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Vieux 18/12/2017, 08h04
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Envoyé par geek n' chic Voir le message
Cessez d'être gentil, Soyez vrai

"Etre avec les autres en restant soi-même”


Thomas D'Ansembourg .

aux éditions de l'homme









Thomas d’Ansembourg a exercé la profession d’avocat au Barreau de Bruxelles pendant cinq ans et travaillé dans une entreprise internationale comme conseiller juridique pendant dix ans. Parallèlement il s’est engagé, pendant dix ans également, en tant que responsable-animateur bénévole d’une association dans l’aide concrète aux jeunes qui connaissent des problèmes de délinquance, violence, prostitution et dépendances de toutes sortes .
Par cette double approche, juridique et sociale, il s’est tôt impliqué dans la gestion des conflits et la recherche de sens.

Dans le souhait de comprendre la difficulté d’être en général et particulièrement la violence, Thomas d’Ansembourg entreprend une psychothérapie (psychanalyse) pour plusieurs années. Dés les premières semaines de ce travail sur lui, il découvre la liberté de prendre du champ sur l’inconscient et particulièrement la joie qu’il y a à prendre conscience de scénarii à répétition dans lesquels il se trouvait enfermé sans même le savoir, et à s’en dé-piéger. Il mesure qu’il aurait pu passer sa vie, se croyant libre, alors qu’il était pris au piège de ses conditionnements éducatifs, habitudes de pensée et systèmes de croyances. Il décide alors de devenir lui-même psychothérapeute pour pouvoir partager ces prises de consciences et accompagner d’autres personnes dans les processus d’ouvertures de cœur et de conscience.

Il se forme à différentes approches psychothérapeutiques, et particulièrement à la méthode de la Communication NonViolente ( CNV) avec son fondateur Marshall Rosenberg (Docteur en psychologie, USA). Devenu en 1994 formateur certifié en Communication NonViolente (membre du réseau international “the Center for Nonviolent Communication”), il enseigne principalement cette approche qu’il appelle le plus souvent : le processus de Conscience NonViolente, nos habitudes de violence subtile étant souvent inconscientes et donc à démanteler d’abord dans notre conscience puis dans nos modes relationnels.

quatrième de couverture



résumé:
Nous avons tendance à dire plus facilement leurs quatre vérités aux autres plutôt que d’exprimer simplement ce qui se passe en nous. Exprimer sa vérité dans le respect d’autrui et de soi-même, voici le projet du livre. Faites-vous souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ? Êtes-vous capables d’identifier les besoins refoulés et camouflés derrières vos propos ? Faites-vous aux autres des demandes réalistes et négociables ? Cet ouvrage vous propose de rencontrer l’autre sans cesser d’être soi.

Le titre pourrait être trompeur. La gentillesse dont parle le livre n’est pas la bonté qui s’exerce gratuitement par un geste ou un don désintéressé.

Il s’agit plutôt de la gentillesse de façade. Peu d’entre nous y échappe. Nous disons « tout va bien » quand « cela ne va pas », nous disons « Oui, nous reviendrons avec plaisir » alors que nous pensons « Plus jamais de barbecue chez eux ! » Nous sommes poussés à dire des choses socialement admissibles qui vont à l’encontre de nos pensées, besoins et souhaits réels.

C’est de cela dont parle ce livre : le masque que nous portons pour être socialement acceptable, accepté et aimé.

Être accepté et aimé font partie des besoin vitaux de l’homme, car nous sommes des animaux sociaux. Mais si cela se fait à l’encontre de notre nature et de notre bien-être, le bénéfice est nul, le mal-être s’installe.
Être authentique plutôt qu’être gentil

Voila le conseil donné tout au de ce livre, et qu’on retrouve dans le titre.

Être trop gentil revient à faire passer les besoins des autres avant les nôtres et à s’oublier.

Être authentique est une démarche difficile car accompagnée par la peur : peur de ce que l’autre pense, peur de ne pas correspondre aux attentes des autres, peur de ce qu’il dit, peur de parler, peur de déplaire, peur d’entrer en conflit, peur de la désapprobation…

Ce livre accompagne cette démarche en exposant les bénéfices et fournissant quelques outils.

