Technique de drague très borderline
Bonjour players, je vous poste un "pseudo-article" sur une technique assez borderline, voire franchement limite, mais qui a plu à Selim et Maxx, à qui j'ai soumis ce texte au préalable. Pas plus de blabla, voilà la copie que j'ai envoyé à nos "profs" : vos avis m'intéressent également.
Warning warning: je vous présente ici une «technique» franchement borderline, pour ne pas dire plus. A vrai dire, elle est même éthiquement très discutable, mais les résultats engendrés au regard de sa simplicité d’exécution me poussent à vous en faire part: chacun n’y trouvera pas son compte, certains crieront au scandale, Maxx et sa team me banniront peut-être de toute publication sur Artdeseduire, mais le sentiment d’appartenir à une communauté c’est aussi prendre ces risques pour partager ce qui a pu marcher par le passé, et certainement lancer quelques débats qui ne peuvent que tous nous faire avancer.
1/ Je vous ai prévenu..
.. et je vous préviens une fois de plus: ce qui suit ne plaira pas à tout le monde. Un très bon ami à moi, quadragénaire plus qu’à l’aise avec la gente féminine m’a un jour confié ce que je m’apprête à vous dire, et je vous avoue que sur le moment je n’y ai pas cru une seule seconde, et même après en avoir vu les résultats cela restait parfaitement irréel. «A un moment de ta conversation avec elle, tu la traites ‘’d’espèce de pute’’, c’est tout». Dit comme ça, à froid, ça laisse perplexe, ça fait même rire tellement c’est gros. Quand le bonhomme ressort des bars une femme à son bras plusieurs week ends d’affilée, ça ne fait plus rire du tout. Parce que c'est énorme. Parce qu’on se dit tous qu’une fille qui se voit dénommée de la sorte ne peut qu’abandonner un tel goujat. Ce qui arrive, mais bien moins souvent que notre logique voudrait nous le faire croire.
2/ Contre-indications
Donc en bon padawan, je me suis mis en tête d’utiliser cette recette. Premier essai: une gifle. Le maitre est alors intervenu: «Pas comme ça» A l’époque, je ne connaissais rien, mais vraiment rien de rien au game ni à ses règles. Les notions de dynamiques sociales ou de confort m’étaient parfaitement étrangères. Et justement, avoir instauré un certain confort avec notre interlocutrice est primordial. Le mot «pute» engendre toujours chez les filles des sentiments assez virulents, voire sanguinaires. Et quand on vient d’obtenir juste son prénom et son âge, lâcher une telle bombe n’est pas recommandable. Autant essayer d’emprunter 3000€ à son nouveau voisin deux jours après avoir emménagé: demandez-lui d’abord du sel. Leçon retenue.
Deuxième essai: «Non mais casses-toi connard» . Intervention du maitre: «Pas comme ça» Dans la tête des femmes, le mot pute est peut-être la pire des insultes, et on sait tous qu’insulter une femme ne la rapprochera absolument pas de notre lit. Ici se niche la deuxième recommandation: JAMAIS en réponse à un sous-entendu sexuel, et JAMAIS en réaction à un compliance test raté. JAMAIS en lieu et place d’un «saleté», «p’tite peste» ou «méchante»: ceux-là passent pour des taquineries pas bien méchantes, alors que notre «espèce de pute», dans ces cas de figure, sonne clairement pour une insulte parce qu’on a pas eu ce qu’on voulait. Leçon retenue.
3/ Utilisation
Avant toute utilisation, il faut une certaine préparation. Souvenons-nous: le mot «pute» est un fantastique déclencheur d'agressivité féminine, surtout lorsqu'elle se sent visée. Et là, clairement, elle se sentira visée. Lâcher ça, c'est tenter une attaque et risquer de se faire prendre en contre. Si là, votre défense n'est pas au point, votre gardien se verra fusillé. Coup de sifflet final, pas de prolongation.
Le but, c'est de lui faire comprendre que ce que vous venez de dire n'est en rien une insulte. Là, c'est purement votre capacité de conviction qui joue. Mon pote la jouait de cette façon « Mais je ne t'ai jamais traité de pute, je t'ai dit ''espèce de pute'', c'est totalement différent. Si j'avais véritablement voulu te traiter de pute, ça aurait été bien plus gore que ça. Pense bien que je n'aurais pas pris ce ton-là, et j'aurais dit ''sale'' ou ''grosse'' au lieu de ''espèce de''. Sérieux, tu me vois, ici et maintenant, te faire passer pour une prostituée? Loin de moi cette idée»
Bref, à cet instant il faut lui mettre dans le crâne que vous n'avez pas dit «Véronique, tu es une femme qui couche pour de l'argent» Quand j'utilise ça, je sors souvent: «Quand je dis ''Oh bâtard'' à un pote, ce n'est pas pour évoquer sa naissance illégitime ou pour le traiter de pain de 250 grammes...» Ca arrache en général quelques sourires salvateurs. D'où la seconde contre-indication : ce n'est pas une insulte, donc à ne pas utiliser là où il pourrait il y avoir une insulte.
