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Voir la version complète : Me defaire de ce bloquage m'empêchant d'aborder - vos avis sur ma situation.


Aristagoras
22/05/2022, 00h32
Me défaire de ces blocages m'empêchant d'aborder - vos avis sur ma situation.


Salut à tous,

Inscrit sur le forum depuis quelques semaines, je viens de me présenter dans la section adéquate.

Ayant lu pas mal d'articles sur le site AdS (ainsi que des discussions sur le forum), notamment dans le cadre d'un intérêt pour le développement personnel, je me décide -enfin- à aborder ici ma situation, qui se caractérise par un important blocage dès lors qu'il s'agit de passer à l'action.
En effet, les relations que j'ai eues depuis que je suis lycéen ont été (à une seule exceptions près), le résultat d'une détermination forcenée des filles en termes d'IOI, jusqu'à ce que je décide enfin à me réveiller et à agir.

Voici donc un récapitulatif des faits afin d'éclairer mon propos:

-Années lycée: deux copines durant cette période. Dans les deux cas, ce fut le résultat d'un intérêt initial de leur part à mon égard, et il a fallu que des potes m'incitent à me bouger le cul afin que le jeu de regards et autres IOI qui duraient depuis des semaines m'amènent à oser y aller et à leur parler.

-Premières années d'études supérieures: étudiant en fac, je ne peux pas dire que la situation ait beaucoup évolué, et ce alors que j'ai quitté le cocon familial dans le cadre de mes études.
Je parviens cependant, à l'âge de 20 ans, à faire preuve de proactivité en allant parler à une étudiante étrangère qui vit dans la même résidence étudiante que moi. En effet, dans le contexte d'une soirée étudiante, j'ai trouvé le courage d'aller discuter avec elle (on avait fait un pari avec mes potes), et j'ai terminé la soirée à ses côtés en parvenant à la KC. Cela marquait le début d'une relation de quelques mois, à l'occasion de laquelle j'allais cesser d'être puceau.

Peu de temps après, je suis retombé dans mes travers, en passant à côté de deux opportunités avec des étudiantes qui habitaient elles aussi la même résidence, et qui m'envoyaient de nombreux IOI (regards/sourires appuyés et réguliers, compliments à outrance, fait de chercher à se rapprocher physiquement de moi ...).

Fin du cycle d'études supérieures: au cours de mes dernières années d'études, le même schéma se poursuit. Alors que j'ai plusieurs opportunités avec des filles qui fréquentent les mêmes amphis et les mêmes BU que moi (IOI suivants: jeux de regards, s'installer systématiquement en BU afin de me fixer avec de temps en temps un sourire appuyé ...), je ne trouve toujours pas le courage d'agir et d'aller leur parler.

Une fille de ma promo, une belle blonde (HB7), me répète ce numéro avec insistance durant des semaines, allant même jusqu'à me trouver sur FB afin de m'ajouter alors que je ne lui avais jamais adressé la parole et que nous n'avons aucun ami en commun. A cette occasion, l'un des mes potes me pressait de me bouger le cul et d'arrêter de tergiverser en me demandant si "j'attendais qu'on me mette un feu de circulation devant ma tronche et que celui-ci passe au vert pour y aller ?".
Après des semaines, je trouve donc le courage d'aller lui parler en BU, afin de lui proposer d'aller boire un verre, et ce fut le point de départ d'une relation d'un an et demi. J'ai à l'époque 22/23 ans, et il s'agit de la dernière fille avec qui j'ai eu une relation.

En tout cas, dans chacune des situations ayant fait l'objet d'une opportunité réelle avec une fille, c'est systématiquement le même schéma qui se répète dans ma tête: être satisfait de savoir que je peux plaire, en tirer de la gratification personnelle, s'imaginer des situations agréables et positives si je donnais suite aux IOI, puis être assailli par la crainte d'y aller de peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être aussi "bien" qu'elle peut peut-être se l'imaginer, de me faire des films quant aux IOI ...

Après les études: après la fin de mes études, je trouve un boulot alimentaire en attendant mieux, et au bout de quelques temps, s'ouvre une longue période de deux ans durant laquelle je suis complètement à la cave, m'obligeant à retourner vivre chez mes parents, et marquant une forme de déchéance totale (prise de poids me faisant passer dans la catégorie "grassouillet", perte d'estime personnelle, problèmes d'ordre psychologique, début d'alcoolisme ...).
Je suis alors un tel déchet qu'il n'est plus question d'IOI de la part de filles, et la séduction est alors le cadet de mes soucis.

La renaissance: après avoir eu le courage d'aller évoquer mes soucis avec des médecins, je parviens petit à petit à regrimper la pente. Et c'est un psychiatre qui m'évoque pour la première fois la question du développement personnel.
Parvenant à affronter et à surmonter petit à petit les difficultés créées par ma situation, j'entreprends un projet de reprise d'études (passage d'un nouveau master afin d'enrichir mon cursus et préparation des concours de l'enseignement). Je me lance dans la lecture d'articles, d'ouvrages, etc, portant sur le développement perso, et c'est à cette occasion de que je deviens un lecteur assidu d'Ads et de son forum.

Trouvant un petit boulot à mi-temps afin de faire bouillir la marmite, je deviens un homme nouveau, très dynamique et investi dans la réussite de son projet. Ancien sportif (foot pratiqué à bon niveau jusqu'à mes 18 ans), je deviens un pratiquant assidu de marche et de course à pied, perdant ainsi la bouée et le double-menton qui étaient apparus au cours de ma période de déchéance, et développant un corps très "sec", que je conserve encore aujourd'hui (visage et corps fins, ni gras ni musclé, 70kg pour 1,78m).

