Discussion: Changement d'attitude
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Vieux 04/03/2018, 04h34
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Bonjour,

Je ne sais pas si je dois créer un journal pour vous faire part de ce genre de choses ou pas, dans le doute j'écris ici.

Il n'y aura rien de très productif pour la communauté mais je ressens le besoin de parler.


Je rentre de soirée, c'est le spleen total. Ça y est, je commence à me rendre compte que la rupture est bien là et qu'il n'y a pas de retour en arrière. A vrai dire, en vous l'écrivant je ne le pense pas, je réfute toujours le fait que ça puisse être totalement terminé.

Elle ne me doit plus rien, et imaginer qu'elle donnera son corps à des mecs qu'elle connait depuis quelques heures/jours alors qu'ils auront fait très probablement 1000 fois moins d'efforts que moi, pourtant elle va leur donner 1000 fois plus. Ce sentiment d'injustice, de "put**n me suis juste fait niq**r pendant tout ce temps, c'était pas mérité" me hante.
Ils le mériteront aussi probablement 1000 fois moins mais la réalité est là, eux n'entendront pas que "ça ne vaut pas le coup, il y a tous les mauvais côtés".

Cette idée aussi qu'elle sera probablement plus impliquée pour ces gars (je la connais au début elle est à fond), même juste plan cul, voulant à tout prix faire bonne impression.

Oui, si je devais répondre à ce post je me dirai "mais si elle n'est plus impliqué tu seras bien mieux sans"

Quand elle l'était ça m'allait bien.
Je suis déjà allé voir tous les articles que j'ai pu trouver sur ADS sur le sujet de la rupture, mais même en étant quelqu'un de posé je ne peux pas m'empêcher de vouloir vite stopper ce sentiment, cette pensée en tâche de fonds.
Ça ne sort pas de ma tête, du réveil jusqu'au moment d'aller se coucher. Parfois c'est même dans mes rêves.

Je sais bien que tout ça sera normalement temporaire, que oui après 3 ans difficile de ne pas subir cet OI, surtout lorsque c'est son premier amour, mais franchement à quoi bon vouloir vivre une nouvelle histoire, si c'est pour encore subir les mêmes déceptions ? Elles auront probablement toutes une fin, ce goût amer.

Au bar avec mes potes, impossible de ne pas y penser. Quand ça me lance c'est terminé ; je perds en énergie et je le sens, mes proches les voient. Ce genre de moment où j'aimerai être aussi solide que Thomas Shelby (Série : Peaky Blinders) dans la tête. J'ai honte de voir que ça m'affecte autant, je sais qu'il faut avancer, que c'est normal, mais j'ai laissé tellement de moi dans cette histoire.

Par là je veux dire que je me suis tellement impliqué ces 8 derniers mois, et au final pourquoi ?
Comprenez bien que lorsque je me suis mis en couple avec elle, Ça faisait quelques mois que je m'étais fait un bon inner game, j'avais confiance en moi.

Après ces 8 mois je ressors vide :
- Je ne me sens plus du tout désirable : quand ta meufe veut juste pas de toi et t'affirme que ça vient d'elle pour qu'au final après tout ce temps il y ait rupture et qu'elle aille s'éclater ailleurs, clairement mes cou** sont portées disparues.
Depuis le début je sais qu'elle ne me désir juste plus, mais forcément j'ai un espoir que non que ça s'améliore quand j'entends ses propos, la chute n'est alors que plus douloureuse.

- C'est la première fois en 20 ans que je n'assume pas mon corps comme il est. Je peux vous dire que je réalise à quel point c'est difficile à vivre (d'ailleurs grosse pensée à tous ceux qui ont des problèmes de poids, d'anorexie, des complexes, des maladies "visibles" etc...).

- Je ne me sens pas capable de séduire une femme dans un bar/boîte ; J'ai peur, oui je l'avoue, des autres hommes, de la concurrence. Croyance limitante je le sais, mais j'ai beau avoir la théorie, je suis incapable de trouver l'énergie pour me lancer. J'ai aussi peur des femmes, j'avoue. Peur du rejet, de l'échec, de nouvelles déceptions.
J'ai peur de voir dans leurs regards qu'effectivement ; je ne suis pas désirable à leurs yeux (C'est pile ici que vient se caser l'image de ma meufe dans le lit d'un autre mec en train de lui faire ce que je n'étais pas assez bien pour avoir. P**ain ça fait mal).

- Ma chambre est mon refuge, mon endroit à moi, pourtant je déteste.
Je n'attend qu'une chose la journée ; pouvoir rentrer dans ma chambre me morfondre, pleurer, me décomposer seul, dans la plus grande intimité. Mais je l'ai dit je ne l'aime plus, je sais qu'après avoir jouer avec mes amis sur l'ordinateur, après après avoir terminé mon épisode de Peaky Blinders, je vais être seul, regardant mon lit avec un air pathétique.

J'ai honte de moi, j'ai honte de vous le dire, pourtant c'est la vérité. Au moment où je vous écris, je suis ridicule. Mon casque et la playlist "Métal" à fond dans les oreilles, j'en veux à la terre entière. Accompagné de Slipknot et de mes larmes de d'enfant pitoyable, je rédige cet imbuvable pavé.

Vous voulez tout savoir, le soir avant d'aller me coucher, je parle à un de mes coussins, comme si c'était ma copine. Depuis quelques mois maintenant. Je lui parle et je lui raconte des trucs, souvent je lui dis/répète ce que personne n'a envie d'entendre 20 fois à propos de mon couple, de moi, de mon spleen.

20 ans bientôt 21, j'ai l'impression d'être un enfant. C'est agréable de pouvoir parler de tout ça. Je n'en parle pas avec autant de sincérité et précision à mes amis, ils en entendent déjà assez.
Et puis je garde la tête droite toute la journée, je fais mine que ça va, j'essaye d'en montrer le moins possible, alors le soir c'est l'exutoire je peux me lâcher.

Je suis animé par la haine, j'ai envie de tout envoyer chier, de partir loin, très loin.

Je voudrais bien vous parler de reconstruction, mais là je n'ai envie de rien, pas de sexe avec d'autres femmes, pas de séduction, pas de SDR.
Je me force à sortir avec mes amis, je n'arrive plus à me forcer à aller à la salle de sport. j'ai fait des séances où je me disais "allez motive toi, c'est pas le moment de s'arrêter ça te fait du bien", mais je n'arrive pas à me donner à fond, je me dégoûte de la salle alors je préfère stopper avant d'en être totalement dégoûté.

Bref, c'est actuellement le vide, la haine, la peur, le manque de confiance, le dégoût qui me hantent.

Quand on sait que des gens meurent de faim pendant que je me plains dans ma chambre bien au chaud et en sécurité, c'est juste ridicule. Je le sais pourtant ça ne change rien, strictement rien à ma peine.

Je me suis fait Friendzone par ma copine.
Merci infiniment à tous ceux qui ont pris le temps de lire, ne serait-ce que quelques lignes, vous êtes un soutien que je ne manquerai pas de rendre ici.

"Pourquoi tombons-nous monsieur.
Pour mieux nous relever"
Alfred, Batman Begins
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