Mister G
16/04/2015, 01h21
Salut les petits loups,
Je voulais apporter ma contribution à ce thème et lancer un petit débat à ce propos. Je poste un petit apercu de ce que j'ai écris sur le sujet (la partie intéressante), pour ceux qui voudraient en savoir plus, regardez mon journal.
Comment éviter cette situation ?
Tout ca pour dire que quand toutes ces petites choses de la vie, qui peuvent être justifiées si elles sont isolées s'accompagnent de reproches systématiques, d'aucune gentillesse ou preuves d'amour et de constante remise en question et d'humiliation, cela mène à des drames.
Je l'ai frappé. D'abord nous nous engueulions. Puis elle n'écoutait jamais ce que je voulais dire. Non seulement, elle n'écoutait pas mais en plus elle niait systématiquement l'évidence. Quand enfin, j'avais une preuve de son erreur, elle relançait sur un autre reproche et ne voulait pas entendre raison. J'ai tout essayé. Je l'ai engueulé, j'ai essayé de me taire, de quitter la pièce, l'appartement, de raisonner à l'aide de logique, de lui dire oui sur le coup et lui expliquer plus tard, de demander à son ex sa solution (il m'a dit il n'y en a pas), de menacer de la quitter. Puis devant ces echecs repétés, on jouait à qui va aller le plus loin. D'abord dans les paroles, avec des insultes puis pire des vacheries. (tu es petit, moche, con, stupide, tu as raté ta vie, tu as pas d'amis, tu respectes pas ta mère, tu as mérité de t'être fait viré, je ne t'aime pas, je fais semblant de jouir, j'ai couché avec un autre, j'aime un autre homme). Puis quand on se crie dessus, on s'approche du visage de l'autre, on crie de plus en plus fort, puis l'un dit à l'autre ne m'approche pas, pousse toi, puis l'autre réplique on se pousse, de plus en plus fort, puis un coup de pied dans le tibia, une réplique sur l’épaule, une claque, un coup de poing sur l'épaule, un tirage de cheveux, puis viennent les coups, de poing, de pied, de genou même, dans le ventre, dans la chatte, dans les couilles, sur la tronche. Puis la strangulation.
Des marques apparaissent, la lèvre coupée pour elle, un coquard pour moi. Un bleu à la chatte pour elle, des traces de griffures pour moi. Un bleu à la jambe pour elle, une douleur aux testicules qui nécessite une échographie pour moi.
La violence conjugale c'est pas forcément quelque chose qu'on maîtrise. On dit toujours que cela ne nous arrivera jamais, qu'il faut être fou ou qu'on doit quitter l'autre avant. On dit toujours, je ne taperais jamais sur une femme. Qu'en est-il quand celle-ci vous poignarde chaque jour ? Quand elle vous réduit à l'état de merde ? Qu'en est-il quand vous ne voyez pas ce qu'il se trame, que vous êtes aveuglé par votre situation ? Qu'en est-il lorsque vous recevez le premier coup ? Ou quand vous le donnez ?
Je tiens à dire qu'aujourd'hui, j'ai quitté cette personne. Le déclic, c'est quand j'ai perdu mon travail, je lui ai dit que je ne voulais pas qu'elle s'en serve contre moi dans une engueulade. Bien sur elle s'est empressé de le faire dès que possible. Puis me dire qu'elle était amoureuse d'un autre, les coups, bref. Je m'en suis sorti seul, sans l'aide d'un tiers, sans en parler. J'ai honte d'avoir frappé une femme, j'ai honte d'avoir été trop lâche pour partir plus tôt. J'ai honte même d'avoir peur qu'elle trouve quelqu'un d'autre. Mais je crois que quand je la frappais, ça me faisait du bien. Et je pensais qu'elle le méritait.
