignable, divin même (Dieu serait-il tout ?) et de se positionner dans une position de défi et de se dire que, même si le sens du monde en face de nous nous échappe, nous pouvons éprouver la satisfaction d'avoir un outil qui n'est pas dans le monde, qui est en nous et pas forcément saisissable et compréhensible par nous même. Combattre l'absolu par un (semi)absolu.
Semi car à la portée de l'homme mais totalement atteignable.

Il faudrait donc en dehors de toute tentative de survie (et se cantonner à un monde perçu en 3D) intégrer une dimension absolue, totalement spirituelle pour triompher de notre dualité et ainsi s'élever vers nos rivages lointains (soit l'équilibre et l'harmonie totale).
Et je pense que le seul outil qui pourrait nous guider c'est la foi, de n'importe qu'elle nature soit-elle (divine, spirituelle, ésotérique).
Peu importe du moment où l'on ne fait qu'un avec (et non s'accrocher sinon on serait encore dans la survie), qu'on l'accepte de sa part absolue et qu'on avance ensemble, même si ça demande du courage et qu'on ait parfois l'impression d'avancer en aveugle.

Ma proposition serait de se détacher des tracas du quotidien et des méthodes de survie que l'on nous enseigne ('prends du recul", "fuis-le !", "soit sociable", "connais toi toi même") et de laisser nos émotions et notre foi nous guider, de laisser la sensation, la voix intérieure nous guider loin des diktats vers ce qui nous semble plus juste et bon pour nous.
Vous remarquerez également qu'ici, les notions de justice et de bonté ne doivent pas être considéré comme relatives (à savoir "ça c'est bon mais ça c'est mauvais" comme un principe d'explication des choses par l'(in)compréhension humaine), mais comme un moyen simplifié de vous décrire ce qui va se passer, et ce au-delà de ma compréhension des choses.
Donc la foi nous permettrai de s'approprier suffisamment l'absolu pour rééquilibrer notre dualité et ainsi, être apaisé.
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  #4  
Vieux 15/10/2014, 11h40
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Euh, tu pourrasi nous faire une conclusion qu'on comprenne où tu veux en venir ???

Sinon j'ai bien aimé la première partie très poétique avec la mer.
Moins la comparaison avec l'animal. Tout le monde essaie de trouver ce qui nous différencie de nos cousins ancestraux mais cela me semble toujours raté.
Petite pique réthorique : l'Homme se pense supérieur notamment dans son intelligence.
Or l'intelligence selon la définition du Larousse est "la capacité à s'adpter à son environnement". Déjà l4homme adapte son environnement et pas l'inverse (ce que font les animaux) et de deux puisque l'humain détruit son environnement (pollution, nucléaire, etc), cela prouve de facto qu'il est la moins intelligente des espèces ^^
Si on finit dans une catastrophe environnementale ou nucléaire, on sera même bien la plus conne des espèces

à suivre
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  #5  
Vieux 15/10/2014, 16h06
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Ben ouais, tu veux dire quoi en fait?
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  #6  
Vieux 15/10/2014, 16h10
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Rien, il avait simplement besoin de sortir ça de sa tête, c'est un besoin impérieux pour lui qui est assailli par ses pensées, c'est sa soupape. Il a besoin de donner un sens aux choses, à la vie, à ce monde.

Le but n'est donc pas de débattre. De toute manière, c'est quasi impossible de suivre le raisonnement qui lui est propre.

En tout cas, on espère que ça lui a fait du bien!
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  #7  
Vieux 17/10/2014, 21h34
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C'est une réflexion philosophique que je me pose. On pourrait mettre ça dans développement personnel mais là encore je pense que personne ne comprendrait.

Barney a raison c'est une soupape sinon à force de trop cogiter je deviens instable, mon énergie baisse et mon excitation augmente.

Même si la réflexion est personnelle et que c'est un fil conducteur dans mon développement et la recherche de mon équilibre (faut dire que Sartre, Nietzsche et Camus m'ont énormément influencés), j'ai essayé d'avoir une approche philosophique.
Le but n'est pas de donner une solution mais d'apporter une ouverture d'esprit, si possible.
Je ne prétends rien.