Durant cette période couronnée de succès (master d'archéologie obtenu haut la main, et reçu du premier coup et avec de très bonnes notes au Capes d'histoire-géographie, le tout en préparant en solo), et en dépit d'obligations professionnelles ne me permettant pas d'assister à beaucoup de cours, je m'organise de façon à pouvoir bosser au mieux en BU. Et dans ce cadre là, et alors que je suis plus âgé que la moyenne des étudiants qui m'entourent, je reçois à nouveau des IOI de la part de filles. L'une d'entre-elles (une HB7), que je ne connais absolument pas et qui n'étudie pas du tout les mêmes domaines que moi, fait en sorte de se retrouver à la même table que moi, me bouffe du regard, fait tomber sa carte d'étudiante sur ma place "sans faire exprès", échange avec ses copines en me regardant, etc, durant des mois.
Mais là encore, je me retrouve totalement bloqué, alors qu'elle me plaît réellement, et le fameux schéma bloquant décrit plus haut m'empêche totalement d'aller au-delà d'un jeu de regards.

La période actuelle:devenu prof d'histoire-géographie en lycée, j'exerce un métier qui me plaît, au sein d'une équipe pédagogique avec laquelle je m'entends très bien et qui m'apprécie tant humainement que professionnellement.
Je suis vu comme quelqu'un de très avenant, sociable, cultivé, avec qui les collègues de tous âges apprécient discuter.
Niveau femmes, deux collègues cougars (profil quadragénaires divorcées) plutôt jolies m'ont ouvertement dragué, et une collègue plus jeune que moi m'envoie des IOI depuis des semaines, le dernier en date étant un "tu pourras venir dormir chez moi si tu passes dans cette ville où j'habite car tu as beaucoup de route pour rentrer chez toi" (un collègue me dit alors "mais putain, t'attends qu'on te dise d'y aller dans un haut-parleur ou quoi ?"). Et malgré cela, je n'arrive pas à me défaire de ce foutu mécanisme limitant qui m'empêche d'agir, sur le modèle de ce que j'ai déjà décrit plus haut.


Conclusion et esquisse de solutions: A 33 ans, et alors que je suis à priori quelqu'un d'épanoui et de bien intégré professionnellement, je n'ai pas réussi à me défaire de ce foutu cycle de pensées limitantes (expliquées par une forme "d'overthinking" et de perfectionnisme exacerbé ?).
Dans mon entourage familial, amical, professionnel, on me bassine régulièrement avec le caractère "étonnant" de mon célibat.
Plus le temps file, et plus j'ai la sensation de passer à côté de quelque chose, et ce alors que je comprends tout à fait le mécanisme bloquant à l'oeuvre. Et j'aimerais maintenant vraiment casser cet espèce de plafond de verre psychologique qui m'empêche totalement de m'épanouir dans le domaine de la séduction et ce alors que des opportunités réelles existent.


A l'issue de ce long pavé (que j'avais besoin d'écrire ...), certes décousu, je serais ravi de pouvoir lire des avis ou des conseils concernant cette situation, et de savoir si certains parmi vous ont pu connaître une situation proche et su la surmonter.

Merci d'avance pour vos réponses.

Aurélien.

KevBull
22/05/2022, 00h59
Pas tout lu mais passe en mode robot.
Applique des trucs simples, un pas en avant tu date.
Un autre pas en avant KC, un autre, FC.

Puis recommence.

Aristagoras
22/05/2022, 09h48
Pas tout lu mais passe en mode robot.
Applique des trucs simples, un pas en avant tu date.
Un autre pas en avant KC, un autre, FC.

Puis recommence.

Merci pour ta réponse.

C'est effectivement ce qui a fonctionné les trop rares fois où je me suis décidé à me bouger le derrière et à agir quand une situation se présentait.

Une fois l'action amorcée, l'expérience a prouvé que je savais me détendre face à la situation et gérer la suite.
Mais c'est le démarrage qui me semble hyper compliqué, et vers lequel je n'arrive pas à aller (encore une fois en dehors des très rares exceptions évoquées).
Et j'ai parfaitement conscience que tous ces blocages ne sont que dans ma tête qu'il "suffit" de me lâcher pour progressivement faire exploser le plafond limitant.

Le pire, c'est que je donne l'image d'un type ayant une grande confiance en lui et n'ayant aucune difficulté à aller parler aux autres et à s'intégrer à un groupe.
Et dans le cadre de ma "renaissance", j'ai développé par le sport et la lecture, un mental d'acier et une conviction importante dans mes qualités et dans mes capacités, que je sais mettre à profit dans différentes situations de la vie.
Et il est maintenant grand temps de franchir le Rubicon et de convertir ce "capital confiance" ou "capital bien-être" en "capital courage en matière de séduction" .

J'aurais demandé s'il existait des bouquins de développement perso ou de pros de la séduction traitant des impasses psychologiques et de la manière de le surmonter, mais je sais pertinemment qu'à mon stade, c'est surtout sur le terrain qu'il faut aller et enfin passer la première, avant d'accélérer progressivement.

Aristagoras
22/05/2022, 09h53
Ah, si un modérateur passe sur ce topic, est-ce qu'il serait svp possible de modifier les horribles coquilles présentes dans le titre du topic (remplacer "defaire" par "défaire" et "bloquage" par "blocage" :o:D ... ces vielles fautes d'inattention) car j'arrive à éditer le corps du message mais pas le titre du topic :D ...

Merci par avance.

