J’ai regardé le documentaire et tout ce que j’y ai vu ce sont de jeunes adultes (ou des personnes qui racontent leur jeunesse) assez inexpérimentés qui, à un moment vivent une expérience qui crée un malaise (pas que chez les filles d’ailleurs). J’ai trouvé les témoignages des filles comme des garçons plutôt touchants et l’intervention de Marie Darrieussecq intéressante sur le fond, notamment sur les tabous familiaux et la version Disney que l’on continue à vendre aux filles.
On y retrouve des thèmes à creuser comme le rôle de l’alcool, la pression énorme que se mettent les garçons et l’idée que l’information sur la reproduction et les MST c’est bien, mais ça n’aide personne à gérer la chose émotionnellement.
Ça m’a rappelé un vieil article de Mark Manson que je vous mets en lien et que je trouve assez juste sur le constat :
https://markmanson.net/disney
Je ne crois pas une seconde que le fait d’avoir besoin de se saouler pour draguer (et plus si affinités) soit un phénomène culturel. Il y a 30 ou 40 ans, ça n’existait sûrement pas ou de façon beaucoup plus marginale (c’est en tout cas ce que prétend ma mère). C’est plutôt le fait d’une génération (génération =filles+garçons, hein ?) élevée dans le coton et à qui on n’a jamais mis la barre très haut en matière d’effort ou de courage et qui a très peu appris à apprivoiser l’échec et à en faire un moteur. Dans ces conditions, difficile d’affronter la (parfois dure, mais par toujours) réalité à jeun.