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Vieux 23/03/2018, 12h46
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geek n' chic geek n' chic est déconnecté
Sage
 
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Bon,
par ou commencer ?

De toute façon on s'en fout.
Je me prête a l'exercice de la réponse non pas dans le but de convaincre qui que ce soit.
Mais dans le but premier de mettre de l'ordre dans ma pensée.

Le savoir être que tu proposes (pour un homme ou une femme j'ai vu après ton édit) corrèle assez bien avec l'idée que je m'en fais.
Mais la manière d'arriver a cette conclusion pour moi me froisse.

En bon pro comportementalisme que je suis, faut dire que le contraire m’eus étonné.

Le père dans le rôle du maître :
Une vie sans père :
Pour moi pas besoin d' œdipe (ni d' Onfrey d'ailleurs) pour reconnaitre aux parents (et autre tuteurs / figure paternel) un rôle primordiale d'apprenant.
Seul sans apprenant, l'enfant ne peux complètement se construire, comprendre les dynamiques sociales. Il n'y a pas non plus de transmission de savoir. Il n'y aurait pas, non plus, de civilisation.

Le rôle d'un apprenant l'oblige à poser des contraintes et des limites.
On ne va pas permettre a son gosse de faire du vélo sans l'avoir entrainer sur un tricycle.
Pas lui donner un couteau de boucher pour lui apprendre à faire la cuisine avant qu'il ait un geste maitrisé.

Le rôle d'un apprenant est aussi de challenger son petit.
l'enfant roi qui obtient tout n'est motivé par rien pour apprendre.

Nul besoin selon moi d'imaginer que l'apprenant se complet dans une "posture castratrice".
Dur pour moi d'imaginer l'imaginaire comme fuite et non comme préparation à l'apprentissage.
Dur pour moi, également, d'imaginer que cet enfant roi n'a pas une vie psychique forte, que son imaginaire ne foisonne pas d'un monde challengeant duquel il viendrait à bout.

Jouissance et frustration :
je trouve que résumer le fait que quelqu'un qui dit "oui à tout" n'a rien de séduisant car dénué de ce que je résume par challenge est vraiment simpliste.

le needy, le mec qui dit oui à tout, nie complètement le fait d'avoir des besoins, d'avoir des désirs.
tout cela est lié a la honte d'être, la honte d'exister.
Il pense, a tord, que se faire accepter c'est combler les besoins et désirs de l'autre.
Et que lui ne mérite pas de combler les siens.

Et c'est bien, selon moi, le fait qu'il soit pétris de honte vis a vis de ses propres besoins qui le rend malaisant et donc malaimé ... et non uniquement le manque de challenge qu'il semble représenter.

Quel est le rôle de la personnalité?
Savoir dire non est obligatoire au bien être nous sommes d'accords.

Mais là aussi, non pour avoir un rapport challengeant vis a vis de l'autre,mais uniquement car c'est obligatoire pour pouvoir se rendre réellement disponible à l'autre.
Je défends férocement l'idée que pour être disponible à l'autre, il faut avant tout s'être rendu disponible à la satisfaction de nos propres besoins.

Quand nous sommes monopolisé intellectuellement à nos propre soucis nous ne savons nous rendre disponible à ceux des autres.

Là est l'importance de savoir dire non : s'assurer notre propre espace pour satisfaire ces besoins propres et ainsi rendre notre rapport à l'autre cohérent.

Savoir dire non c'est s'assurer que l'on tiendra nos engagements quand l'on se laisse aller, de manière mesurée, a dire oui.
C'est la seul manière pour arriver a être congruent: d'être, de faire, ce que l'on c'est engagé à être, se que l'on c'est engagé à faire.

Ce n'est pas un rapport "maitre / esclave" c'est essentiellement un juste rapport à l'autre.
Car un juste rapport à l'autre ne peu se faire sans un juste rapport à sois.

Dernière modification par geek n' chic ; 23/03/2018 à 12h51
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