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Envoyé par once-around
Si ça peut exercer comme tu le dis une "violence psychologique" sur certains hommes c'est que ce sont des hommes qui avant même de foutre un pied sur un SDR étaient déjà fragiles psychologiquement. C'est comme ce discours médiatique récurrent où on pointe du doigt les jeux vidéo comme élément déclencheur d'actes de violence là où ils sont avant tout l'œuvre de gens qui sont de base déséquilibrés.
Si comme tu le dis, être un homme c'est faire usage de sa raison pour déconstruire les rapports de pouvoir (ce avec quoi je suis entièrement d'accord, soit dit en passant), alors ne trouves-tu pas que les petites blessures à l'ego des déçus des SDR sont un bien moindre mal comparé à ce que les femmes prennent dans la gueule chaque jour : sexisme dans divers milieux, slut shaming, inégalités de traitement, injonctions contradictoires, violences, harcèlement ? Et que ces problèmes-ci mériteraient un peu plus qu'on s'y attarde ? Ou tu es trop centré sur ton expérience masculine ?
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1. Oui, tous les hommes ne sont pas des alpha mâles qui résistent à tout psychologiquement et dont la résilience n'a d'autre limite que l'endurance physique. Tu veux pathologiser disons 60-70% de la population masculine ? Parce que là on ne parle pas de cas particuliers de gamins fragiles qui ont tué leur parent après avoir joué à GTA, on parle d'une expérience partagée et générale. Ta grille d'analyse a un problème.
2. Non, le féminisme (chercheurs, chercheuses, etc) s'occupe déjà de tout ça, il y en a des bouquins entiers, des associations, des lois, des colloques, des séminaires, des financements de recherche, des politiques institutionnels, des cursus universitaires entiers sont bâtis là-dessus, etc. Je veux m'occuper d'autres choses et en parler. J'ai lu La Cause des Femmes de Gisèle Halimi. Mais j'ai aussi lu The Manipulated Man d'Esther Vilar et je crois que le problème est bien plus complexe que le modèle victimisant manichéen du féminisme idéologique.
Mais là on dérive assez loin des SDR. Donc j'arrête.