Voici les deux qui m’ont le plus aidé.
Reconnaître mes sentiments et mes besoins

Nos sentiments et nos émotions sont importants. Dans notre société, on ne nous apprend pas les reconnaître, les gérer, les exprimer.

Or, un sentiment, une émotion, cela exprime d’abord un besoin. Si on n’écoute pas l’émotion, on ignore le besoin. Si on ne répond pas au besoin, on rentre dans une spirale négative de mal-être.

Et l’émotion ignorée et enfouie peut ressortir bien plus violemment : colère, violence verbale et physique, dépression, …

Voila ce que ce livre m’a appris :

écouter mes émotions et mes sentiments, puis répondre aux besoins exprimés, est vital pour moi ;
cela ne se fait pas forcément au détriment de mon entourage et de mes proches : si je suis bien, je pourrais leur être d’autant plus utile.

Derrière tout émotion que je ressens, j’essaie d’identifier le besoin qui s’exprime.

J’essaie, autant que possible, de faire cela « au fil de l’eau », lorsque je ressens l’émotion. C’est d’autant plus difficile quand l’émotion est forte. Mais c’est à ce moment où c’est le plus utile.

Je m’accorde aussi des instants de répit, au calme, sans action, juste moi et moi. J’écoute les sentiments du moment et je repense aux sentiments récents. Pour identifier et répondre aux besoins derrière.
M’exprimer sans agresser l’autre

Lorsqu’on s’exprime et qu’on extériorise un sentiment et un besoin, nous avons tous tendance à interpeller l’autre : « tu m’énerves … », « tu me déçois … ».

Erreur ! Colère, déception, tristesse, inquiétude sont nos sentiments : nous en sommes responsables. Nous ne les contrôlons pas forcément, mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons.

Dire « tu m’énerves … » revient à renvoyer la responsabilité, la faute, sur notre interlocuteur. C’est l’agresser. Résultat : il se referme, comme une huître, ou contra-attaque.

Voila ce que ce livre m’a appris :

exprimer mon émotion en disant « je me sens triste / inquiet / en colère / … » ;
exprimer le besoin caché derrière l’émotion, prendre la responsabilité de l’assouvir, demander l’aide de l’autre ;
reformuler les « agressions » des autres selon le même schéma : sentiment, besoin, demande.

Cela ne devient pas naturel du jour au lendemain, et je dérape encore. Mais la tendance est là, les rapports sont plus détendus et je participe moins a la mise en place de conflit ni ai peur de les affrontés.

Points positifs
Ce livre nous apprend que pour être avec l'autre sans être dans le conflits,
pour être avec l'autre et le comprendre
il faut avant tout être honnête avec nous même

honnête, sur nos attentes, nos envies mais aussi nos limites.

Que pour apprécier notre propre différence il faut aussi aimer celle que l'on trouve en l'autre.

Mais avant tout, ce livre m'a appris qu'il était urgent de vivre pleinement ma vie.

Liens pour vous faire une idée
mais je vous conseille bien évidemment de l'acheter car il mérite d'être dans votre bibliothèque
livre audio: https://www.youtube.com/watch?v=80F7qUGLNtQ
conférence: https://www.youtube.com/watch?v=x9fKIX5fUDU
site de l'auteur: Thomas d'Ansembourg - Présentation
Tout ceci est tres beau mais pas valable en entreprise, ou la relation de subordination de l'employé est une relation de pouvoir rappellons le et l'hypocrisie si pas la fourberie (gentillesse de facade et poignard dans le dos) seront plutôt valorisés que la franchise virile et le discours clair. Surtout que les entreprises sont de plus en plus feminisées et que les femmes sont plus susceptibles que les mecs
et en entreprise on porte un masque et on se fait le plus conforme possible. Tous ces gars comme cet Assembourg ont l'art de jamais aborder le monde de l'entreprise ou de la grande organisation hierarchique (administration) etc si pas l'armee pour le pire des cas (ou on dresse les gens a obeir aux ordres sans conscience personnelle).

par contre faire le "nice guy" en seduction c'est toujours perdant, ca c'est clair
Réponse avec citation