Aujourd'hui, je vous propose un test de Psychologie Magazine.
Je l'ai trouvé très intéressant parce qu'il définit 4 profils qu'on rencontre ici.
Ce qu'il faut retenir, ce n'est pas d'être mis dans des cases via tel ou tel profil mais de lire les axes de réflexion qui y sont liés. Il est tout à fait possible d'être concerné par plus d'un profil.
N'hésitez pas à écrire ici le résultat du test et à poser des questions
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Parmi les affirmations suivantes, cochez celles qui vous correspondent vraiment (si vous doutez, ne cochez pas):
- Je tiens à mes petites habitudes
- J'ai du mal à débrancher
- J'ai tendance à me faire passer derrière les autres
- Je ne sais pas ne rien faire
- J'ai tendance à tout analyser
- Je déteste que l'on me fasse perdre mon temps
- De manière générale, je n'aime pas le changement
- Je ne suis pas du genre à prendre soin de moi
- Dans mon travail, je prends toujours de l'avance
- Je ne vois aucune raison de changer ce qui a fait ses preuves
- L'ennui est mon pire ennemi
- Je réfléchis longuement avant de prendre une décision
- Je ne m'accorde jamais de pauses au travail
- Je ne (me) dis jamais que je suis fatigué
- Je ne suis pas intuitif
- Je suis attaché aux petits rituels du quotidien
- J'ai du mal à prendre des décisions
- Je n'oserais jamais sécher une réunion
- J'ai toujours un projet ou une activité d'avance
- Je me méfie des impulsions et de mon enthousiasme
- Je ne suis pas attiré par l'activité physique
- Je ne supporte pas d'être en retard
- Je suis très impatient
- Je ne prends que rarement du temps pour moi
- J'évite de demander de l'aide
- Je ne peux pas rester longtemps immobile, il faut que je bouge
- Je n'aime pas du tout improviser
- Je ne suis pas du tout du genre rêveur
- J'aime faire plusieurs choses à la fois
- Je suis souvent perdu dans mes pensées
- Je ne suis pas du genre à m'écouter ni à me plaindre
- Je ne me projette jamais dans une autre vie
- Je me plains et critique rarement
- Rien ne m'emballe moins qu'un programme de "farniente"
- Je dépense plus facilement pour mes proches que pour moi
- J'ai du mal à pratiquer "l'ici et maintenant"
- Je suis plus analytique que créatif
- Trainer, rêvasser, cela me culpabilise
- Je ne supporte ni d'être pressé, ni d'être ralenti
- J'éprouve rarement le besoin de récupérer
Résultats: faites les comptes de A/B/C/D et reportez vous au profil concerné.
1-A 2-B 3-C 4-D 5-B 6-D 7-A 8-C 9-C 10-A
11-D 12-B 13-D 14-C 15-B 16-A 17-A 18-C 19-D 20-B
21-B 22-A 23-D 24-C 25-C 26-D 27-A 28-B 29-D 30-B
31-C 32-A 33-A 34-D 35-C 36-B 37-B 38-C 39-A 40-D
PROFIL A: Vos HABITUDES vous épuisent
La routine a une fonction structurante, elle nous donne des repères et nous permet d'économiser notre énergie. Mais elle peut devenir un mode exclusif de fonctionnement et finir par générer un sentiment d'étouffement. Les "il faut" et "je dois" remplacent les "j'ai envie" ou "j'ai besoin". L'impression que l'on ne peut que suivre les rails l'emporte sur le désir d'explorer des chemins de traverse, ou simplement de faire une pause. Les "pousse-à-la-routine" sont nombreux: peur du changement, peur de l'ennui...
Les pistes pour décoller
La première chose à faire est de remettre en perspective le vrai but derrière nos obligations.
Exemple: passer notre dimanche à faire le ménage n'est pas l'objectif réel, le vrai but est d'avoir un appart propre. une fois que l'on dissocie le but de la contrainte, nous pouvons sortir de la routine physique et mentale et changer de tempo.
Reste à choisir une évasion sur mesure, l'activité la plus "ressourçante" pour soi, en commençant par la plus facile et la plus accessible, histoire de ne pas céder à la procrastination.
La prescription pour cet été
Acceptez de vous laisser porter par l'inspiration du moment, mais aussi par celles des autres pour sortir des sentiers battus.
Goûtez et cuisinez des plats nouveaux, tenez le journal de bord de vos découvertes, remplacez les "comme d'habitude" par des "pourquoi pas?".
PROFIL B: Vos PENSEES vous épuisent
Réfléchir, comparer, anticiper... Un mental qui fonctionne bien, ni en surrégime, ni en sous-régime, est notre outil le plus précieux. En revanche, un mental en surchauffe navigue sans cesse du passé au futur sans jamais faire halte dans le présent.
