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Vieux 25/07/2017, 16h37
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Sage
 
Date d'inscription: juin 2011
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Bonjour Locker.

Avant de te répondre, comprends bien que ce que je vais te dire n'engage que moi, et que d'autres personnes peuvent évidemment avoir une philosophie du travail bien différente.

La première question qu'il faut se poser selon moi c'est pourquoi travailler?

Souvent on se demande ce qu'on veut faire, ce qui nous plait, dans quel domaine on serait le mieux? Et ce sont des questions légitimes évidemment mais selon moi la première question c'est POURQUOI bien avant le COMMENT.

Perso ma motivation ca a été ma femme. Pas parce qu'elle est vénale mais parce que je savais qu'elle avait un certain niveau de vie que je voulais pouvoir suivre, et qu'elle même attachait une grande importance à la carrière.
C'est probablement pas le top comme motivation de départ, c'est mieux que ca vienne de toi évidemment, mais moi c'est ce qui m'a lancé dans la vie professionnelle "légale".

D'un autre coté je ne voulais pas sacrifier mon lifestyle, et j'avais besoin de beaucoup de temps pour voyager. J'ai donc choisi d'être commercial indépendant, j'essayais de faire mon chiffre annuel en 6 mois, et les autres 6 mois je voyageais.
En bon commercial de province je ne faisais pas un taf que j'aimais, mais j'étais quand même super motivé, et donc efficace et donc je progressais et j'évoluais.

Tu vois ou je veux en venir? Choisir un boulot comme une finalité, et donc choisir quelque chose qui te plait c'est une solution certes, mais pas la seule.
Tu peux aussi voir ton boulot comme un moyen pour accéder à autre chose.

Trouve toi une source de motivation, quelque chose qui te permettra de persister et de t'améliorer.


Quand aux gens qui te font des remarques sur ta condition de chômeur, tu leur pisses dessus: famille ou pas famille.
Si quelqu'un est assez con pour être fier de "travailler" libre à lui. La "valeur travail" tu l'emmerdes. Bosse pour bouffer, pour voyager, pour le plaisir bref peu importe. Mais ne bosse jamais pour cette pression sociale de merde qui nous explique que pour être un mec bien il faut être une pute du système.
Ceux qui évaluent ton grade social en fonction de ton poste professionnel ou de ton salaire ce sont des connards incultes et je pèse mes mots.

Le malaise dont tu parles, il est là parce que tu n'assumes pas, pas parce que tu ne travailles pas retiens bien ca. Tu n'es pas ton travail.
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