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Voir la version complète : Hésitation sur le next move avec une collègue


DwoJ
07/08/2012, 23h46
Bonjour à tous,

J'ai commencé à sympathiser avec une collègue de travail, que j'apprécie et qui me plait. J'essaie d'avancer, mais, comme le titre l'indique, je bloque sur le next move à faire.


Je vous place le contexte:
Suite à fusion d'entreprises, je me retrouve dans de nouveaux locaux, au siège social, avec plein de nouveaux collègues. Dès les premiers jours, je repère un peu les lieux (et les personnes :D), mon poste me permettant de circuler un peu à tous les étages et les bureaux (on va dire que c'est une profession transverse). Il y a deux-trois femmes qui sortent du lot. L'une d'entre elles plus que les autres d'ailleurs, et c'est de celle là dont il s'agit.
Comme dit précédemment, avec mon poste, j'ai pu circulé et rencontré les personnes librement. Cependant, son service ayant une réputation un peu spécial, et étant débordé de travail suite à la fusion, je ne me suis pas trop aventuré à son étage pendant le premier mois; un rapide "Bonjour/Bonsoir" avec le sourire, et un passage dans son bureau pour travailler.
Je sympathise tout de même avec le collègue avec qui elle traîne le plus: il est fumeur, moi aussi, du coup, on se croise tous les trois en pause-clope (mais elle ne fume pas). Je rajouterai que le premier contact avec elle fût assez froid (lié à l'ambiance dans son service, mais je ne le saurais que plus tard). Je reste prudent (pas toujours évident de cerner qui est quoi après une fusion qui décuple l'effectif), mais toujours ouvert la discussion.


L'histoire:
A son retour de vacances il y a un mois de ça, moins de monde, moins de travail (les vacances...), on commence à plus discuter plus fréquemment. Elle rigole à mes blagues, sourit, souvent tournée vers moi, je la taquine un peu, 2-3 neg éparpillés, ça se passe bien. J'apprends que dans son service, et dans son bureau, ce n'est pas trop la joie, pour X raisons (dans son bureau, une collègue un peu-beaucoup aigrie qui plombe le moral, entre autre).

La semaine dernière en matinée, je dois intervenir (professionnellement) pour elle. Problème réglé en quelques minutes. Je note que c'est la seule personne qui ne s'écarte pas quand je dois intervenir, elle reste près de moi (mais pas de kino). Je retourne bosser, puis j'en profite pour l'inviter à déjeuner par mail (tout en sachant qu'elle déjeune que très rarement le midi). Elle répond que dans l'après midi, en s'excusant (elle n'avait pas vu mon mail), je lui dis que c'est pas grave, et on commence à discuter par messagerie. On se croise un peu après à la machine à café, elle fait une petite bourde quand j'arrive, je ris, elle est rouge pivoine et rit aussi, je lui dit que ce n'est pas grave (avec une main dans son dos, pour la rassurer), et du coup, on va en pause ensemble, où l'on discute de tout et rien. J'en apprends un peu plus sur son service, son travail, mais pas spécialement sur elle (vie privée, s'entend).
Quelques mails pour finir l'après midi, on se taquine, rit un peu, puis je pars (assez tôt, ce qui est rare, mais obligé). Elle reste bien plus tard, et un peu tendue pour le lendemain (réunion importante).

Le lendemain, elle est en réunion toute la journée, donc. Le matin, je passe devant la baie vitrée de la salle pour pause clope, et la regarde, elle sourit. L'après-midi, je dois passer dans leur salle de réunion pour un problème à résoudre. On échange quelques regards/sourires, mais je reste concentré sur mon boulot... jusqu'à ce qu'elle se serve du café, et que la cafetière fasse une mini-explosion; Elle est rouge pivoine, je me retiens de rire, on se regarde.. puis je finis ce que j'ai à faire et part (ce fut une journée particulièrement rude, niveau boulot, pour moi). Fin de journée, petit échange rapide de mail, elle semble contente de la réunion, elle s'inquiète encore pour moi, ayant remarqué que j'étais un peu stressé, on discute, je lui glisse 2-3 compliments qu'elle ne relève pas.
Je retourne fumer une dernière fois, elle m'écrit, en majuscules, que c'est mauvais de fumer. Je lui réponds que je sais, et pourquoi elle me cris dessus?, puis je pars.

