Hello gentlemen !
Vous avez probablement vu cette séquence sur les réseaux sociaux.
Une séquence où un jeune homme,
Robin le dragueur, explique au micro des équipes de Yann Barthès pourquoi il se promène dans les allées d'un salon pour blogueuses beauté.
"Parce que j'aime beaucoup les Youtubeuses, j'aime beaucoup les filles, je suis venu ici pour observer."
...
"Ce qui est cool, c'est que je suis un peu le seul garçon ici, du coup, voilà quoi, c'est plus simple pour moi"
"... t'es un peu le seul choix... et il y a énormément de proies pour un seul prédateur quoi".
Une leçon bien comprise : celle de l'
océan bleu, pour chasser sur des terres sans concurrence. Notez bien la différence : il ne cherche pas à être meilleur que ses concurrents, il cherche à éviter la concurrence. C'est malin, c'est instinctif, c'est logique.
Là où il va prendre un carton rouge de la part des féministes, des râleurs de tout bord :
l'emploi des mots "proies" et "prédateurs".
La société bien pensante n'est plus prête à entendre ce genre de discours.
Aujourd'hui, les Bisounours font la guerre aux Don Juan comme Robin le dragueur de Quotidien, le dragueur de Youtubeuses qui les considère comme des proies.
Les filles et la société veulent le respect, l'amour, l'égalité, mais draguer pour draguer, draguer pour baiser sans se soucier de l'autre, être un Don Juan et passer de femme en femme, ça ne se dit plus. Et pas à voix haute. Et pas devant les caméras.
La presse féminine, les blogs de filles indignées, tous les médias aux mains des filles risquent de prendre cette séquence pour dénoncer, une fois de plus, la "communauté des dragueurs".
PS : bon courage à ce gamin qui voulait juste draguer des Youtubeuses beauté. J'ai lu deux trois trucs, il pourrait s'agir d'un comédien. Je me fais juste du souci pour lui, pour les années à venir.
Vous trouvez que c'est un prédateur ?