Je veux pas faire ma juriste, mais c'est pas "harcèlement de rue" parce que l'infraction de harcèlement existe déjà (et le harcèlement c'est un comportement répétitif). Il s'agit dans ce rapport de créer une nouvelle infraction d'outrage sexiste et sexuel, qui ne nécessite pas de prouver la répétition du comportement incriminé. Et en théorie, c'est surtout pour punir les frotteurs dans le métro par exemple, ou le mec qui siffle une nana en lui lâchant des gros "t'es bonne, on baise quand salope" une fois. La question n'est pas de punir les dragueurs de rue, ne vous inquiétez pas.
De toutes façons, même si une loi est un jour adoptée dans ce sens, en pratique ça marchera jamais, à moins de flagrant délit ou le mec se frotte à une femme sous les yeux d'un flic, mais si c'est pas le cas y'a toujours le problème de la charge de la preuve : c'est la parole du mec contre celle de la fille, et les procureurs ont d'autres chats à fouetter que de faire des enquêtes pour savoir si une femme s'est vraiment fait toucher le cul une fois dans le métro. Ce serait pas viable, la justice est déjà assez engorgée comme ça. Même si ça part d'une bonne intention de protection de la femme et répression des comportements outrageux, en pratique ça ne pourra pas vraiment fonctionner. A part pour dire "c'est une infraction".
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