Citation:
Je suis pas tout à fait d'accord, juste dans ma façon d'essayer de me comporter en homme j'arrive pas à le faire avec respect, je me met à la négliger de manière hardcore, un peu mode "je m'en contre-fou que tu souffres, ah tu pleures parce que je te parles mal ? Dommage." (ATTENTION JE DIS JAMAIS CA c'est juste pour illustrer)
Mais dans l'idée c'est ça, dans les actes c'est ça, et c'est pas agir comme un gros con ça ?
Je protège pas grand chose en agissant comme ça, certes j'évite son avis, mais est ce vraiment une bonne chose ? Je penses pas, ça me protège de rien en soi ?
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Le truc c'est que tu restes dans de la surface là.
Qu'on se comprenne bien :
le fait qu'elle pleure ne veut pas dire qu'elle est une victime et que tu as nécessairement tort.
Le jour où t'as compris ça, t'as tout compris.
Qu'est ce que t'entends par "négliger de manière hardcore" ? Tu la laisses dormir dans la rue sans bouffer ? Ou c'est juste que tu rentres pas dans son schéma victimaire ?
Qu'est ce que t'entends par "je te parle mal" ? Tu la traites de pute ignare ? Ou tu lui dis ses 4 vérités même quand c'est pas agréable à entendre ?
Précise ces points sinon on reste dans du vague théorique
Mais le truc général est là : quelqu'un qui pleure ou qui se sent victimisé n'est pas forcément légitime.
Tu peux te sentir harcelé, oppressé, insulté, tant qu'il n'y a pas de faits objectifs ça reste du vent, et parfois même la production d'un esprit faible ou malade.
En d'autres termes, le jour où t'as un gamin qui se roule par terre parce qu'il estime que t'es un salaud, ya des fois faut l'écouter parce qu'il aura des remarques légitimes et d'autres fois lui mettre un coup de boule (c'est une métaphore) parce qu'il est juste dans l'abus et le caprice.
Le problème aujourd'hui, c'est que les hommes deviennent tellement des tarlouzes qu'ils croient vraiment être en tort dès que quelqu'un pleure.
Or, être un homme c'est -entre autres- savoir être responsable de ses jugements, actes et décisions pour le bien supérieur de la collectivité.
On remarquera la dimension politique que peut prendre ce discours quand on voit que notre gouvernement cède à toutes les complaintes communautaristes.
Voilà un exemple qui montre que ce qui se joue à l'échelle individuelle n'est pas sans corrélation avec une politique globale.