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Envoyé par tron
D'ailleurs elles ont été touchées mais je sais pas si elles ont toutes été traumatisées.
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Non, à la fin certaines ou en tout cas au moins une dit qu'elle ne voit pas de conséquence à cet événement, si ce n'est qu'elle s'enferme chez elle quand elle est toute seule.
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Envoyé par tron
Personnellement je pense pas qu'on puisse se faire avoir dans ces situations, je crois pas que ces mecs ne savaient pas ce qu'ils faisaient parce qu'on sent quand une meuf veut ou pas.
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N'oublie pas les contextes alcoolisés, là c'est un vrai problème. On est en pilotage automatique.
Reste les autres situations, et là...
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Envoyé par tron
Sur un plan légal elle peut ne pas m'avoir repoussé assez violemment... j'en doute pas et il faut bien des textes.
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Tu parles plusieurs fois de l'aspect légal, on en parle pas dans le reportage (c'est à noter!)
Ces filles et femmes n'ont pas l'air de demander quoique ce soit en la matière (tu en parles plus loin d'ailleurs). Je les trouve sages d'ailleurs, avisées dans leur réaction.
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Envoyé par tron
On voit aussi une complaisance à l'agresseur (pas forcément le violeur hein, insulter est une agression) qui fait contraste avec la vision des femmes agressives qui portent plaintes parce qu'elles le peuvent.
Ce que la meuf dit "ils comprennent pas que pas bouger est un mécanisme de défense" montre qu'on est pas sur quelque chose où pour elle le mec est responsable.
Pour le mec qui continu l'acte je pense qu'il le sait mais qu'il s'en fout (alcool, égo etc.). On est loin de l'hystérique qui porte plainte parce qu'on lui a fait un compliment dans la rue. C'est hélas une notion absente ici.
"Ces situations de zone grises sont présentes, on va pas mettre tous les mecs en prison" donc on est vraiment dans un mode de pensé où cette femme en tout cas ne veut pas que ça soit pénalisable.
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Du coup, la discussion est portée au final sur
l'éducation à la sexualité et au consentement. C'est pour ça que je trouve ça sain. Il n'y a pas de diabolisation de l'autre.
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Envoyé par tron
Je trouve intéressant le passage où la meuf dit qu'elle était passive et qu'après ça elle n'a plus jamais couché par politesse, elle couche pour son plaisir aujourd'hui. Cette histoire la protégée et lui a permis de mieux appréhender ses relations.
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C'est dingue de devoir en passer par là pour la prise de conscience
Tu me diras, c'est pareil dans les histoires des mecs ici, qui ont besoin de bien être traumatisés (alors pas de la même manière que les filles) pour sortir de leur schéma de l'enfance.
C'est pas demain que ça va se régler. On peut espérer pour nos enfants... L'espoir fait vivre (quoique la psy dit que la planète aura le temps d'exploser d'ici là
)
EDIT:
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Envoyé par D@rwin
Par contre le non qui a fini, après quelques insistances, en nuit de sexe où la demoiselle en redemande, ça m'est déjà arrivé.
Alors la phrase de fin qui quelque chose du genre "Si il n'y a pas de oui, ça veut dire non", c'est quand même une connerie.
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Le problème n'est pas là. Il est dans la prise de risque en amont. Tu peux pas réfléchir à ça a posteriori, c'est trop facile!
C'est comme si tu FC une inconnue sans capote, qu'après tu allais faire des tests pour vérifier que t'es clean, et que tu concluais que t'avais bien fait de pas en mettre du coup. Tu vois ce que je veux dire?