On continue comme ça quelques jours, elle répond plus rapidement à mes mails, mais toujours avec un minimum de 15 minutes de délai. J'en fais autant (quand je suis à mon bureau).
Arrive le vendredi, je lui envoie un image "mignonne" (un chiot dormant, avec "Enfin vendredi!"). Elle trouve ça mignon, me dit qu'elle est dans le même état, me demande comment ça, s'inquiète un peu sur les prises de têtes et quantité de travail que je peux avoir. On papote, je lui souhaite bon appétit (pour une fois qu'elle déjeunait). Puis j’enchaîne sur le programme du week end... tout bêtement repos (donc.. je ne fais rien?), parce que le week end suivant (celui qui vient, en fait), grosse fiesta pour mon anniversaire, et je tente une approche FaceBook, en évoquant que y'a certains "vieux amis" que je ne retrouve que par là. Du coup, elle me demande la date de naissance, je ne réponds pas de suite (je répondrais plus tard), par contre j'oublie FaceBook, vu sa réponse dessus (ça tue les contacts, etc.). Elle me donne son programme du week end... repos/famille/amis.
Je lui donne la date (juste le jour, pas l'année), discute un peu, évoque que j'ai hésité à inviter 2-3 collègues, que je l'aiderais bien sur son boulot mais que c'est difficile (pas trop mon domaine), que par contre, je la kidnapperai bien pour aller en pause, au besoin. Et que je paierai ma bouteille de champagne le jour venu. Elle me demande l'âge directement cette fois, et qu'elle est ok pour la pause mais de son plein gré. Et que je ne dois pas l'oublier pour le champagne. Je ne réponds à nouveau pas sur l'âge (ça m'amusait).

[Pause clope... c'est long, mais j'essaie de bien détailler...]

Milieu d'après midi, je lui propose une pause, elle décline, trop de travail à boucler. Et me redit "c'est pas bien de fumer" en précisant "(sans te crier dessus :P)". Je réponds avec une image de chiot mimi tout triste, et que j'ai pris note de son esquive, en rigolant. Un petit échange de mail supplémentaires, je vais en pause, le temps passe un peu, et je dois aller à son étage. J'ai vu ses collègues partir, du coup, je m'inquiète en me demandant si elle est restée seule avec l'autre collègue aigrie. Je passe voir, sachant que je dois intervenir dans son bureau de toute façon. Et là, on commence à discuter pendant près de deux heures...

On aborde différents sujets, plus ou moins vague (l'humanité, l'individualisme, etc.), on est bien en phase. Au début de la discussion, elle est tournée vers son écran de PC, et au fur et à mesure, elle se tourne de plus en plus vers moi (totalement sur sa gauche, en train de bosser), je me tourne aussi vers elle (mirroring), et on commence à discuter de nos vies privées, très légèrement. J'y apprends qu'elle a pas mal souffert à son boulot, ses autres collègues (femmes) médisant dans son dos, et que du coup, elle évite de discuter ouvertement avec des hommes. Qu'elle a peur de faire confiance, qu'elle a un côté romantique (seriously?), et qu'elle ne se remettrait pas de se faire trahir par sa meilleure amie, qu'elle vit seule, que c'est difficile de se faire des contacts sur la capitale. Pour la confiance, en discutant, et en me livrant certains secrets vis à vis de ses collègues (que je tairais), elle me notifie bien qu'elle commence à me faire confiance (note pour moi même: elle insiste sur la confiance, il va falloir la gagner peut être un peu plus durement que d'habitude). De mon côté, je lui avoue avoir été refroidi par le premier contact qu'on avait eu. Et je la rassure de suite en disant que ça allait mieux. Je la complimente en la défendant vis à vis de ses collègues, elle le comprend ("Je prends ça pour un compliment" avec un grand sourire, à ce moment là, elle est presque totalement tournée vers moi). Et elle me parle de sa meilleure amie, comme une soeur, qu'elle a suivit dans ses déplacements (note pour moi même: il me faudra composer avec cette amie; à coup sur, si ça allait plus loin, je passerai tôt ou tard l'approbation de cette amie).

