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Vieux 23/11/2017, 11h22
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Locke,
Comme je l'ai expliqué, le fond du problème, celui par lequel les symptômes de la perte d'attirance et de l'asphyxie se sont manifestés, c'est le déséquilibre qui s'est lentement installé, sans qu'on y prête suffisamment attention.
Comme tu le soulignes, le coup mérite d'être tenté uniquement en prenant soin d'éviter que ce déséquilibre fasse à nouveau son apparition.

Comment ? Sur ce point, on a chacun notre part du boulot. D'abord, le dialogue et l'honnêteté. Moi : être à l'écoute de ses besoins et ne pas la considérer comme acquise. Elle était tellement dépendante de moi que j'ai fini par la considérer comme tel, c'est un manque de respect que je regrette. Aussi, ne pas se concentrer que sur des futilités (petites jalousies, divergence de point de vue, etc.). Je me rends compte qu'on dialoguait, mais jamais sur ce qui n'allait vraiment pas. Et quand c'était le cas, l'intention venait d'elle et j'éludais la question comme je le pouvais. Je n'ai clairement pas assez cherché à la combler. Qu'on se remette ensemble ou pas, je m'en veux énormément. Je crois qu'on aurait beaucoup gagné (tous les deux) à ce que j'essaye d'explorer de nouvelles voies. Au lieu de ça, je me suis contenté du strict minimum (et elle s'est résignée ; le tort est partagé, mais je me sens plus responsable).

Quand je dis "l'honnêteté", c'est par exemple, ne pas avoir peur de dire "j'ai besoin d'air". Je ne le lui ai dit que quand il était déjà trop tard. Avant ça, j'avais peur de la blesser. Mais il faut bien se rendre compte qu'on ne peut pas s'accorder tout le temps. Donc, être honnête par respect, et accepter l'honnêteté de l'autre comme une marque de respect.

De son côté, ne plus faire dépendre sa joie quasi-exclusivement de moi. Faire valoir ses besoins avec plus de conviction (mais, encore une fois, c'est aussi à moi de mieux l'écouter).

Voilà, en résumé, les points sur lesquels on devrait concentrer nos efforts, en plus de les ponctuer de dialogue.

Concernant ton interprétation de mes nouveaux désirs envers elle, j'y ai déjà beaucoup réfléchi, et je ne suis pas sûr que ça soit si simple. Oui, le fait qu'elle est loin de moi joue, c'est indéniable. Mais une prise de distance était peut-être justement ce dont nous avions tous les deux besoin au point où on en était. Avant de la quitter, une pensée me torturait l'esprit : je me disais que tôt ou tard, j'allais le regretter. Je ne voyais tout simplement plus d'autre solution qu'une coupure nette. Mais je ne pouvais pas non plus lui dire "on fait une pause", c'est une fausse solution puisque l'un ou l'autre aurait été dans l'attente. Contreproductif.

Tout cela, on va devoir en parler.
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