Je sais que j'ai probablement été une merde pour certains d'entre vous et je l'assume. Aujourd'hui je souhaite juste vivre en paix avec quelqu'un qui sera bienveillant. J'espère ne plus jamais taper sur une fille, et j'espère surtout être capable de me reconstruire et de me retrouver
Je voulais apporter ma contribution à ce thème et lancer un petit débat à ce propos. Je poste un petit apercu de ce que j'ai écris sur le sujet (la partie intéressante), pour ceux qui voudraient en savoir plus, regardez mon journal.
Comment éviter cette situation ?
Tout ca pour dire que quand toutes ces petites choses de la vie, qui peuvent être justifiées si elles sont isolées s'accompagnent de reproches systématiques, d'aucune gentillesse ou preuves d'amour et de constante remise en question et d'humiliation, cela mène à des drames.
Je l'ai frappé. D'abord nous nous engueulions. Puis elle n'écoutait jamais ce que je voulais dire. Non seulement, elle n'écoutait pas mais en plus elle niait systématiquement l'évidence. Quand enfin, j'avais une preuve de son erreur, elle relançait sur un autre reproche et ne voulait pas entendre raison. J'ai tout essayé. Je l'ai engueulé, j'ai essayé de me taire, de quitter la pièce, l'appartement, de raisonner à l'aide de logique, de lui dire oui sur le coup et lui expliquer plus tard, de demander à son ex sa solution (il m'a dit il n'y en a pas), de menacer de la quitter. Puis devant ces echecs repétés, on jouait à qui va aller le plus loin. D'abord dans les paroles, avec des insultes puis pire des vacheries. (tu es petit, moche, con, stupide, tu as raté ta vie, tu as pas d'amis, tu respectes pas ta mère, tu as mérité de t'être fait viré, je ne t'aime pas, je fais semblant de jouir, j'ai couché avec un autre, j'aime un autre homme). Puis quand on se crie dessus, on s'approche du visage de l'autre, on crie de plus en plus fort, puis l'un dit à l'autre ne m'approche pas, pousse toi, puis l'autre réplique on se pousse, de plus en plus fort, puis un coup de pied dans le tibia, une réplique sur l’épaule, une claque, un coup de poing sur l'épaule, un tirage de cheveux, puis viennent les coups, de poing, de pied, de genou même, dans le ventre, dans la chatte, dans les couilles, sur la tronche. Puis la strangulation.
Des marques apparaissent, la lèvre coupée pour elle, un coquard pour moi. Un bleu à la chatte pour elle, des traces de griffures pour moi. Un bleu à la jambe pour elle, une douleur aux testicules qui nécessite une échographie pour moi.
La violence conjugale c'est pas forcément quelque chose qu'on maîtrise. On dit toujours que cela ne nous arrivera jamais, qu'il faut être fou ou qu'on doit quitter l'autre avant. On dit toujours, je ne taperais jamais sur une femme. Qu'en est-il quand celle-ci vous poignarde chaque jour ? Quand elle vous réduit à l'état de merde ? Qu'en est-il quand vous ne voyez pas ce qu'il se trame, que vous êtes aveuglé par votre situation ? Qu'en est-il lorsque vous recevez le premier coup ? Ou quand vous le donnez ?
Je tiens à dire qu'aujourd'hui, j'ai quitté cette personne. Le déclic, c'est quand j'ai perdu mon travail, je lui ai dit que je ne voulais pas qu'elle s'en serve contre moi dans une engueulade. Bien sur elle s'est empressé de le faire dès que possible. Puis me dire qu'elle était amoureuse d'un autre, les coups, bref. Je m'en suis sorti seul, sans l'aide d'un tiers, sans en parler. J'ai honte d'avoir frappé une femme, j'ai honte d'avoir été trop lâche pour partir plus tôt. J'ai honte même d'avoir peur qu'elle trouve quelqu'un d'autre. Mais je crois que quand je la frappais, ça me faisait du bien. Et je pensais qu'elle le méritait.
Je sais que j'ai probablement été une merde pour certains d'entre vous et je l'assume. Aujourd'hui je souhaite juste vivre en paix avec quelqu'un qui sera bienveillant. J'espère ne plus jamais taper sur une fille, et j'espère surtout être capable de me reconstruire et de me retrouver