Freaky-friday
22/05/2022, 10h48
Hello l’ami. J’avais écrit un post dans un autre topic mais qui s’applique aussi assez bien à ton cas.
https://forum-seduction.artdeseduire.com/s-o-s-aide-perso-posez-vos-questions/99419-comment-se-faire-pardonner-par-sa-copine-post1172177.html#post1172177

Lis le, puis fait le lien avec ta vie dans le domaine de la séduction. (Ou en général)
Ces passages notamment.

[B][COLOR="Blue"][SIZE="2"]
-Années lycée: deux copines durant cette période. Dans les deux cas, ce fut le résultat d'un intérêt initial de leur part à mon égard, et il a fallu que des potes m'incitent à me bouger le cul afin que le jeu de regards et autres IOI qui duraient depuis des semaines m'amènent à oser y aller et à leur parler.

-Premières années d'études supérieures: étudiant en fac, je ne peux pas dire que la situation ait beaucoup évolué, et ce alors que j'ai quitté le cocon familial dans le cadre de mes études.
Je parviens cependant, à l'âge de 20 ans, à faire preuve de proactivité en allant parler à une étudiante étrangère qui vit dans la même résidence étudiante que moi. En effet, dans le contexte d'une soirée étudiante, j'ai trouvé le courage d'aller discuter avec elle (on avait fait un pari avec mes potes), et j'ai terminé la soirée à ses côtés en parvenant à la KC. Cela marquait le début d'une relation de quelques mois, à l'occasion de laquelle j'allais cesser d'être puceau.

Fin du cycle d'études supérieures: au cours de mes dernières années d'études, le même schéma se poursuit. Alors que j'ai plusieurs opportunités avec des filles qui fréquentent les mêmes amphis et les mêmes BU que moi (IOI suivants: jeux de regards, s'installer systématiquement en BU afin de me fixer avec de temps en temps un sourire appuyé ...), je ne trouve toujours pas le courage d'agir et d'aller leur parler.

Une fille de ma promo, une belle blonde (HB7), me répète ce numéro avec insistance durant des semaines, allant même jusqu'à me trouver sur FB afin de m'ajouter alors que je ne lui avais jamais adressé la parole et que nous n'avons aucun ami en commun. A cette occasion, l'un des mes potes me pressait de me bouger le cul et d'arrêter de tergiverser en me demandant si "j'attendais qu'on me mette un feu de circulation devant ma tronche et que celui-ci passe au vert pour y aller ?".
Après des semaines, je trouve donc le courage d'aller lui parler en BU, afin de lui proposer d'aller boire un verre, et ce fut le point de départ d'une relation d'un an et demi. J'ai à l'époque 22/23 ans, et il s'agit de la dernière fille avec qui j'ai eu une relation.
.

Tu as déjà assez lu, tu sais très bien ce qui te reste à faire maintenant.
Tu dois juste arrêter de réfléchir et sauter.
Pas à pas, petit à petit.

Courage à toi.

Aristagoras
22/05/2022, 11h11
Merci pour ta réponse Freaky.

L'analogie avec le saut en parachute résume effectivement toute la situation.

A moi donc d'ajuster le tir et d'aborder la séduction avec un état d'esprit conquérant et axé sur la volonté de passer avant tout un bon moment, quel que soit le scénario.

Freaky-friday
22/05/2022, 11h57
Merci pour ta réponse Freaky.

L'analogie avec le saut en parachute résume effectivement toute la situation.

A moi donc d'ajuster le tir et d'aborder la séduction avec un état d'esprit conquérant et axé sur la volonté de passer avant tout un bon moment, quel que soit le scénario.

Voila. Et je dirais même, pour ma part, un état d’esprit d’enfant.

Un jour alors que je jouais à spiderman sur ps4, j’ai été choqué par mon neveu de 4 ans qui sous mes yeux a tapé une roue quasi parfaite en quelques eessais en en imitant le gars à l’écran. Le mouvement était beau et fluide, on aurait dit spiderman lui même. J’étais en mode « wtf qui lui a appris ça ?»

Et puis je me suis mis dans sa tête quelques secondes.

« Je trouve spiderman trop cool, je veux faire comme lui. »

Point. Rien de plus rien de moins. C’est simple dans la tête d’un gamin.

Pas de « je vais m’éclater la gueule sur me sol si je rate ». Pas de « j’aurais l’air ridicule, mon oncle va se foutre de ma gueule. » Pas de « J’ai pas les capacités physiques/ mes muscles ne sont pas assez développés pour faire comme lui ». Pas de « spiderman n’existe pas »

En bref, la vie n’a pas encore eu le temps d’encrer en lui des pensées limitantes. Le gars veut faire un truc, il se pose pas de question, il le fait point.

Maintenant il a 5 ans, je tends les bras vers, lui légèrement accroupi, il cours vers moi attrape mes mains et tape un salto arriere en appuyant son pied sur mon torse.

Aristagoras
22/05/2022, 12h27
Voila. Et je dirais même, pour ma part, un état d’esprit d’enfant.



Excellent exemple encore une fois.

Le monde dans lequel on a grandi est en partie fondé sur un principe de précaution galvaudé et mal compris, qui mène à assimiler à tort progression vers le statut d'adulte et aversion exacerbée pour le moindre risque. Aversion à laquelle échappe donc, comme tu l'expliques bien, la psychologie d'un enfant.
Et tout cela a pour conséquence d'amener nombre de gens à considérer des trucs tout simples de la vie comme des montagnes infranchissables.

Bon, maintenant que j'ai compris la théorie, faut aller sur le terrain et mettre tout cela en pratique :D !

