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Vieux 20/06/2014, 16h17
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Oncle Barney Oncle Barney est déconnecté
Sage
 
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Par défaut TEST - Ce qui vous mine et ce qui peut vous aider à remonter la pente

Aujourd'hui, je vous propose un test de Psychologie Magazine.

Je l'ai trouvé très intéressant parce qu'il définit 4 profils qu'on rencontre ici.

Ce qu'il faut retenir, ce n'est pas d'être mis dans des cases via tel ou tel profil mais de lire les axes de réflexion qui y sont liés. Il est tout à fait possible d'être concerné par plus d'un profil.

N'hésitez pas à écrire ici le résultat du test et à poser des questions


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Parmi les affirmations suivantes, cochez celles qui vous correspondent vraiment (si vous doutez, ne cochez pas):
  1. Je tiens à mes petites habitudes
  2. J'ai du mal à débrancher
  3. J'ai tendance à me faire passer derrière les autres
  4. Je ne sais pas ne rien faire
  5. J'ai tendance à tout analyser
  6. Je déteste que l'on me fasse perdre mon temps
  7. De manière générale, je n'aime pas le changement
  8. Je ne suis pas du genre à prendre soin de moi
  9. Dans mon travail, je prends toujours de l'avance
  10. Je ne vois aucune raison de changer ce qui a fait ses preuves
  11. L'ennui est mon pire ennemi
  12. Je réfléchis longuement avant de prendre une décision
  13. Je ne m'accorde jamais de pauses au travail
  14. Je ne (me) dis jamais que je suis fatigué
  15. Je ne suis pas intuitif
  16. Je suis attaché aux petits rituels du quotidien
  17. J'ai du mal à prendre des décisions
  18. Je n'oserais jamais sécher une réunion
  19. J'ai toujours un projet ou une activité d'avance
  20. Je me méfie des impulsions et de mon enthousiasme
  21. Je ne suis pas attiré par l'activité physique
  22. Je ne supporte pas d'être en retard
  23. Je suis très impatient
  24. Je ne prends que rarement du temps pour moi
  25. J'évite de demander de l'aide
  26. Je ne peux pas rester longtemps immobile, il faut que je bouge
  27. Je n'aime pas du tout improviser
  28. Je ne suis pas du tout du genre rêveur
  29. J'aime faire plusieurs choses à la fois
  30. Je suis souvent perdu dans mes pensées
  31. Je ne suis pas du genre à m'écouter ni à me plaindre
  32. Je ne me projette jamais dans une autre vie
  33. Je me plains et critique rarement
  34. Rien ne m'emballe moins qu'un programme de "farniente"
  35. Je dépense plus facilement pour mes proches que pour moi
  36. J'ai du mal à pratiquer "l'ici et maintenant"
  37. Je suis plus analytique que créatif
  38. Trainer, rêvasser, cela me culpabilise
  39. Je ne supporte ni d'être pressé, ni d'être ralenti
  40. J'éprouve rarement le besoin de récupérer


Résultats: faites les comptes de A/B/C/D et reportez vous au profil concerné.
1-A 2-B 3-C 4-D 5-B 6-D 7-A 8-C 9-C 10-A
11-D 12-B 13-D 14-C 15-B 16-A 17-A 18-C 19-D 20-B
21-B 22-A 23-D 24-C 25-C 26-D 27-A 28-B 29-D 30-B
31-C 32-A 33-A 34-D 35-C 36-B 37-B 38-C 39-A 40-D




PROFIL A: Vos HABITUDES vous épuisent

La routine a une fonction structurante, elle nous donne des repères et nous permet d'économiser notre énergie. Mais elle peut devenir un mode exclusif de fonctionnement et finir par générer un sentiment d'étouffement. Les "il faut" et "je dois" remplacent les "j'ai envie" ou "j'ai besoin". L'impression que l'on ne peut que suivre les rails l'emporte sur le désir d'explorer des chemins de traverse, ou simplement de faire une pause. Les "pousse-à-la-routine" sont nombreux: peur du changement, peur de l'ennui...

Les pistes pour décoller
La première chose à faire est de remettre en perspective le vrai but derrière nos obligations.
Exemple: passer notre dimanche à faire le ménage n'est pas l'objectif réel, le vrai but est d'avoir un appart propre. une fois que l'on dissocie le but de la contrainte, nous pouvons sortir de la routine physique et mentale et changer de tempo.
Reste à choisir une évasion sur mesure, l'activité la plus "ressourçante" pour soi, en commençant par la plus facile et la plus accessible, histoire de ne pas céder à la procrastination.

La prescription pour cet été
Acceptez de vous laisser porter par l'inspiration du moment, mais aussi par celles des autres pour sortir des sentiers battus.
Goûtez et cuisinez des plats nouveaux, tenez le journal de bord de vos découvertes, remplacez les "comme d'habitude" par des "pourquoi pas?".


