Citation:
Envoyé par Illidan Stormrage
--->maeth (réponse au 1er message): Ce que tu dis est assez sensé je trouve. (D'ailleurs, je ne lui ai jamais parlé de maths/info , à l'exception de 2-3 trucs vraiment incompréhensibles pour les personnes lambda en prépa (De toute façon, en maths on ne fait pas grand chose en prépa...) Justement, chacune de mes conversations avec elle était excellente, on ne faisait presque que "rêver", comme tu dis. Par contre, pour ce type de conversation, l'absence de clowns (et d'autres personnes tout court) à >20 mètres à la ronde est nécessaire.
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Salut La Tempête des espaces vectoriels nilpotents en colère parce qu'elle a mal aux dents !
Merci de ton compliment.
Pour en terminer avec l'anonymat de ce forum:
Je suis un papa de 27 ans, qui a fait ses 2 ans de prépa il y a presque 10 ans (apparemment je suis moins un méga-man des maths que toi, même si j'adore ça, je ne trouvais pas ça trivial tout le temps et puis j'ai raté de peu Supélec alors que toi tu m'as l'air parti pour l'ENS ULM)
D'ailleurs je viens de me faire embaucher dans une boite d'info, il y a plein de matheux qui me font un peu penser à toi.
J'ai commencé par être assez timide et ne pas trop savoir parler aux filles, j'avais peur d'oser parler tant que je n'étais pas seul avec elle.
J'ai passé des années de ma vie à attendre le bon moment.
Le moment parfait.
Pour tout.
On appelle ça la zone de confort.
99,99% des êtres humains restent dans leur zone de confort toute leur vie et n'en sortent que lorsqu'ils en sont forcés par la vie, ou lorsque leur vie est tellement dure, pire que la mort, que leur inconscient les poussent à sortir de leur zone de confort, à repousser leur limite et à affronter, puis transcender la peur.
Ce fut mon cas.
Et depuis je continue, sur le chemin, à travers la peur, en regardant vers la lumière de l'amour.
Simplement, dans ton cas, et dans tous les cas, toujours:
les ennemi ce ne sont pas les clowns, mais l'ennemi c'est toi.
Tu es ton propre ennemi.
Un vieux proverbe africain dit:
Si il n'y a pas d'ennemi intérieur, les ennemi extérieurs ne peuvent pas nous faire le moindre mal.
La limite que tu t'es toi même imposée:
Citation:
Envoyé par Illidan Stormrage
Par contre, pour ce type de conversation, l'absence de clowns (et d'autres personnes tout court) à >20 mètres à la ronde est nécessaire
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Est-ce ces ennemis qui t'empêchent réellement de profiter plus longtemps, plus facilement, et plus souvent avec cette fille ?
Ces clowns qui t'empêchent de mettre ton plan à exécution ?
Ton plan ?
Quel plan ?
C'est vraiment ca l'important ?
Et puis ca ne fonctionne pas.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que tu CROIS que tu ne peux pas avoir de moments magiques avec cette fille lorsqu'il y a des gens autour.
Faisons simple, la vie n'est pas constituée que de moments parfaits, de moments qui correspondent pile à nos attentes, à nos envies, à la perception et la vision du moment parfait tel qu'on l'imagine.
Tu peux soit continuer à passer ton temps à regarder cette fille pendant des heures pendant que les types lui parlent de tee-shirt et de sieste pour espérer capter de temps en temps un sourire,
et tu peux revenir sur ce forum en cherchant des réponses que personne ne va te donner.
Ou tu peux aussi commencer à agir.
A sortir de cette zone de confort.
A repousser tes limites.
A faire ce truc que tu n'as pas envie de faire.
Parce que plus que les kholles/colles, plus que les espaces vectoriels et la prépa/ la vie c'est ça aussi:
Faire des trucs qu'on a pas envie, qu'on aime pas faire, pour obtenir des trucs qu'on aime et dont on a envie.
De plus, c'est seulement lorsque tu commenceras à arrêter de considérer ces types comme des ennemis...
...Lorsque tu comprendras que l'ennemi est en toi, c'est cette voix intérieure qui n'arrête pas de te répéter à quel point ces mecs sont ridicules, sont des clowns, n'arriveront absolument à rien avec cette fille...
