Afficher un message
 
Vieux 28/11/2017, 10h25
Avatar de bacchus
bacchus bacchus est déconnecté
Master
 
Date d'inscription: décembre 2016
Messages: 1 676
Par défaut

J'ai lu cet intéressant article à propos de tout ça :

Citation:
Depuis plusieurs semaines, à l’occasion de la campagne de dénonciation #Balancetonporc, les réseaux sociaux sont le lieu de joutes verbales parfois violentes. Et si, au-delà des faits évoqués, parfois dramatiques, bien des messages et commentaires témoignaient plus de la persistance d’une immaturité sexuelle et sociale à l’œuvre chez les deux sexes ? Et si, par-là même, ils révélaient, non pas un trop plein de virilité, mais bien plutôt l’absence d’une virilité pleine et entière, de part et d’autre de l’échiquier sexuel ?
À l’appui de cette proposition de lecture, je commencerai par proposer une définition de ce que recouvre, à mes yeux, la notion de virilité chez un individu – et non nécessairement un homme, la virilité étant avant tout affaire de caractère qui trouve à s’enraciner tant chez un homme que chez une femme. La définition qui me semble la plus juste s’oppose à deux autres que je considère comme des avatars de la virilité, à savoir, d’une part, la vision « viriliste », d’autre part, la vision « dévirilisante », et s’appuie sur l’origine même de la notion de virilité, à savoir le phallus, dont les propriétés physiologiques ont vocation à s’incarner dans le caractère d’un individu, en la fermeté, la maîtrise et la constance. Partant, la virilité est affaire de verticalité et non d’horizontalité : elle est donc l’état de l’être qui se vit debout parmi les Hommes, qui se dresse face aux épreuves, qui s’érige face au monde. Cette définition suppose donc que la virilité est un caractère qui ne s’acquiert qu’au prix d’un long processus de formation au cours duquel l’ensemble des facultés physiques et morales d’un individu sont soumises à rude épreuve.
La suite, ici : https://astriddusendschon.org/2017/1...aryse-palante/
Réponse avec citation