[Holistic-Feline]

Je pense qu'il s'agit d'une chose que je connais, bien que la définition même de cette sensation demeure très diverse et variée.

Je tenterais donc une explication sensitive :

Il s'agit à mon sens d'établir un lien entre "sensualité" et "contrôle".

La plupart des mecs qui ont suivi l'année de naissance 1990 sont influencés par le porno à 95%, s'en suit des clichés sur la sexualité et un rapport au sexe assez violent : cela pousse à l'inverse même d'un rapport profitable car l'on crée une forme d'addiction, au sens péjoratif du terme (même si on parle de sexe, je suis désolé, se masturber devant un porno a plusieurs reprises n'a jamais été bien glorieux).
Le principal problème est d'engendrer une sexualité dite "compulsive", autrement, s'assouvir le plus rapidement possible, ou alors, le plus intensément possible.

Pour cet état, disons-le clairement, délicat à obtenir car relevant d'un certain savoir faire, c'est tout l'inverse.

Il faut transformer la compulsivité en sensualité construite : Il doit y avoir une certaine discrétion, dans un état de sensualité puissant, comme le fait d'être dénudé en ayant un échange communicatif simple est déstabilisant, l'état d'esprit doit-être le même.
Il s'agit aussi d'une ambiance, peut-être mettre toutes les chances de son côté avec de la musique, de l'encens, des lumières tamisées ou des bougies, commencer par des massages, etc.

Il s'agit ensuite d'être assez renseigner sur le sujet et, dans un calme laissant raisonner une certaine puissance des sens (comme si les sens parler, jusqu'au rythme cardiaque accéléré, mais un comportement calme et régulier), continuer une série d'actions lentes et de plus en plus intenses.

Cela peut-être : sous vêtements, caresse, enlever le haut, effleurage (avant le massage), massage (évitant toutes les parties érogènes), effleurage des zones érogènes : tout cela en 20-30 minutes.
Là il y a une construction et une tention monte, presque irrésistible. Et bien c'est dans l'expérience à résister à cette sensation d'envie d'assouvissement que l'on se perfectionne et que l'on atteint un orgasme puissant. Ensuite, on peut reproduire une même construction secondaire dans l'acte : préliminaire, positions douces, positions intenses (j'entend par là où le "frottement" est plus intense), frôler l'orgasme, redescendre, re-frôler, etc. (au bout d'un moment, on est tout simplement plus en capacité de résister).


Cela n'a donc rien à voir avec le fait de "durer longtemps" mais bien d'être construit, puissant et sensuel. Il y a vraiment une notion d'expérience avec cela, car une adaptation se fait, et une écoute à l'autre aussi. Le sexe permet une connexion forte, tout de même, voilà pourquoi nous n'entretenons, d'ailleurs, pas le même rapport avec une personne après lui avoir fait l'amour, qu'avant.

Pourquoi cela n'a rien à voir avec la durée? Et bien par exemple, je suis tout à fait capable de durer 4 ou 5h, disons que je l'ai fait donc je sais être capable, c'est loin d'avoir était la meilleur fois (pas la pire non plus) simplement parce que on peut être "dedans" (pardonnez l'expression) et avoir l'impression d'appliquer une simple tâche ménagère (avec la ménagère, ahah... ok je sors). C'est une question de débit qui monte très lentement, de subtilité, comme si nous prenons chaque émotion découpé au scalpel et observer au microscopique, avec l'envie absolue d'atteindre le bout de l'orgasme. (Une ex à eu 6 orgasme en 15 minutes une fois (avec moi hein, elle m'a pas expliqué ça en parlant d'un autre mec) et elle m'a dit ne jamais avoir ressenti ça, elle m'a même demandé si j'étais normal? Si j'avais déjà fait ça à d'autres? Alors que nous étions bien deux : le travail doit toujours être fait à deux).


Je ne sais pas si cela t'as aidé, ce n'est qu'une petite partie de la description indescriptible de cet effet là, si je l'ai bien compris évidemment, et à expérimenter par chacun.