Hypnose,
Si j’essaye de me mettre à sa place et que je lis ton message à la lumière des événements récents, la première question que je me pose c’est que tu mets dans le mot «*amour*». Où sont l’empathie, l’écoute, l’affection ? De quel poids cela pèse-t-il face à ton amour propre un peu égratigné ? (On parle d’un baiser, pas d’une double vie non plus). Aimer c’est aussi comprendre que l’autre a des besoins que l’on n’est pas toujours en mesure de satisfaire et que ce n’est absolument pas une raison pour que ces besoins ne soient pas satisfaits.
Les relations à distance (et je pourrais écrire une encyclopédie sur le sujet) ont ceci de particulier qu’elles imposent beaucoup d’épreuves qui rendent la relation solide ou qui la délitent. Parce qu’elles poussent à s’interroger sur ce qui fait qu’on est ensemble quand justement on n’a pas grand-chose qui permette objectivement de l’être. Hors, là arrive votre première «*épreuve*» et au lieu d’en parler, tout tourne au vinaigre, tu tournes les talons et elle envisage d’aller chez le psy. Quand il vous arrivera quelque chose de plus sérieux, comme vous gérerez ça ?
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