Là, je fais une grosse erreur bien malgré moi: je reçois un texto, et limite me décompose en le lisant, elle le remarque de suite et me demande ce qui ne va pas; je réponds sans trop réfléchir, que je vais avoir une soirée galère, obligation de voir une personne que je n'ai pas envie de revoir... (une ex, qui se rappelle à mon bon souvenir après 3 ans, et une rupture difficile + disparition ninja). Bon, elle comprend de suite qu'il s'agit d'une ex... je me ressaisis et enchaîne sur un sujet vague.

On rigole bien, bon feeling, bonne discussion, mirroring, des IOI, mais elle comme moi, on doit finir le boulot et il commence à se faire tard... Je vais en pause clope (elle était repartie sur un dossier galère), et je tombe sur une autre collègue à elle (mais qui est dans un autre bureau) dans la cour. Elle nous entend parlé, ouvre la fenêtre et discute avec nous, en m'adressant des petits negs en passant, puis retourne à son bureau quand je finis ma clope. Je remonte, on reprend la discussion. Elle me sort une anecdote sur un de ses collègues, comme quoi il voulait l'inviter elle et son autre collègue boire un coup après le travail, mais qu'elle n'était pas vraiment comme ça. Je discute un peu, disant que depuis le temps que je travaillais, il n'y avait que quelques collègues que j'avais vu en dehors du travail (dont 2 toujours actuels). Puis elle me répond qu'il faut rencontrer rapidement dans un autre contexte que professionnel. Puis je la vois regarder son téléphone portable, je lui demande innocemment si elle attend quelqu'un, elle me répond qu'elle doit aller rejoindre des amis après... Du coup, là, je n'ose pas lui proposer de boire un verre ou de me joindre à elle, pour se détendre après cette longue journée (il était quasiment 20h...). Erreur? (suite...)

DwoJ
07/08/2012, 23h48
(suite...)

L'heure approche de partir, je me rapproche d'elle en me penchant vers elle appuyer sur un bureau, elle se penche vers moi (mais on a un bon mètre entre nous, et des tonnes de dossiers...). Elle reçoit un sms: ses amis arrivent. Je lui souhaite une bonne soirée avec un grand sourire, elle fait de même, et fin de la journée.


Ce lundi, premier mail de la journée, je lui donne mon tel, lui disant qu'il sera plus facile de me trouver comme ça (c'est vrai que pour m'avoir... c'est dur...), et que ça évitera les ragots sur elle. On discute un peu (toujours par mail), je la taquine sur le fait qu'elle ne mange pas le midi, elle répond qu'elle mange le soir, je réponds que je la crois sur parole même si je ne suis pas là pour voir, sa réponse arrive plus rapidement que d'habitude (moins de 10 minutes) "bien sur que tu me crois sur parole :P". Je lui redonne le sourire 2-3 fois, quand elle me disait qu'elle commençait à en avoir marre. Puis finalement, je lui dit de venir en pause, ce qu'elle fait. On se rejoint à la machine à café, je lui rappelle sa bourde d'il y a quelques jours en rigolant, accompagné d'un kino sur l'épaule, elle rigole. Jusqu'ici, il y a eu très peu de kino, vu que je me méfie du contexte "pro". On va en pause, on discute tous les deux. On est assis face à face, mais toujours une distance (en même temps, en pleine cour à la vue de tous...). Je joue sur le mirroring à nouveau, on bouge presque en même temps (parfois je mène, parfois elle). On reparle boulot, ambiance, tout ça. Là, je lui dit qu'il n'y a que 3 raisons pour lesquelles je pourrais changer de job: j'ai trouvé mieux, je ne supporte plus, ou pour une personne afin d'éviter le couple au travail. Elle me répond qu'elle est un peu dans les trois situations. En disant ça, je note qu'elle se "cache" derrière sa tasse de café, bien devant sa bouche (mais pas pour boire), les deux mains dessus. Là (erreur?), je tente de sortir du contexte pro, en l'invitant pour mon anniversaire, et en lui proposant d'amener sa meilleure amie (et le copain de sa meilleure amie). Elle décline gentiment. Je lui rappelle ses paroles, sortir rapide du contexte pro. Elle me dit que ce n'est pas ça qu'elle a dit, réfléchit, essaie une variante, puis reconnait que c'est bien ça qu'elle voulait dire, un peu confuse. J'insiste pas. Là, j'essaie de glisser un pattern (ne l'ayant jamais fait, volontairement du moins, jusqu'ici, de toute ma vie), qui semble plutôt bien marcher: elle comptait remonter travailler mais décide rester encore un peu. Et elle se met à jouer avec ses ongles, et sa bague (annulaire droit). Un de mes collègues arrive et se joint à nous. On continue de discuter, mais vraiment de banalités cette fois. Du coup, je me rallume une clope, et elle prolonge une deuxième fois sa pause alors qu'elle allait se lever. Finalement, on remonte bosser, elle est toute souriante (contrairement à avant sa pause). Je lui dis que j'aime la voir avec son sourire, elle me retourne un grand sourire, je touche légèrement sa main, puis on se sépare. Et la journée se finit. Elle me dit qu'elle me textotera dès que possible pour que j'ai son numéro, et ça sera mieux pour se retrouver...