Je ne sais pas trop ce qui est l'intelligence Don. C'est vrai que moi j'ai tendance à dire que les mots (et donc le langage) sont des cases auxquelles tu attribues une explication de ce que comprend l'homme du monde. Et que finalement un mot quand tu le détaches de tout, ça ne signifie rien.
L'intelligence ça peut être tout est n'importe quoi, ça peut être la capacité à se questionner, à être en empathie, à s'adapter...
J'aime le paradoxe que tu soulèves. Même sans parler d'intelligence (car ça reste abstrait comme notion), j'avoue qu'on se comporte comme des parasites. Quel est notre utilité ,

Bref là ou je veux en venir c'est que l'homme est un paradoxe en soi (animal et conscient), qu'il ne comprend pas un monde qui n'a pas de sens et qu'il veut absolument lui en donner un, ce qui est source de problèmes, d'incompréhensions, de questions existentielles ...
Et que la solution pour essayer de ne pas tout comprendre et de se sentir enfermé dans un monde vide de sens, pas adapté à nous, est de se tourner vers une dimension spirituelle (pas forcément religieuse hein).

@ Don : Qu'est ce qui nous différencie des animaux ? Bonne question, dur d'y répondre.
Et finalement nous ne serions pas si différent des animaux, qu'est ce qui nous confère une identité humaine (autre que biologique) ?
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  #8  
Vieux 17/10/2014, 21h50
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À mon sens rien ne nous en différencie.

La plupart des inventions humaines se retrouvent chez diverses espèces : les fourmis font de l'agriculture de champignons et de l'élevage de pucerons, certaines araignées volent, certains crustacés volent aussi dans les fonds marins, les oiseaux ont des chants mille fois plus riches et complexes que nos langages, les bonobos sont aussi pervers que nous, il y a une transmission de savoirs faire culturels chez certaines espèces (les félins apprennent à chasser avec leur mère, les singes et certains oiseaux utilisent des outils et se refilent les bons tuyaux...)...

Bref j'en oublie plein mais la liste est longue.
J'ai même assisté une fois à un deuil dans une bande de macaques.

Un autre paradoxe c.est que certains animaux arrivent à utiliser notre langage (perroquets, mainates, singes qui utilisent des boites à idéogrammes au cours d'études pour obtenir une communication complexe...)
Tandis que nous sommes incapables de déchiffrer leurs communications.

Je ne crois pas à l'absence de sentiments, de la dualité désir/crainte, ni à l'animal mécanique défendu par Darwin.

Je ne crois pas non plus à l'instinct, après tout un bébé humain pleure à la naissance pour expulser l'air de ses poumons et vivre, tout comme un bébé tortue Luth rampe vers la mer à la sortie de son oeuf.
Donc en fait l'instinct existe mais il n'est aucunement spécifique à l'animal.

Pour moi la question reste ouverte
Mais je pense qu'il faut chercher du côté de la sociabilité avant tout, notre docilité et notre capacité à croire, à reproduire des schémas sans les comprendre... Car le fondement des civilisations est beaucoup lié à ça....

Mais tant que l'homme se masturbera sur sa supériorité supposée, on ne trouvera pas !
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  #9  
Vieux 17/10/2014, 22h01
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Bref là ou je veux en venir c'est que l'homme est un paradoxe en soi (animal et conscient), qu'il ne comprend pas un monde qui n'a pas de sens et qu'il veut absolument lui en donner un, ce qui est source de problèmes, d'incompréhensions, de questions existentielles ...
Et que la solution pour essayer de ne pas tout comprendre et de se sentir enfermé dans un monde vide de sens, pas adapté à nous, est de se tourner vers une dimension spirituelle (pas forcément religieuse hein).
Es tu sûr que tu parles de l'Homme ici? Ca ne serait pas plutôt tes peurs ou tout du moins ta quête de sens que tu mets en scène ici?
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  #10  
Vieux 17/10/2014, 22h01
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Guismo33, pourquoi ne pas ouvrir un journal ?

Ça te permettrait de poser tes idées dans un espace personnel et en même temps de tracer une évolution sur ton fil de pensées.

Qu'en penses tu ?


Jack '
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Mon Journal : Détresse Intime - Journal de Jack Beauregard
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