Je suis plutôt d'accord avec Plisken...
J'ai d'ailleurs une petite théorie à ce propos : pensez-vous que, si les gens se séparent de plus en plus souvent, c'est par ce qu'ils ne font pas la différence entre OI et amour ?
Certes, on peut objecter que la morale a changé, que le divorce a évolué etc..., mais cette absence de différence se serait-elle pas au moins une cause ?
Si l'on prend la définition même d'un OI, il s'agit d'une "obsession maladive envers une target"... Il y a donc derrière ça une idéalisation que l'on fait nous même de la personne.
L'amour à mon sens a une portée tout à fait différente. En effet, il s'agit d'une acceptation totale de l'autre, de ses qualités, mais aussi de ses défauts.
La littérature fantastique a d'ailleurs exploré en profondeur cette problématique à propos du philtre d'amour.
Peut-on créer l'amour ? Non selon la plupart de ces romans/essais philosophiques.
On peut certes créer de l'attirance par des hormones, endorphine etc...
Cependant, on ne peut forcer les gens à accepter l'autre pour ce qu'il est... Le philtre d'amour pourrait donc créer l'OI, mais pas l'amour.
Donc pour répondre à la question posée, non, à mon avis, l'amour n'est pas 2 OI. Certes, l'OI peut évoluer en amour si les protagonistes finissent par s'accepter et de détruire les illusions qu'ils se sont faits sur la personne. C'est d'ailleurs ce qui se passe au début de toute relation. Seule la capacité d'accepter l'autre tel qu'il est peut permettre à un couple de survivre...
La question est très intéressante, et je n'en suis qu'au début de ma réflexion. Mais mes idées me plaisent bien, ça me permettrait d'emboiter quelques pièces du puzzle, qui une fois complet, répondrait à la question : pourquoi certaines personnes s'aiment jusqu'à la mort, et d'autres divorcent/se séparent au bout de quelques mois/années de vie commune...
Bon, trêve d'autosatisfaction
Tout ça pour dire que si tout le monde regardait le site d'ADS et comprenait la différence entre OI et amour, peut-être y aurait-il moins de mouchoirs utilisés, et moins d'antidépresseurs avalés