L'anticipation devient projection anxieuse, et la réflexion, rumination amère. Vivre dans ses pensées revient à se couper de ses émotions présentes, mais aussi de son corps. Or, c'est ce dernier qui nous dit: "Stop! J'ai besoin de détente." La tension nerveuse est la rançon d'une activité mentale incessante. Les raisons qui poussent à vivre dans sa tête sont diverses: peur du futur, difficulté à s'accorder le droit à l'erreur... Elles peuvent provenir d'une culture familiale imprégnée d'angoisse ou qui valorise à l'excès l'esprit au détriment du corps.
Les pistes pour décoller
Prendre conscience de ses réussites passées. Il suffit de se remémorer les épreuves que l'on a dépassées, seul ou avec l'aide d'un tiers. Cette activation de la mémoire permet d'appréhender l'avenir avec davantage de confiance et d'investir son énergie psychique dans des solutions concrètes plutôt que dans l'élaboration de scénarios imaginaires. Une fois libérés d'un passé et d'un futur anxiogènes, nous pouvons enfin nous accorder le luxe de nous évader pour nous ressourcer, nous divertir ou nous inspirer.
La prescription pour cet été
Sollicitez le plus souvent possible vos cinq sens, en faisant des pauses de pleine conscience pour être dans vos sensations présentes au lieu d'être dans vos pensées, en bougeant le plus possible (marche, danse, natation,...).
PROFIL C: Votre CULPABILITE vous épuise
Un fort sentiment de culpabilité conduit à étouffer tout ce qui pourrait procurer du plaisir. Parce qu'on a le sentiment de ne pas le mériter, on se prive, consciemment ou non, de ce qui pourrait nous faire du bien.
La culpabilité se traduit la plupart du temps par la propension à faire passer son bien-être et ses intérêts après ceux des autres et à ne s'accorder que les "restes". Cette posture de sacrifice est très couteuse sur le long terme, surtout si l'on estime être injustement traité par les autres ou par la vie. De nombreux adultes marqués par la culpabilité ont été des enfants manquant d'espace pour vivre ce qui les épanouissait: d'autres ce sont sentis "en trop" dans leur famille.
Dans tous les cas, la culpabilité est un frein puissant, dont la principale caractéristique est l'incapacité à s'autoriser à se faire du bien.
Les pistes pour décoller
Veiller au bien-être des autres est déjà une preuve de sa valeur personnelle. Cette posture exige empathie et générosité, deux qualités majeures.
Mais il faut garder à l'esprit que l'on n'aime jamais aussi bien les autres que lorsqu'on s'aime soi-même. Cette capacité à s'écouter, à prendre soin de soi, nous permet d'éviter de dépendre totalement des proches.
La prescription pour cet été
A chaque oui que vous accordez aux autres, accordez vous un oui pour vous faire plaisir, à vous. Tenez votre agenda des petits et grands plaisirs. Dressez la liste de vos envies et cochez-les à chaque réalisation. Notez aussi les plaisirs que vous faites aux autres et qui vous privent, cela vous aidera à vous en libérer.
PROFIL D: Votre HYPERACTIVITE vous épuise
Faire mille choses à la fois, être sur tous les fronts... L'hyperactif ne connait que des temps forts. Cette propension à l'action est l'expression d'un tempérament aussi énergique qu'anxieux. Car il revient à tout faire pour ne pas se retrouver seul avec soi. C'est pourquoi l'hyperactif entreprend beaucoup et finit rarement.
Peur du vide et crainte de l'échec sont ses deux moteurs inconscients. C'est aussi ce qui explique qu'il ne s'accorde jamais de pause, préférant le risque du burn-out à celui de l'ennui. Sa passion du faire et, souvent, du "faire voir" le coupe de son intériorité. Epuisement, accidents ou somatisations diverses l'obligent à arrêter malgré lui, faute de carburant. Chez lui, évasion mentale rime avec objectif à atteindre; autant dire que ces répits ne sont source ni de détente ni de récupération.
Les pistes pour décoller
Simplement ralentir. Se fixer comme but de ne rien faire est une mission impossible. En revanche, mettre de la conscience et de la lenteur dans ses déplacements et ses gestes permet d'ouvrir une voie vers l'intériorité. Quand on ralentit, les sensations et émotions deviennent plus conscientes, les vrais besoins et désirs aussi. Deux conditions qui préparent en douceur à une évasion imaginaire "régénérante".
La prescription pour cet été
Pendant une semaine au moins, fixez vous une activité ou un projet par jour. Pas davantage. En vous investissant pleinement et en l'assumant du début à la fin. Imposez vous des plages de déconnexion totale - téléphone et écrans -, laissez le plus souvent possible votre portable chez vous.