Mr. Kong
26/05/2022, 09h44
Salut,

Ton problème se nomme overthinking
Le médicament est la spontanéité dans l’action

Concrètement faudrait que tu prennes un abonnement à la piscine et que tu t’entraines à sauter dedans tous les jours, sans rien tremper avant.


———

Pour le reste ton besoin actuel serait de bricoler un programme de Confort Zone Crushing

Jour 1 : demander l’heure ou ton chemin à des mamies dans la rue
Jour 2 : demander des conseils sur des vêtements à une vendeuse hyper bonne
Jour 3 : prendre le train déguisé en Zorro
Jour 4 : aborder une inconnue qui te plait dans un endroit random

Etc etc etc

Je schématise jusqu’à la caricature hein, mais je t’ai donné tous les concepts et toutes les pistes (cf les anglicismes, tu peux utiliser google ou la recherche du forum).

Go contrôler ton afflux sanguin pour moins irriguer ton cerveau et davantage alimenter ta bite :cool:

Toby66
26/05/2022, 11h02
Tu dois absolument t'autoriser à te percevoir et être perçu comme sexy.

Si ton cerveau est sexy, et que tu l'aimes, tu le sépares de toi par pure convention de langage. Arrête de te découper; ton cerveau est sexy, ce cerveau n'est pas plus toi que ta bite ou tes yeux ou un poil de fesse donc tu es sexy.

Tu es bloqué parce que pour une raison ou une autre tu ne te sens pas prêt à être un objet sexuel pour ces dames ni à partager du plaisir avec elle.

Laisse toi porter par ton modjo. Lui sait quoi faire. Lui sait quoi dire. Il le sait avant toi. Il sait que là un blanc ne veut rien dire, là c'est mort, et là faut tenter le bisou.

Aristagoras
26/05/2022, 15h41
Salut,

Ton problème se nomme overthinking
Le médicament est la spontanéité dans l’action

Concrètement faudrait que tu prennes un abonnement à la piscine et que tu t’entraines à sauter dedans tous les jours, sans rien tremper avant.


———

Pour le reste ton besoin actuel serait de bricoler un programme de Confort Zone Crushing

Jour 1 : demander l’heure ou ton chemin à des mamies dans la rue
Jour 2 : demander des conseils sur des vêtements à une vendeuse hyper bonne
Jour 3 : prendre le train déguisé en Zorro
Jour 4 : aborder une inconnue qui te plait dans un endroit random

Etc etc etc

Je schématise jusqu’à la caricature hein, mais je t’ai donné tous les concepts et toutes les pistes (cf les anglicismes, tu peux utiliser google ou la recherche du forum).

Go contrôler ton afflux sanguin pour moins irriguer ton cerveau et davantage alimenter ta bite :cool:

Je suis effectivement trop souvent coincé dans un tourbillon mental qui bride fortement ma capacité d'action et m'empêche d'être spontané.

Il y a encore quelques années en arrière, c'était une situation quasi généralisée à tous les aspects de la vie, avec un très fort degré de procrastination.
Ayant réussi à sortir de cette situation dans de nombreux domaines, le cap doit maintenant être franchi dans le domaine de la séduction.

Quant à la "zone de confort", j'y suis effectivement bien embourbé.
Et j'en planifie effectivement la sortie par une succession d'étapes faites de petits "défis" tels que ceux que tu évoques.

Bon, maintenant, "y a plus qu'à" comme on dit. Faut aller sur le terrain :D .

Aristagoras
26/05/2022, 16h00
Tu dois absolument t'autoriser à te percevoir et être perçu comme sexy.

Si ton cerveau est sexy, et que tu l'aimes, tu le sépares de toi par pure convention de langage. Arrête de te découper; ton cerveau est sexy, ce cerveau n'est pas plus toi que ta bite ou tes yeux ou un poil de fesse donc tu es sexy.

Tu es bloqué parce que pour une raison ou une autre tu ne te sens pas prêt à être un objet sexuel pour ces dames ni à partager du plaisir avec elle.

Laisse toi porter par ton modjo. Lui sait quoi faire. Lui sait quoi dire. Il le sait avant toi. Il sait que là un blanc ne veut rien dire, là c'est mort, et là faut tenter le bisou.

C'est exactement ce qui m'avait été dit il y a 3 ans dans le bahut où j'étais enseignant-stagiaire à l'issue de la réussite au concours.
J'avais une superbe opportunité avec une jeune collègue, et rien ne s'est passé du fait de mon inaction.
Tout le monde voyait le truc, et un collègue m'avait sorti, grosso modo, la chose suivante: "t'es bien physiquement, t'es avenant, t'as une "grande gueule", t'es apprécié par tout le monde ici. Tu doutes à ce point de tout cela pour ne pas voir que "le prénom de la collègue" aimerait que tu deviennes davantage qu'un collègue/ami pour elle ?".

Et effectivement, il y a ce foutu blocage que tu décris.
Quand j'ai une opportunité réelle (IOI ...), je me projette sur tout ce qu'il y a de positif à la clé, et donc bien évidemment l'aspect sexuel et le fait de partager du plaisir avec ces dames. Un plaisir qui me manque et que je désire. Mais des scories de timidité remontant à l'enfance (époque où soutenir le regard de quelqu'un était un exploit pour moi ...) et l'overthinking finissent par bloquer le processus. Et ce alors que j'ai pourtant les quelques expériences décrites dans le message initial qui sont là pour me prouver que ça s'est bien passé les fois où j'ai décidé de me bouger le cul.