Alors quand? Et bien, là est la simplicité de l'affaire: une fois le confort instauré, absolument n'importe quand.
«Il est bon, tu as bien choisi ton cocktail, EDP»
«T'es une fille cool, EDP»
«Sinon, hier ma grand-mère elle a mangé une pomme, EDP»
Comme un poil crânien dans le potage. Mieux encore : à utiliser en mode Push/Pull. La seule vraie contrainte, c'est d'être prêt à batailler verbalement derrière.
4/Mais pourquoi?
Pour plusieurs raisons, et c'est peut-être là le plus important dans l'utilisation de cette phrase.
_ Premièrement, vous allez directement la placer dans un débat que vous avez choisi, que vous avez lancé : c'est vous qui avez la maitrise de la frame. Si en plus vous réussissez à lui faire admettre que ce n'est pas une insulte, vous l'aurez alors totalement plongé dans votre réalité, votre vision.
_ Deuxièmement, l'ascenseur émotionnel : vous allez l'énerver, la faire voir rouge pendant quelques instants, avec une telle phrase. Elle va monter sur ses grands chevaux, faire la fille outrée : n'oublions pas que les émotions sont essentielles dans le game, et un débat dans lequel elle est totalement engagée vaut mieux que lui demander si elle préfère le thé ou le café.
_ Troisièmement, ce débat justement: ce n'est pas banal de discuter sur le degré d'acceptation d'un ''espèce de pute'' lâché comme ça. Toujours se démarquer de la concurrence...
_ Quatrièmement, la suite de la discussion. Vu que vous lui avez fait accepter qu'EDP n'est pas une insulte mais juste une petite pique anodine, cela devient dans votre arsenal un NEG utilisable pour tout et n'importe quoi. Elle vous chambre sur votre chemise à fleurs? EDP. Elle vous pique votre siège? EDP. Elle est fan de Christophe Mal Fait? C'est une musique d'EDP. (Ne nous fâchons pas sur la musique, messieurs..) Et ce Neg devient presqu'une private joke entre vous, vu que ce débat elle ne l'a eu qu'avec vous...
_ Cinquième et dernièrement, la sexualisation. Même si elle a admis l'idée que vous ne l'insultez pas en disant ça, le mot ''pute'' reste chargé de connotations sexuelles, et chaque réutilisation de cette private joke, associée à un regard joueur (pas malsain ni libidineux), sera un pas de plus dans le registre sexuel qui nous fait souvent défaut
Variante plus soft : j'ai également tenté de lancer le débat sans justement lui dire frontalement «espèce de pute» :
«Si un mec te traite d'espèce de pute, comme il traiterait son pote d'enfoiré ou de bâtard, tu le prends comment?»
c'est une façon de faire qui fonctionne aussi, mais on perd totalement l'ascension émotionnel que provoque la phrase directe : la demoiselle est donc généralement plus rationnelle en défendant ses idées, moins dominée par son cerveau émotionnel : je trouve du coup plus difficile de lui faire admettre notre point de vue. Mais la suite fonctionne de la même façon.
5/ Mise en garde et conclusion
Comme pour toute technique, la calibration sera essentielle à la réussite du game. Même une fois private jokisé, le EDP reste comme le sucre dans le café: à bonne dose c'est efficace, un peu trop c'est la grimace, beaucoup trop c'est dégueulasse.
Ma dernière petite réflexion par rapport à ce sujet sera de dire que cette technique convient bien aux débutants (je l'ai utilisée à une époque où je n'avais pas la moitié d'une notion de séduction sous la main) : le seul gros effort est de lui faire admettre votre frame, le début et la suite coulent presque de source. Et surtout, avec l'allure d'un débutant, on ne suscite pas vraiment de méfiance de la part des filles : pourquoi ce gars d'apparence si inoffensive me traiterait de pute gratuitement? La faire entrer dans le débat sera peut-être plus facile que pour un mec typé bad boy dragueur très sûr de lui qui pourrait en fait envoyer bouler n'importe quelle fille.
Voilà, c'est fini. J'ai bien conscience que je peux me faire fustiger par tout le monde après ça, mais si ça a déjà marché, 'y a aucune raison pour que ça ne refasse pas effet. Vos retours m'intéressent. Avez-vous aussi des stratégies très borderlines comme ça?
Birds.
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