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J'avais mal compris le sens de tes propos et j'en suis désolé. Je réponds du coup:

Certaines personnes ne se sentent vivants qu'en se victimisant, d'autres qu'en faisant souffrir les autres, d'autres qu'en aidant les autres, certains ne peuvent supporter la vie qu'en se déresponsabilisant, d'autres en projetant tous leurs défauts sur les autres etc.. Quand nous, ce qui nous plait, ce qui nous stimule c'est de provoquer un changement plus ou moins en profondeur certaines personnes ne sont pas du tout et ne seront peut-être jamais la dedans, plus ou moins consciemment ils ne cherchent peut-être même pas le changement.
Pour changer il faut au moins l'honnêteté intellectuel et une envie stable de changement, le potentiel de changement n'est pas du tout de l'ordre de l'acquis. Les gens qui veulent changer en profondeur sont une espèce plutôt rare qui ont vécu un certains nombres d'épreuves, pas trop difficiles, pas trop faciles qui le permettent.
La question que je me pose là c'est est-ce que vouloir vraiment changer et changer est mieux que se plaindre et rien faire?

Je pense qu'il est vain de vouloir moraliser tout ça, la vraie question est de savoir comment nous on se positionne face à eux et oui ça peut consister à les éviter ou à leur expliquer notre ressenti.