Aristagoras
27/05/2022, 20h16
Pour le reste ton besoin actuel serait de bricoler un programme de Confort Zone Crushing


Jour 2 : demander des conseils sur des vêtements à une vendeuse hyper bonne



Bon, ayant fait une course en ville aujourd'hui, je suis passé par une boutique de fringues plutôt haut de gamme et où les vendeuses sont toutes HB8/HB9.
Je voulais acheter un polo, j'ai repensé en entrant dans la boutique à ce que tu avais écrit, et je suis donc allé demander conseil à l'une d'entre-elles :D .

Il n'y a eu absolument aucun blocage, et j'ai été tout à fait à l'aise, même quand elle a commencé à dévier de la question des fringues et à me parler de ma silhouette sportive en me demandant si je pratiquais l'athlétisme :D .

J'ai zéro blocage tant qu'on ne rentre pas dans le vif du sujet de la séduction.
Au boulot, on m'a même récemment sorti que "ça fait deux ans que t'es là, mais c'est comme si t'étais là depuis 20 ans et que tu faisais partie des meubles tant tu es à l'aise avec tout le monde" :D.

C'est quand je vais tenter d'aborder dans une optique de séduction que ça risque d'être un peu tendu au départ :D.

Je suis de sortie avec des potes demain dans une ville de taille moyenne (80.000 hab.) mais très touristique, et pleine de terrasses et de jolies filles.
C'est peut-être l'occasion de lancer le processus :D.

Péitho
27/05/2022, 21h52
Hello,
En lisant ton premier post je trouve à la fois que tu peux séduire, mais aussi que tu interprètes n’importe quel signe d’attention comme une marque de désir, ce qui n’est probablement pas le cas. Il faut que tu te rentres dans le crâne qu'une fille t'aimera non pas pour ce que tu es (si tu ne séduis pas encore) mais pour ce que tu laisses entrevoir, ton potentiel. Et plus tu vieilliras, moins tu sera jugé sur ton potentiel, mais sur ta valeur réelle, et ta capacité d'agir ou de transformer le réel.
Il faut que tu t’habitues à côtoyer des filles, et avec qui tu joues = transformer le réel, avoir un impact sur les gens que tu croises.
N’hésite pas à travailler, modéliser tes cercles.
Des signes d’attention j’en ai 10000 par jour, mais ça ne représente que peu de désir, du moins je le pense.
Dans un premier temps il faut te mettre dans le meilleur contexte possible, que ce soit au niveau social ou avec tes propres activités, c’est même un entre-deux : avoir une vie riche et savoir le communiquer, ensuite tu pourras prendre le dessus quand tu voudras séduire, ça te fera un matelas d’atterrissage pour prendre des risques.
Le principal blocage, c’est de toujours tout faire dans la norme.
Arrête de vouloir être validé par tous, ça ne fait que te plomber. La plupart des gens veulent ton mal, pense-y (dans le sens te tireront vers le bas ou ce qui n'est pas bon pour toi) . La seule exception c'est ceux qui ont besoin d'aide et reconnaissent ta valeur, ont besoin de toi. Ce qui peut devenir (et doit devenir) une généralité.
Au contraire, c’est ta capacité à dominer la norme, à révéler son absurdité qui te permettra de séduire. Mais pour ça il faut un certain courage et risquer de ne pas être validé.
Je sais que c'est pas facile dans le milieu prof... ma copine se fait lyncher pour "avoir des projets"... Concentre toi sur les 25% de profs géniaux. Méprise les autres, et prend l'ascenseur.

Aristagoras
27/05/2022, 23h12
Hello,
En lisant ton premier post je trouve à la fois que tu peux séduire, mais aussi que tu interprètes n’importe quel signe d’attention comme une marque de désir, ce qui n’est probablement pas le cas. Il faut que tu te rentres dans le crâne qu'une fille t'aimera non pas pour ce que tu es (si tu ne séduis pas encore) mais pour ce que tu laisses entrevoir, ton potentiel. Et plus tu vieilliras, moins tu sera jugé sur ton potentiel, mais sur ta valeur réelle, et ta capacité d'agir ou de transformer le réel.
Il faut que tu t’habitues à côtoyer des filles, et avec qui tu joues = transformer le réel, avoir un impact sur les gens que tu croises.
N’hésite pas à travailler, modéliser tes cercles.
Des signes d’attention j’en ai 10000 par jour, mais ça ne représente que peu de désir, du moins je le pense.
Dans un premier temps il faut te mettre dans le meilleur contexte possible, que ce soit au niveau social ou avec tes propres activités, c’est même un entre-deux : avoir une vie riche et savoir le communiquer, ensuite tu pourras prendre le dessus quand tu voudras séduire, ça te fera un matelas d’atterrissage pour prendre des risques.
Le principal blocage, c’est de toujours tout faire dans la norme.
Arrête de vouloir être validé par tous, ça ne fait que te plomber. La plupart des gens veulent ton mal, pense-y. La seule exception c'est ceux qui ont besoin d'aide et reconnaissent ta valeur, ont besoin de toi. Ce qui peut devenir (et doit devenir) une généralité.
Au contraire, c’est ta capacité à dominer la norme, à révéler son absurdité qui te permettra de séduire. Mais pour ça il faut un certain courage et risquer de ne pas être validé.
Je sais que c'est pas facile dans le milieu prof... ma copine se fait lyncher pour "avoir des projets"... Concentre toi sur les 25% de profs géniaux. Méprise les autres, et prend l'ascenseur.

Merci pour ta réponse très franche !

Alors effectivement, je ne côtoie plus de filles dans un cadre personnel depuis mes années étudiantes (et ma dernière relation amoureuse/sexuelle remonte à près de 10 ans maintenant). Il n'y a que dans le cadre professionnel que je côtoie des femmes.

