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Vieux 04/11/2016, 17h39
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Envoyé par Fin Limier Voir le message
Dans ce cas de figure "ne pas assurer" était composé de plusieurs aspects :

- ne pas assurer sexuellement
- trop faire part de mes failles = parler de tout en fait
- avoir encore une dynamique de démarrage (je suis assez diesel, j'ai pas multiplié les projets et opportunités en ce début d'année)
- ne pas la pousser vers le lit mais à l'extérieur

Voilà ce qui constitue ma part de responsabilité, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'en a pas.

En fait, avec mon ton un peu "cri du coeur" qui peut passer pour du chouinage et exaspérer certains comme Bob, je m'insurgeais encore une fois sur :

- La tyrannie du "toujours plus", oui, j'ai le sentiment (que ce soit le système ou la nature qui veut ça) que nous, les mecs, on doit "faire toujours plus" ou être toujours plus" que les femmes. C'est peut-être la réalité, mais c'est rageant.
- Plus pernicieux, quand on est pas "toujours plus", la tyrannie du "faire croire", dans laquelle je ne suis pas tombé avec mon ex (Dieu merci) mais qui a prise sur nos egos.

Après si jouer selon les règles, c'est "faire toujours plus" et "être toujours plus" so be it, j'en arriverai là pour séduire, mais ça ne m'enchante pas, et ne contribue pas à réduire ma misogynie latente.

EDIT : Il est certain que si j'adopte cette stratégie, je le ferai avant tout pour moi.
Non, non, non. Ca ce sont les règles que tu crois que la pression sociale te dicte. Les règles qui importent c'est celles que toi tu fixes, c'est elles qui te permettront d'être heureux et épanoui. Si tu es encore incapable de dresser une ligne de conduite personnelle sur ce dont tu as besoin dans la vie et que tu recherches dans la séduction c'est que tu dois encore évoluer dans ta démarche de développement personnel.

Enfin, reconnaître que tu as parfois des tendances misogynes c'est le premier pas vers la remise en question de cette perception qui n'a pas lieu d'être. J'ai aucun doute sur ta capacité à évoluer à ce sujet

Quant à tes failles, tes projets, etc. C'est quelque chose sur lequel tu dois travailler toi-même et que tu ne dois qu'à toi-même. Ce n'est pas quelque chose que tu fais pour trouver ou garder une fille. Et cesse de vouloir ainsi porter la souffrance du monde sur les épaules, vois ce que tu peux améliorer pour toi et apprends à préserver ton bien-être face aux aléas de la vie et de tes relations. Qu'importe la violence de la mer, c'est toi le capitaine du navire.

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Envoyé par Duc Voir le message
Effectivement je n'en parle pas ici (le post était déjà long !).
Mais je suis d'accord avec toi : c'est bien ce poids des constructions sociales qui fait le plus de mal, qui est le plus pernicieux.
Il y a des inégalités de traitement perpétrées par un genre au dépens de l'autre (dans les 2 sens, d'ailleurs), mais le pire, je suis d'accord avec toi, c'est le poids des constructions genrées qu'on s'applique à son propre genre très tôt (ou qu'on nous impose sans faire attention).

Quand dès 5 ans, on offre des tutus roses et des poupées aux petites filles, et des ballons de foot et des légo technics aux petits garçons, etc... C'est chaud pour la suite !

Un mec peut s'intéresser à la danse, une nana au foot.

Mais ça ne veut pas dire que je suis pour l'uniformisation. Je suis pas dans la négation du genre hein !

Bref, je pense qu'on est d'accord de toute façon ! Mais c'est vraiment un débat qui nous prendrait des heures, et qui peut vite devenir HS !

Mais c'est cool de pouvoir en parler !
Plaisir partagé

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Envoyé par paulz Voir le message
Quand dès 5 ans, on offre des tutus roses et des poupées aux petites filles, et des ballons de foot et des légo technics aux petits garçons, etc... C'est chaud pour la suite !

C'est quoi qui est chaud au juste, ça me va trés bien que les filles aiment le rose, ça les distingue et les rend féminine, marquer des différences par des constructions genré c'est ce qui permet a l'homme et la femme de sublimer sa différence sexuelle, et donc, d'attirer. Je comprendrais jamais ce délire sur la théorie du genre, c'est que de la théorie, dont l'inventeur, entre autre, été un pédophile qui c'est coupé les couilles pour les bouffer.
Ce qui est chaud c'est que ces petits gestes différenciants que tu pourrais croire innoncents/anodins/normatifs, quand tu visualises la chose en surface, conditionnent les enfants à se conformer à un rôle social et à des comportements qui peuvent gêner leur construction émotionnelle et intellectuelle. Un exemple comme un autre, si tu es un petit garçon et que tu aimes la danse et le rose, bonjour la pression sociale si tu évolues autour d'enfants pas sensibilisés à ces questions essentielles de tolérance. Imagine juste les dégâts que ça peut causer en termes d'estime personnelle. Même chose pour le garçon à qui on apprend à refouler sa sensibilité au nom de ce concept ultra toxique qu'est la "virilité" : t'es un garçon, tu dois pas pleurer quand t'as mal. Par contre, si t'es une fille c'est normal que tu pleurniches. Or je pense ne rien vous apprendre en vous disant que refouler ses sentiments est peut-être la pire chose au monde pour qui aspire à une certaine harmonie avec lui-même ou les autres.

Tu serais surpris de voir à quel point les garçons les plus genrés sont généralement les plus violents et les moins capables d'empathie ou d'altruisme. Tu couples ça à un environnement familial ou social toxique et tu te retrouves parfois avec des gamins de 7 - 8 ans qui se comportent comme des mini-gangsters en herbe.

En dehors donc de ces conséquences individuelles, ça a aussi des conséquences à l'échelle sociétale, celles qu'évoque Duc. Le problème n'est pas tant la construction genrée mais bien le fait que les caractéristiques dites féminines sont dévaluées voire méprisées car notre société valorise l'autonomie et la force au détriment de la douceur. En résulte un rapport de domination symbolique des hommes sur les femmes dont découlent les inégalités de traitement citées plus haut. Y'a des tas de preuves qui vont en ce sens, à commencer par les terminologies genrées utilisées pour évoquer les notions de courage, on parle toujours "d'avoir des couilles", d'être "burné" tandis que la peur est toujours féminisée avec ce fameux suffixe -ette "lopette", "femmelette", "tapette", etc.

Donc tout comme Duc, je ne suis pas pour une suppression du genre, je suis pour l'instauration d'une société plus tolérante et moins sexiste. Et ça commence par déconstruire ce genre de pratiques toxiques dans l'éducation des gamins.
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Autoluminescent.
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