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Vieux 14/06/2017, 10h39
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C'est quoi le rapport entre le nom du topic et ta demande ?

Et puis la tournure de ta phrase, c'est un peu "Moi je veux ma tétine et mon.."

Bon et par esprit de contradiction je vais citer un livre dont le personnage est tout le contraire : "Demande à la poussière" de J.Fante

On suit les périples d'Arturo Bandini, un AFC à l'égo sur-dimensionné, qui vit dans ses fantasmes, s'auto-saborde avec les filles.

Je l'ai lu il y a dix ans et la lecture est franchement jouissive : j'ai plusieurs fois rit tellement le personnage est pathétique.

L'auteur est reconnu comme un des précurseurs de la période beatnik.

Et ça me donne envie de le relire, parce qu'avec un regard nouveau sur la séduction et le développement personnel, ça devrait être hyper intéressant.

EDIT : deux extraits pour le plaisir

Citation:
Elle m'a passé le bras autour du cou. Elle m'a tiré la tête et m'a enfoncé ses dents dans la lèvre inférieure. Je me suis débattu pour me dégager parce que ça faisait mal. Elle est restée à me regarder regagner l'hôtel, tout sourire, un bras passé par-dessus le dossier du siège. J'ai sorti mon mouchoir pour m'essuyer les lèvres. Le mouchoir avait du sang dessus. J'ai suivi la grisaille du couloir, jusqu'à ma chambre. À peine j'ai fermé la porte que tout le désir qui m'avait fait défaut juste un moment auparavant s'est emparé de moi. Il me cognait le crâne et m'élançait dans les doigts. Je me suis jeté sur le lit et j'ai déchiré l'oreiller avec mes mains.
Citation:
Je lui fais signe de venir. Elle arrive sans se presser, un quart d’heure après. Sois gentil avec elle, Arturo. Force-toi.

« Tu veux autre chose ? »

« Comment tu vas, Camilla ? »

« Pas mal, je suppose. »

« J’aimerais bien te voir après ton travail. »

« Je suis prise. »

Gentiment : « Tu pourrais pas remettre ton rencard à plus tard, Camilla ? C’est important, il faut que je te voie. »

« Désolée. »

« S’il te plaît, Camilla. Juste ce soir. C’est important. »

« Je peux pas, Arturo. Vraiment je peux pas. »

« Tu feras comme si tu peux. »

Du coup elle s’en va. Moi je repousse ma chaise violemment, et un doigt braqué sur elle je lui crie comme ça : « Un peu, que tu me verras ! Insolente petite gourde, non mais tu m’entends ? Traînée de bastringue ! »

Un peu intérêt qu’elle allait me voir. Non mais sans blague. Parce que j’allais l’attendre dans le parking assis sur le marche-pied de sa guimbarde.
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Dernière modification par D@rwin ; 14/06/2017 à 11h20
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