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Vieux 10/08/2017, 15h19
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Le propos a décanté depuis et comme d'habitude j'ai été pris par les fluctuations de mon humeur, de mon sérieux et de mon recul au sens large.
Je suis capable de dresser un bilan noir de mon existence comme sur ce sujet tout en en riant après perdant mon sérieux.

Ceci étant dit, la récurrence de ces pensées montrent un problème bien réel.

Je ne pense pas que mon environnement familial ait été responsable à 100% de mon état, un peu certes du'autant plus que l'affection est peu montrée en général, de fait j'ai toujours été un peu "soldat" dans ma personnalité propre (respect des consignes, respect des règles, etc.) et c'est ce qui m'attirait d'ailleurs dans l'armée (j'avais réussi le concours d'officier mais après calculs avantages/inconvénients et hasard, je n'ai pas suivi cette voie).

Je ne peux ainsi qu'approuver (intérieurement ^^) quand on me dit que je suis "rigide", j'ai tendance à prendre les tournures impératives au premier degré et donc à être anxieux dans ce respect.

Pour en revenir à l'hédonisme, je suis d'accord avec toi mais je pense avoir compris ce qui aujourd'hui m'emprisonne par rapport à avant : le sur-moi.
Je ne sais pas comment expliquer cela, mais en gros l'autre fois je me suis demandé si je devais m'ouvrir à l'hédonisme et me suis rendu compte que mon intention n'était pas la bonne : je voulais organiser de manière un peu machinale, comme si je m'éduquais moi-même ce point alors que je suis presque naturellement plein de légèreté et d’insouciance à la condition que je laisse couler.
Je pense que j'ai perdu cela après un moment de ma vie où je me suis coaché sur tous les points, où j'ai réfléchi à chaque action pour réussir...ce qui a marché mais ce qui m'a emprisonné dans un perfectionnisme invasif.

Pour te répondre sur le sujet de l'argent, justement je pense dépenser pas mal en superflu. Il n'y a pas de problème à mon sens dans l'acte lui-même mais mon simple rapport à moi-même dans ces achats fait qu'en réalité ils deviennent plus compulsifs qu'hédoniques même si a la base 75% partent d'un vrai plaisir/utilité.
Je vais au restaurant souvent, je me fais plaisir dans les supermarchés, j'achète des trucs que j'utilise vraiment et sympas de mon point de vue (Apple TV, Nintendo Switch, ...), je vais voir des spectacles/etc. mais là où ça se complique c'est que je vais ensuite tomber dans une spirale interne qui me font douter de moi.
J'essaie de travailler à laisser couler pour tomber dans l'achat plaisir au lieu de "perdre le contrôle" en prenant une décision de clôture par fuite (rejet total/achat rapide pour arrêter de cogiter).

==> En résumé, c'est la double peine : je me retrouve avec les aspects négatifs de l'avarice couplés à ceux de l'hédoniste. Heureusement, matériellement mon épargne croît pas mal donc au moins sur le plan de la réalité et non de la psychologie cela se passe bien.

Ce principe est général et j'ai écrit sur une feuille de papier cette petite analyse/ressentis :

- estime de moi : "je ne suis pas un être comme les autres, je suis intrinsèquement plus faible/démuni" (sous entendu : je dois ne faire plus pour moyenner cette faiblesse)

- confiance : "je n'ai pas la capacité à rester dans une dynamique positive/à tenir"

- affirmation : "prise de décision, intégrité"

Et en catalyseur (source : estime, influence sur la confiance) : "on m'observe ; on on ne me considère pas comme légitime"

En résumé, j'ai l'impression d'être dans un examen permanent dans lequel je dois masquer mes faiblesses au lieu de construire, c'est une orientation négative et non constructive. La source est que j'ai du mal à rester objectif, mon cerveau étant toujours porté vers les conséquences et non sur une vision globale.

Je décris ici un état que je ne vis pas 100% du temps mais de façon alternée assez souvent quand même. Le reste du temps je suis neutre ou insouciant.

Je suis d'accord pour le défi professionnel, cela ne m'apportera rien si cela ne naît de rien.

Tu parles de "crise d'ado" mais c'est exactement cela. Je dirais même que je suis un enfant sur certains points et j'avoue que je suis bien content que ma mère gère des points administratifs.

Voilà ce que j'ai noté comme philosophie générale à suivre :

"Force de faire le choix de reporter, de prendre en main, de maîtriser comme un adulte ; en somme, être dans ses actions et non pas se faire agir comme au casino" = je dois prendre mes responsabilités
Et pour cela je vais essayer de dynamiter certaines croyances dont j'ai des tonnes de preuves dans la vie de leur non-sens mais que j'ai tendance à nourrir de faits qui les confortent en écartant ceux qui les réfutent.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 10/08/2017 à 15h21
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