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Vieux 27/11/2015, 17h29
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Sage
 
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Par défaut La sur-exposition des femmes à la séduction

Salut, je voulais faire part d'une réflexion sur un effet pervers du surinvestissement en séduction. Ca ne s'adresse pas aux players confirmés qui au mieux auront gagné une autre vision d'un truc qu'ils savaient déjà.
Je grossi volontairement certains traits pour mettre en avant des phénomènes.


Résumé (pour les faignants):

Il y a un lien entre la sur-stimulation des femmes, leurs difficultés pour aller vers nous et leur désir sexuel/affectif capricieux, je suis pas convaincu par la seule explication génétique. Ce n'est pas qu'un problème sociétal, c'est aussi une question individuelle, nous avons une difficulté à ne pas nous surinvestir en séduction.
Loin d'être une fatalité, bien qu'une femme puisse être surexposée à tous les séducteurs du monde, ça ne l'empêchera pas d'être tentée par le seul mec qui la laisse respirer et surtout qui la laisse faire ses preuves.






La sur-exposition des femmes à la séduction



I. Petit aparté sur la psychopathologie infantile

Il y a une relation fusionnelle qui s'instaure entre un bébé et sa mère entre 0 et 1 an, ça s'apparente à de la psychose (la folie) sur certains aspects. C'est grâce au manque provoqué par le détachement progressif de cette fusion que l'enfant apprendra à vouloir aller vers les autres, sans cet objet primaire d'affection enfant vide pourra aller jusqu'au suicide très précocement et parfois de manière brutale.
Il arrive qu'une mère soit excessivement dans cette phase, elle aura tendance à le nourrir avant qu'il le réclame voir même avant qu'il ait faim, elle le sur-stimulera.
L'enfant du coup n'aura pas besoin de communiquer pour réclamer à manger ou même éprouver de la faim mais la communication est absolument indispensable à son évolution. Il doit avoir envie de réclamer pour:
- S'intéresser à son environnement extérieur
- Apprendre à communiquer
- Créer un premier lien affectif indispensable


II. Le model social de séduction

La phrase "l'homme propose, la femme dispose" est plus ou moins dans l'inconscient collectif, elle caractérise le fléau qui frappe le rapport homme/femme. Ajoutons à ça l'envie de closer pour donner à manger à notre égo parfois meurtrie ce qui engendre des compétitions, ça fait une mauvaise base de départ.
Nous séduisons dés que nous en avons l'occasion, en boite, en SPU, avec les amies, les amies des amis, avec les inconnues presque h24 si on pouvait. Il faut plaire au maximum et si possible le plus vite possible.


III. L'affect féminin dans tout ça?

Tout comme pour les bébés et les hommes pour désirer il faut qu'il y ait frustration à un moment donc qu'il y ait une pause, de cette frustration doit naître une envie et une demande. Surexposé à la séduction elles n'ont que peu de désir comparé aux hommes qui eux sont très peu dérangés dans leurs cheminements psychiques (frustration => désir => demande) par les hordes de chaudasses.
Imaginons un homme qui plait mais qui répond à toutes les frustrations d'une femme avant qu'elle les ressente ou l'exprime, ça briserait non seulement sa mise en avant parce qu'elle ne communiquerait pas sexuellement sa frustration, mais ça la mettrait également dans une inertie totale émotionnelle face à lui.
Si vous croyez à une unique question génétique quant aux différences hommes-femmes alors sachez que "le rôle" des femmes en séduction varie en fonction des sociétés.


IV. Le game sophistiqué qui semble naturel

Donc nous cherchons des méthodes pour arriver à stimuler les femmes qu'on surexpose nous-même à la séduction. Alors émergera l'idée qu'il ne faut pas verbaliser son attirance, qu'il faut la jouer push and pull, qu'il faut être inaccessible car si on est pas intéressé alors on représente un objet de désir qu'elles ne peuvent pas avoir. Naîtra de ça la frustration chez elles, puis le désir, puis l'action pour arriver à leurs fins.


V. Retour aux fondamentaux

La femme n'est ni passive, ni irrationnelle à vouloir "les hommes qui ne veulent pas d'elle" (je parle pas des filles à problèmes fan des bad boys). En vérité ce dont on a tous besoin c'est de pause dans les interactions parce que l'attraction se fait essentiellement au repos, elles ne peuvent pas être attirées si elles sont constamment dérangées dans leurs processus psychiques "frustration => envie => action".
On tentera parfois sur-stimuler une femme peu réceptive pour qu'elle s'intéresse à nous alors qu'il lui faudrait simplement le temps de digérer l'interaction.
A mon avis on peut très bien dire à une fille qu'elle nous plait mais il ne faut absolument pas sous-entendre "c'est où tu veux quand tu veux" parce que ça, ça nique complètement le game. Elle n'a rien à aller chercher à son rythme alors elle ne peut que closer de manière abrupte ou nous rejeter.
Notre attirance est réelle, notre obtention est conditionnelle! On réclame pas grand chose non plus mais ça se mérite!


Conclusion :

L'important est de noter l'impact d'un style minimaliste comparé au style sur-investie sur les femmes.
C'est dommage de voir des mecs se sur-investir à mort dans un game où ils noient leur target de séduction juste pour conserver/augmenter leur intérêt alors qu'il y a saturation au bout d'un moment (même dans la tête du mec, c'est relou d'être toujours sur nos gardes).
On a pas besoin de se déchirer pour plaire à une femme, il suffit de passer des bons moments ponctuels avec, de balancer une ou deux petites impulsions et laisser la magie opérer.

Ce n'est évidemment pas non plus une vérité suprême, c'est juste la mienne aujourd'hui.
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Tout est une question de perception.

Dernière modification par tron ; 29/11/2015 à 19h19
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