Quant aux loisirs, en dehors du sport que je pratique tout seul (course à pied, natation, marche), je retrouve régulièrement des amis pour des visites, sorties, resto, randonnées, mais cela reste dans un cercle exclusivement masculin.

Pour ce qui est de la question d'être ou ne pas être dans la norme, je n'agis pas dans le cadre d'une démarche consistant à rechercher cela. J'ai au contraire même plutôt tendance à être hétérodoxe, surtout dans le moule bien conformiste de l'EN que tu décris bien.

Pour terminer sur la question des "projets", tout dépend ce qu'on met derrière ce terme, mais c'est vrai que l'ambition n'est pas forcément la chose la mieux partagée au sein d'une salle des profs. Il y en a qui te regardent avec de grands yeux quand tu dis vouloir devenir agrégé ou soutenir une thèse ("ça sert à quoooiiiii ???").

notrade
28/05/2022, 07h22
Merci pour ta réponse très franche !

Alors effectivement, je ne côtoie plus de filles dans un cadre personnel depuis mes années étudiantes (et ma dernière relation amoureuse/sexuelle remonte à près de 10 ans maintenant). Il n'y a que dans le cadre professionnel que je côtoie des femmes.

A ce stade je dirais que quelque chose cloche et que juste se botter le cul est peut-être trop simpliste comme solution

C'est un blocage juste par manque d'habitude ou tu as une vraie réaction corporelle/émotive quand tu essaies de faire un move vers une meuf?

Pour ce qui est de la question d'être ou ne pas être dans la norme, je n'agis pas dans le cadre d'une démarche consistant à rechercher cela. J'ai au contraire même plutôt tendance à être hétérodoxe, surtout dans le moule bien conformiste de l'EN que tu décris bien.

Moi je souscris totalement à ce que dit Péitho
Tu as une envie démesurée d'être apprécié de tous, relis comment tu te caresses les bourses dans tes posts à ce sujet
C'est la source pour remonter à ton pire ennemi

Aristagoras
28/05/2022, 09h51
A ce stade je dirais que quelque chose cloche et que juste se botter le cul est peut-être trop simpliste comme solution

C'est un blocage juste par manque d'habitude ou tu as une vraie réaction corporelle/émotive quand tu essaies de faire un move vers une meuf?



Moi je souscris totalement à ce que dit Péitho
Tu as une envie démesurée d'être apprécié de tous, relis comment tu te caresses les bourses dans tes posts à ce sujet
C'est la source pour remonter à ton pire ennemi

Alors quand j'écris que je ne côtoie pas de femmes dans un cadre personnel, j'entends par là que mon cercle social repose sur un groupe de potes connus pour partie durant mes années de fac, et qu'en dehors d'une soirée chez l'un ou chez l'autre où des femmes sont présentes (soirée de Nouvel an chez untel, barbecue chez l'autre ...), toutes les activités de type vacances, sorties, visites, etc ne se font pas en dehors de ce groupe et donc pas dans un cadre mixte.

Il y a eu une exception à cela, lors de l'année durant laquelle j'étais prof stagiaire, et affecté dans un coin éloigné de ma région d'origine. Je faisais pas mal de sorties avec des collègues du bahut où j'enseignais ainsi qu'avec mes camarades stagiaires de ma promo ESPE (le nom d'alors pour ce qui était jadis l'IUFM).

Partant de ce constat, je suis tout à fait conscient qu'il y a un problème lié à la zone de confort, et que c'est à moi de me bouger pour en sortir.

Pour répondre à ta question, je n'ai pas de réactions corporelles/émotives en présence d'une fille qui me plaît.
C'est ce foutu blocage fait de pensées limitantes (cf description en rouge dans le post initial) qui se met en route dès que je vois une fille qui me plaît et/ou qui m'envoie des IOI, et qui fait que je n'enclenche aucune action.
Et du coup, la dernière fille que je suis allé aborder est celle avec laquelle je suis sorti durant la fin de mon premier cursus en fac, et qui a dû bien insister en termes d'IOI pour que j'ose me bouger le cul, et ce alors qu'elle me plaisait d'emblée physiquement.

Je suis donc bien conscient qu'il y a un truc qui cloche à ce niveau là, d'où mon intervention sur ce forum.
Ce qui est certain, c'est qu'ayant vécu une période personnelle très difficile jusqu'à il y a quelques années (cf le post initial), j'ai longtemps eu très honte de moi.
Et cette période a laissé en moi une forme de "syndrome de l'imposteur" qui me conduisant à penser que je n'étais pas quelqu'un de bien et qui nourrissait mes pensées limitantes. Et ce truc s'est maintenu même quand je me suis repris en main par le sport, la lecture et le travail.

Et de ce point de vue là, j'admets tout à fait que ton analyse et celle de Pétiho sur le besoin de validation sociale fait sens.

notrade
28/05/2022, 10h28
Tu le définirais comment ce blocage?
"Je l'ai jamais fait, quoi moi faire?" ou "ah, elle a l'air trop bien pour moi" ?
Tu parlais aussi d'avoir peur de décevoir sur l'impression que tu laisses et qui les font s'intéresser à toi?
Des fois il y a juste besoin d'expérimenter et tenter des choses nouvelles, car on aime tous répéter ce qu'on connaît déjà, là comme dit Kong, une seule solution: bien définir ce dans quoi tu veux te lancer et t'y confronter jusqu'à y arriver
Lorsque des résistances persistent, je suis de ceux qui pensent qu'une introspection doit accompagner ta démarche

