Salut !
Concernant ma situation, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelles.
La mauvaise, c'est que, n'étant pas de nationalité française, elle va devoir quitter le pays dans un peu plus d'une semaine. Je suis extrêmement triste.
Tout n'est pas perdu : elle va devoir rentrer, certes, mais temporairement : elle est employée en France par une entreprise qui semble vouloir la garder et qui a donc engagé un processus visant à lui faire obtenir un permis de travail. Cependant, sa société est un peu lente et doit encore faire les démarches ; ça pourrait prendre quatre ou cinq mois. De plus, même si son responsable a certifié qu'il engageait les démarches, elle craint qu'il ne les abandonne soudainement, trouvant le processus trop complexe ou trop long.
Selon toute vraisemblance, ça devrait bien se passer, et elle devrait pouvoir revenir en France dans deux ou trois mois.
Malgré tout, il est certain que ce n'est pas la situation idéale pour une entreprise de reconquête en cours. On en vient à la bonne nouvelle : ça se passe plutôt bien de ce point de vue, même si c'est assez long, là encore.
En fait, celle qui est toujours mon ex m'appelle tous les jours. Je la sens souvent crispée et encore négative. Bien des fois, elle m'a adressé des reproches inconcevables, mais je n'ai pas bronché. Je me suis aperçu qu'après avoir abusé (elle est aussi très stressée par sa situation professionnelle et juridique en France), elle finissait par se calmer.
Son côté bipolaire est parfois extrême : une conversation téléphonique commence bien ; elle aborde un sujet plus délicat ; elle attend de moi une certaine réaction, que je n'ai pas toujours ; elle se tend alors, me le reproche, et recommence à dire que nous sommes incompatibles et que ça ne marchera pas ; puis elle se calme et reprend ses esprits ; elle redevient alors douce et envisage de nouveau l'avenir avec moi, tout en s'excusant pour son comportement.
Bref, elle est assez timbrée, mais je reste toujours calme. Quand elle me dit qu'on est incompatibles, j'essaie de ne plus trop y prêter attention, et ça marche, car je finis par renverser la tendance. Et de plus, quand elle est comme ça, si injuste avec moi, j'en viens moi-même à penser qu'elle est insupportable.
En tout cas, après une dispute puis une réconciliation par téléphone quasi immédiate, je l'ai vue chez elle.
Nous avons passé un très bon moment autour de la télévision, discutant beaucoup. Très peu de moments négatifs (ou très furtifs). Elle m'a enlacé plusieurs fois.
On a échangé notre premier baiser sur la bouche depuis la rupture...
C'était très mignon, presque enfantin : pas de langue, pas de sexe.
Je sens que la bonne chose à faire est de faire preuve de patience. Ça serait malvenu, à mes yeux, de la pousser à un FC à ce moment.
Elle m'a invité chez elle vendredi prochain. FC possible, si la progression se poursuit. Cependant, elle m'a dit que ça pourrait être "la dernière fois", ce qui me rend très triste. Il est possible que je m'effondre devant elle.
J'enrage qu'elle parte au moment où elle semble - je dis bien "elle semble" - un peu plus séduite. Elle reconnaît mon "changement", affirmant que je suis plus mûr et moins stressé. Elle envisage toujours l'avenir - malgré la séparation "physique" à venir -, y compris une famille potentielle. Elle veut que je lui rende visite dans son pays natal, et je pense sincèrement le faire.