PROFIL B: Vos PENSEES vous épuisent

Réfléchir, comparer, anticiper... Un mental qui fonctionne bien, ni en surrégime, ni en sous-régime, est notre outil le plus précieux. En revanche, un mental en surchauffe navigue sans cesse du passé au futur sans jamais faire halte dans le présent.
L'anticipation devient projection anxieuse, et la réflexion, rumination amère. Vivre dans ses pensées revient à se couper de ses émotions présentes, mais aussi de son corps. Or, c'est ce dernier qui nous dit: "Stop! J'ai besoin de détente." La tension nerveuse est la rançon d'une activité mentale incessante. Les raisons qui poussent à vivre dans sa tête sont diverses: peur du futur, difficulté à s'accorder le droit à l'erreur... Elles peuvent provenir d'une culture familiale imprégnée d'angoisse ou qui valorise à l'excès l'esprit au détriment du corps.

Les pistes pour décoller
Prendre conscience de ses réussites passées. Il suffit de se remémorer les épreuves que l'on a dépassées, seul ou avec l'aide d'un tiers. Cette activation de la mémoire permet d'appréhender l'avenir avec davantage de confiance et d'investir son énergie psychique dans des solutions concrètes plutôt que dans l'élaboration de scénarios imaginaires. Une fois libérés d'un passé et d'un futur anxiogènes, nous pouvons enfin nous accorder le luxe de nous évader pour nous ressourcer, nous divertir ou nous inspirer.

La prescription pour cet été
Sollicitez le plus souvent possible vos cinq sens, en faisant des pauses de pleine conscience pour être dans vos sensations présentes au lieu d'être dans vos pensées, en bougeant le plus possible (marche, danse, natation,...).


PROFIL C: Votre CULPABILITE vous épuise

Un fort sentiment de culpabilité conduit à étouffer tout ce qui pourrait procurer du plaisir. Parce qu'on a le sentiment de ne pas le mériter, on se prive, consciemment ou non, de ce qui pourrait nous faire du bien.
La culpabilité se traduit la plupart du temps par la propension à faire passer son bien-être et ses intérêts après ceux des autres et à ne s'accorder que les "restes". Cette posture de sacrifice est très couteuse sur le long terme, surtout si l'on estime être injustement traité par les autres ou par la vie. De nombreux adultes marqués par la culpabilité ont été des enfants manquant d'espace pour vivre ce qui les épanouissait: d'autres ce sont sentis "en trop" dans leur famille.
Dans tous les cas, la culpabilité est un frein puissant, dont la principale caractéristique est l'incapacité à s'autoriser à se faire du bien.

Les pistes pour décoller
Veiller au bien-être des autres est déjà une preuve de sa valeur personnelle. Cette posture exige empathie et générosité, deux qualités majeures.
Mais il faut garder à l'esprit que l'on n'aime jamais aussi bien les autres que lorsqu'on s'aime soi-même. Cette capacité à s'écouter, à prendre soin de soi, nous permet d'éviter de dépendre totalement des proches.

La prescription pour cet été
A chaque oui que vous accordez aux autres, accordez vous un oui pour vous faire plaisir, à vous. Tenez votre agenda des petits et grands plaisirs. Dressez la liste de vos envies et cochez-les à chaque réalisation. Notez aussi les plaisirs que vous faites aux autres et qui vous privent, cela vous aidera à vous en libérer.


PROFIL D: Votre HYPERACTIVITE vous épuise

Faire mille choses à la fois, être sur tous les fronts... L'hyperactif ne connait que des temps forts. Cette propension à l'action est l'expression d'un tempérament aussi énergique qu'anxieux. Car il revient à tout faire pour ne pas se retrouver seul avec soi. C'est pourquoi l'hyperactif entreprend beaucoup et finit rarement.
Peur du vide et crainte de l'échec sont ses deux moteurs inconscients. C'est aussi ce qui explique qu'il ne s'accorde jamais de pause, préférant le risque du burn-out à celui de l'ennui. Sa passion du faire et, souvent, du "faire voir" le coupe de son intériorité. Epuisement, accidents ou somatisations diverses l'obligent à arrêter malgré lui, faute de carburant. Chez lui, évasion mentale rime avec objectif à atteindre; autant dire que ces répits ne sont source ni de détente ni de récupération.

Les pistes pour décoller
Simplement ralentir. Se fixer comme but de ne rien faire est une mission impossible. En revanche, mettre de la conscience et de la lenteur dans ses déplacements et ses gestes permet d'ouvrir une voie vers l'intériorité. Quand on ralentit, les sensations et émotions deviennent plus conscientes, les vrais besoins et désirs aussi. Deux conditions qui préparent en douceur à une évasion imaginaire "régénérante".

La prescription pour cet été
Pendant une semaine au moins, fixez vous une activité ou un projet par jour. Pas davantage. En vous investissant pleinement et en l'assumant du début à la fin. Imposez vous des plages de déconnexion totale - téléphone et écrans -, laissez le plus souvent possible votre portable chez vous.
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Appelez moi Barney tout court
~ En Retraite ~

Dernière modification par Oncle Barney ; 23/06/2014 à 21h30
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