Péitho
28/05/2022, 10h48
Pour ce qui est de la question d'être ou ne pas être dans la norme, je n'agis pas dans le cadre d'une démarche consistant à rechercher cela. J'ai au contraire même plutôt tendance à être hétérodoxe, surtout dans le moule bien conformiste de l'EN que tu décris bien.
L'hétérodoxie ce n'est pas la contrainte. On parle de s'écarter du dogme parce qu'on le choisit, et non pas parce qu'on est forcé de vivre sans côtoyer de femmes par exemple.
Être hétérodoxe dans ton cas ça serait prendre les décisions qui vont te permettre t'atteindre l'objectif.
Changer de potes, changer de lieux voire de ville ou de taf (pour toi non car tu aimes ton métier, bon point), côtoyer un maximum de femmes, refonder des cercles, obtenir un rôle respectable dans ces cercles... etc
Selon ta personnalité ça peut aller vite, mais ça peut aussi prendre beaucoup de temps pour intégrer des choses simples.

C'est ce foutu blocage fait de pensées limitantes (cf description en rouge dans le post initial)
Oui mais tout le monde ressent ça.
J'ai encore eu un black-out la dernière fois que j'ai embrassé une fille pour la première fois. Se sentir sûr de soi est un long travail, jamais achevé.
Même si j'avoue ressentir maintenant assez clairement quand je plais, je ne serai jamais sûr de plaire à 100% avant de prendre un risque. Dans la plupart des cas je serai même sûr de ne pas plaire à certaines personnes.

Et cette période a laissé en moi une forme de "syndrome de l'imposteur" qui me conduisant à penser que je n'étais pas quelqu'un de bien et qui nourrissait mes pensées limitantes. Et ce truc s'est maintenu même quand je me suis repris en main par le sport, la lecture et le travail.
"pensées limitantes", "syndrome de l'imposteur"...
À un moment faut juste réaliser que tu t'empêches de faire les choses qui pourraient améliorer la situation. Et que le seul moyen de s'en sortir est d'initier des changements. Des changements rationnels pour parvenir à des objectifs identifiés, en fournissant les efforts nécessaires.
C'est complexe parce que quand je parle de dominer la norme, c'est justement pas de tout faire en dehors. Mais remplir les critères de base et la surpasser.

Aristagoras
28/05/2022, 12h42
Tu le définirais comment ce blocage?
"Je l'ai jamais fait, quoi moi faire?" ou "ah, elle a l'air trop bien pour moi" ?
Tu parlais aussi d'avoir peur de décevoir sur l'impression que tu laisses et qui les font s'intéresser à toi?
Des fois il y a juste besoin d'expérimenter et tenter des choses nouvelles, car on aime tous répéter ce qu'on connaît déjà, là comme dit Kong, une seule solution: bien définir ce dans quoi tu veux te lancer et t'y confronter jusqu'à y arriver
Lorsque des résistances persistent, je suis de ceux qui pensent qu'une introspection doit accompagner ta démarche

Ca relève davantage de la première option, alors que je pourrais pourtant m'appuyer sur ma modeste expérience et partir du fait que dès que j'y suis allé, ça a fonctionné.
Et effectivement, il y a chez moi une crainte réelle de décevoir par rapport au point que tu mentionnes. C'est un truc qui s'est particulièrement développé à l'époque où j'étais à la cave, et dont il reste des scories aujourd'hui même si je suis bien mieux dans ma peau et dans ma tête de manière globale.

Pour la fin de ton message, c'est tout à fait ce que je compte faire. Je dois dégager des pistes d'amélioration, établir des objectifs de progression sur des points précis, et pratiquer sur le terrain.

Aristagoras
28/05/2022, 12h56
L'hétérodoxie ce n'est pas la contrainte. On parle de s'écarter du dogme parce qu'on le choisit, et non pas parce qu'on est forcé de vivre sans côtoyer de femmes par exemple.
Être hétérodoxe dans ton cas ça serait prendre les décisions qui vont te permettre t'atteindre l'objectif.
Changer de potes, changer de lieux voire de ville ou de taf (pour toi non car tu aimes ton métier, bon point), côtoyer un maximum de femmes, refonder des cercles, obtenir un rôle respectable dans ces cercles... etc
Selon ta personnalité ça peut aller vite, mais ça peut aussi prendre beaucoup de temps pour intégrer des choses simples.


Oui mais tout le monde ressent ça.
J'ai encore eu un black-out la dernière fois que j'ai embrassé une fille pour la première fois. Se sentir sûr de soi est un long travail, jamais achevé.
Même si j'avoue ressentir maintenant assez clairement quand je plais, je ne serai jamais sûr de plaire à 100% avant de prendre un risque. Dans la plupart des cas je serai même sûr de ne pas plaire à certaines personnes.


"pensées limitantes", "syndrome de l'imposteur"...
À un moment faut juste réaliser que tu t'empêches de faire les choses qui pourraient améliorer la situation. Et que le seul moyen de s'en sortir est d'initier des changements. Des changements rationnels pour parvenir à des objectifs identifiés, en fournissant les efforts nécessaires.
C'est complexe parce que quand je parle de dominer la norme, c'est justement pas de tout faire en dehors. Mais remplir les critères de base et la surpasser.

Encore une fois, je suis tout à fait conscient de la situation.

Ce que je sais, c'est que tous les objectifs que je m'étais fixés pour me sortir de la merde il y a quelques années ont globalement été atteints.
Je sais donc que sur le terrain dont il est question ici, je peux me fixer des objectifs à atteindre et faire le nécessaire pour les réaliser.