Et aujourd'hui, je me dis qu'il serait temps de s'intéresser un peu plus à "elle": savoir ce qu'elle aime, ce qu'elle fait, etc.. Cependant, un facteur est présent en plus: un de ses collègues avec qui elle s'entend est rentré de vacances... Donc moins besoin de pause pour "fuir" l'ambiance du bureau. Je tente une approche via ses horaires tardifs du moment (20h et +), que je m'inquiète qu'elle finisse tard, et qu'elle puisse pas faire grand chose de ses soirées. Après coup, je me dis que c'était une erreur... Bref... Elle me rassure, et me dit que ça va, que les soirées sont longues et qu'elle en passe de très bonnes. Du coup, j’enchaîne, lui demandant ses autres activités et passions en dehors du travail, sur le ton de la déconne. Et là, aucune réponse pendant 1h30 environ. Elle me dit juste "Bon courage pour l'après midi, qu'elle soit moins dure que la matinée :)". Je laisse une bonne heure passée avant de répondre. L'après midi étant du même acabit que la matinée (merdique), je dis juste "Pareil que ce matin, l'important est que le travail soit fait". Et je glisse un petit "Désolé...", sachant qu'elle ne saurait pas de quoi je parle. Pas de réaction. J'attends une bonne heure, lui proposant une pause, et lui expliquant le Désolé. Je dis que "c'est lié à la question que j'ai posé, et que j'éviterai now ;)". Bon, je commençais à être crever de ma journée, et après coup, c'est clairement une erreur (le désolé et la suite). Elle finit par répondre, 1h après, comme quoi elle est débordée (ce qui est surement vrai), et que pour le Désolé, elle n'avait pas compris et "tkt, simplement je ne m'étale pas ;)" .



Et là, je me demande ce que je dois faire, ce qui est très rare. Par le passé, je n'ai jamais hésité, quitte à me planter. Mais là... ça m'a même poussé à m'inscrire enfin sur ce forum.
Je pense avoir fait quelques erreurs, sur la longueur, mais rien de dramatique (sauf peut être le "Désolé"). Elle a pu être vraiment débordée sur la journée (même pas de pause midi, même si elle ne mange pas, ça je le sais). Donc le peu de communication peut venir de là (et du retour de son collègue). Qu'elle ait refusé l'invitation à mon anniv', ça peut être trop tôt, je le comprends. Mais du coup, comment sortir du contexte pro, rapidement comme elle le dit, alors qu'elle "ne s'étale pas" ? Dois-je la laisser mariner quelques jours et éviter la communication?

Auriez vous des avis/conseils sur cette question? Et avis/question sur ce loooooong récit? J'ai détaillé au possible. Vu que c'est mon premier thread ici, vos réactions n'en seront que meilleures, avec autant de détails :)

Merci par avance :)