A quel point ils te font perdre ton temps, à quel point la vie est moche, à quel point ca serait mieux si ils n'existaient pas, à quel point ca serait mieux si vous disposiez à chaque pause de 20 min de conversations rien qu'à vous 2 et que les autres resteraient à 20 m pour vous laisser une bulle physique de rêve rien qu'à vous...
Oui mais ce n'est pas le cas.
Parce que c'est ça la vie.
Alors il faut faire avec.
D'ailleurs je vais t'expliquer maintenant pourquoi cette fille te sourie.
Cette fille ne te sourie pas parce qu'elle te kiffe lorsque ces types lui parlent de sieste.
Cette fille te donne une chance à chaque sourire.
Une chance d'intervenir,
une chance de rentrer dans la discussion pour parler de sieste avec C-0, de tee-shirt avec C-2 et de faire rien avec les 2 autres.
Cette fille te donne une chance de:
(1). te rapprocher d'elle physiquement à travers une communication sans intérêt avec tes camarades de classe (ce ne sont pas tes ennemis, ce sont tes camarades)
(2). écouter ces types et comprendre pourquoi ils n'ont rien d'intéressant à raconter, puis commencer à changer de sujet en douceur et leur donner quelque chose d'intéressant à écouter
(3). démontrer toutes ces qualités que tu possèdes déjà: communicant, tolérant, sympathique, intéressant, drôle, magique, passionnant, leader, esprit d'équipe etc....
Cette fille te donne tellement parce ce simple sourire !!
Tu as tellement de potentiel de faire des trucs extraordinaires pour toi, pour elle, et pour eux en parlant avec eux et avec elle.
Franchement c'est une situation méga-positive !!
Moi à ta place, je saisirais ma chance immédiatement, et je les introduirais tous dans mon histoire.
Je leur demanderai d'imaginez....
Imaginez ces polo rouges des sup... Ces sup qui sont un peu comme nous finalement...
... Toujours en train de faire des kholles, de parler de maths...
Et puis le week end, quand ils rentrent chez eux, ils rêvent...
Ils rêvent comme nous, içi...
... ils rêvent d'autre chose...
... ils revent de voyages sur des iles paradisiaques...
... ils rêvent qu'ils prennent l'avion avec un sac à dos, du courage, et plein d'espoirs....
... et les voilà qui atterrissent sur cette ile, entourée de cette mer si bleue, ce soleil si chaud, et ce ciel clair, lumineux, sans nuage....
... Et là tout le monde est souriant, des gens hyper sympa, bronzés qui font la cuisine dans de grandes marmites...
... Ca sent les épices...
... Ces épices indiens qui enivrent les sens...
Et puis il y a ces spectacles...
Devant les temples exotiques, emplis d'encens...
De l'encens qui calme, qui relaxe, on se sent bien....
... Bien en regardant des derviches tourneurs...
Vous savez ce que c'est des derviches tourneurs ?....
Ils tournent au rythme d'une musique saccadée qui emporte dans une sorte de trans...
Tout le monde est en trans...
Les spectateurs et puis les derviches qui tournent, tournent... avec cet encens...
Un peu comme ces serpents qui dansent en écoutant ce son de cette flute...
Cette flute qui sonne sinueusement dans nos oreilles et qui nous fait voyager tous ensemble...
Ensemble dans des mondes imaginaires, toujours ensoleillé, des mondes ou tout est possible...
Des mondes ou nous redécouvrons de vieux temples oubliés et tous les gens différents se comprennent et s'entendent, pour reconstruire ensemble le monde de demain....
Demain...
Demain... ou nous reviendrons ensemble...
Ensemble pour repasser cette kholle avec cet examinateur...
Cet examinateur qui nous aide quand nous ne parvenons pas à résoudre ce problème d'espace...
Un espace infini...
infini plein d'étoiles et de galaxy...
infini et fini parce que quand la cloche sonne il faut rendre un résultat...
Un résultat fini pour un espace infini...
Et si la perfection de l'infini n'était pas possible à atteindre dans notre monde fini...
Et si tout ca n'était qu'un vaste monde de l'infini que nous percevons seulement et simplement à l'aide de notre cerveau humain...
Notre cerveau fini...
Et si la réponse était d'accepter d'être fini face à l'infini...
Et si il suffisait d'accepter, de pardonner et de vivre...
Tout simplement...