Il y a effectivement du changement à mettre en oeuvre dans pas mal d'habitudes, notamment sur le terrain du cadre social.
Pour ce qui est de mon taf, j'y suis effectivement pleinement épanoui.
Quant à mon cadre géographique, je vis à 40min d'une très grande ville de province (donc idéal à bien des égards), et comme tu dois savoir comment fonctionne le système des mutations de l'EN si ta copine y travaille, tu comprendras aisément que je ne vais pas lâcher un poste fixe dans un "bon lycée de centre-ville" que j'ai obtenu de manière inespérée grâce à un énorme coup de bol l'année où j'ai participé au mouvement pour la titularisation (départ en retraite non affiché sur le serveur et seul gus à postuler sur le poste que j'ai donc eu malgré mon barème de débutant).
Cela dit, je suis dans une logique de progression dans ma carrière (agrégation, thèse), et je n'ai jamais coupé les ponts avec la recherche dans le domaine qui me passionne.

Enfin, concernant la dernière partie ta réponse, je suis bien évidemment tout à fait conscient de la nécessité d'amorcer des changements, et c'est en partie pour cela que j'avais besoin d'en discuter ici.
Je me prépare donc un programme fait d'objectifs à atteindre, et cela pourrait, pourquoi pas, faire l'objet d'un journal sur ce forum.

En tout cas, merci d'être aussi franc dans tes réponses, qui permettent de mettre en lumière des axes de progression afin de sortir de cette zone de confort.

Aristagoras
05/06/2022, 19h25
Bon, après avoir bien réfléchi à propos de ma situation et avoir esquissé un plan de progression, j'ai commencé à passer à l'action sur le terrain.

En commençant par aborder des inconnues dans des lieux publics pour des motifs banals (renseignement quelconque ...), sans chercher à draguer, mais juste afin de travailler la spontanéité, je me suis placé sur une dynamique positive afin de commencer à casser la zone de confort dans laquelle je suis embourbé.

Du coup, étant sorti ce weekend avec un pote qui s'est lancé dans le game il y a quelques temps, j'ai passé la vitesse supérieure en faisant du NPU.
Etant débutant, tout n'est évidement pas parfait et cela reste encore très modeste, mais c'est comme ça qu'on apprend, et j'ai pu récupérer deux numéros/insta.

Donc voilà, il fallait que j'ai le courage d'amorcer le processus.
Du coup, merci pour vos conseils et vos coups de pied au cul :D .

Freaky-friday
06/06/2022, 10h02
Félicitations Aristagoras, ça fait plaisir de lire ce genre de messages.

Continue sur cette lancée et dans le même état d’esprit et le reste va s’enchaîner tout seul, tu seras au chaud dans un vagin humide bien plus tôt que tu ne le penses.

Tu pourrais même ouvrir un journal dans lequel tu détaillerais un peu plus tes objectifs, interactions et progrès comme ça les membres pourraient te conseiller/échanger avec toi quotidiennement. Et écrire tout ça aidera sûrement ton cerveau à clarifier tes propres pensées ( tu es prof, je vais rien t’apprendre haha)

Bon courage à toi !

Aristagoras
06/06/2022, 13h46
Félicitations Aristagoras, ça fait plaisir de lire ce genre de messages.

Continue sur cette lancée et dans le même état d’esprit et le reste va s’enchaîner tout seul, tu seras au chaud dans un vagin humide bien plus tôt que tu ne le penses.

Tu pourrais même ouvrir un journal dans lequel tu détaillerais un peu plus tes objectifs, interactions et progrès comme ça les membres pourraient te conseiller/échanger avec toi quotidiennement. Et écrire tout ça aidera sûrement ton cerveau à clarifier tes propres pensées ( tu es prof, je vais rien t’apprendre haha)

Bon courage à toi !

Merci pour tes encouragements.

J'avais effectivement besoin d'amorcer le processus en adoptant un nouvel état d'esprit face à la séduction.
En prenant la décision d'écrire ici à propos de ma situation, il était clair qu'une fois des avis/conseils reçus, il fallait que je me lance.
Outre le fait de planifier des objectifs (y aller pas à pas, et saisir les opportunités quand il y en a), j'y vais sans me prendre la tête, en sachant qu'il y aura forcément des ratés au départ, mais que ce n'est pas la fin du monde pour autant. Et que de belles réussites, il y en aura aussi.

Pour ce qui est du journal, c'est effectivement au programme. Je vais prochainement mettre mes notes au propre et poster cela dans la section adéquate du forum :D.

Freaky-friday
06/06/2022, 14h36
Outre le fait de planifier des objectifs (y aller pas à pas, et saisir les opportunités quand il y en a), j'y vais sans me prendre la tête, en sachant qu'il y aura forcément des ratés au départ, mais que ce n'est pas la fin du monde pour autant. Et que de belles réussites, il y en aura.

Exactement
J’avais un profil quasi-identique au tien (overthinking, manque de confiance etc sauf que j’ai jamais eu de copine et ai été depucelé avec une escort)
et les 1eres fois que j’ai fait du spu, dans ma tête l’idée « c’était râteau = expérience. »

Du coup j’y allais pas pour choper des numéros mais le plus de râteau possible ( tout en essayant d’avoir le meilleur game possible à chaque fois bien sûr ).

Je n’abordais que des hb 8 9 10, que des avions de chasse, en me demandant quel pouvait être le pire râteau le plus violent que je pouvais me manger d’une telle créature.

Et devine quoi ? Le pire râteau que j’me suis mangé était a des années-lumière de comment je l’avais imaginé. En terme de violence, a peu près équivalent a quelqu’un qui ne te réponds pas quand tu lui dis bonjour. Pas cool mais pas de souci, au revoir.

J’ai très vite progressé de cette manière.