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Vieux 15/05/2012, 20h47
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Leçon n°5

Cette femme lui faisait des avances, à un point qu'il n'y avait plus aucune ambiguité pour cet homme, qui était abasourdi, et stupéfait de voir ce qui n'était pas une situation familière à ses yeux, et ce dont il n'avait jamais rêvé. Il était maintenant assez sage, pour être patient. Mais..

Elle avait été juste à côté de lui, seule. Ses yeux avaient brillés comme des étoiles dans un ciel bien sombre. Elle avait fait des allusions et des plaisanteries sur les baisers, et les calins. Il sentait le besoin de l'embrasser à ce moment là, mais d'une force..mais il ne le fit pas.

Finalement, le fer chaud, prêt à être travaillé, redevint froid, et dur. Elle devint désinteressé. Elle s'était fait une raison, et changea de cible.

"Merde" réalisa l'homme. "J'aurai du l'embrasser, plutôt que de suivre ces stratégies stupides, ces philosophies sur les femmes, et ne pas être moi-même. J'aurai du écouter et suivre ma profonde nature, et.."

"Ecouter mon instinct.."

Mais comment est-ce que tu écoutes ton instinct? demanda le jeune homme.

Pook l'emmena alors devant une table à manger, devant laquelle venait de s'asseoir un gamin.

"Maintenant, comment est-ce que le petit sait qu'il doit manger?"

[i]"Parce que les aliments sont juste devant lui. Son nez les sent. Ses yeux les voit. Il bave."

"Et c'est pareil avec les femmes! Qu'est-ce que le gamin fait ensuite?"

"Il goûte, puis mange."

"Oui, mais COMMENT sait-il quand il doit le faire?"

"Ses sens l'avertissent de le faire à ce moment là. Il sait quand manger parce que le repas est prêt; il a été assaissonné, cuisiné, et on lui a servi juste devant lui."

"Exactement, mais quel mécanisme en lui, lu dit tout ceci?"

Le jeune homme se mit à sourrire:"Son instinct"

"Et il en va de même avec les femmes! Elles ont été préparées depuis des siècles à ce but précis. Elles en rêvaient. Elles en veulent. Oh mon dieu, elles en VEULENT! Elles ont été chauffés avec tes délires, ton attention, ton désir. Elles se sont alors présentées sous leur vrai visage. Est-ce que tu pense qu'elle porte ceci pour elle-même? Non, elle le porte pour toi! Les femmes ne sont pas des pièces de musées. Elles doivent être consommées. Tu le sais, et elles le savent.."

"Je vois.."

"La nature a un système très simple. Aucune philosophie dans le monde ne peut te faire du bien. Les philosophies avec les femmes, qui sont supposées 'marcher' ne sont qu'un leurre. Sois tu t'accordes avec le système mis en place par la Nature, et tu obtiens ce que tu veux, sois tu fais ta résistance, et tu n'as rien, tout en souffrant. Alors ECOUTE ton instinct."

Leçon n°6

Cet homme était en train de rôder en ville à la recherche d'une meuf. Et dès qu'une opportunité s'ouvrait à lui, il la saisissait, approchant toutes les femmes, et faisant à chaque fois tout ce qu'il pouvait afin de la CONQUERIR. Malgré ça, il échoua misérablement.

Avec celle-ci, il avait essayé les fleurs. Avec celle-là, il avait essayé des petits cadeaux. Avec une autre encore, il avait même tenté des bonbons.
Dans les conversations qu'il échangeait avec elles, il s'accordait avec tout ce qu'elles pouvaient lui dire. En ce qui concerne son emploi du temps, il remettait tout ses rendez-vous, et ce qu'il avait à faire d'important en fonction d'elle et de ses caprices. Chaque femme devenait son soleil, et sa vie entière tournait en orbite autour d'elles.

Mais le pauvre homme continuait de se planter, et de se faire abuser.

"C'est sans doute qu'elle ne savent pas ce que tu vaux réellement" lui dirent ses copines d'un certain âge, et ses amis.

Après un certain recul, l'homme réalisa qu'il y avait comme une constante dans toutes les situations sentimentales désastreuses qu'il avait rencontré:

"La seule constante, c'est Moi. Et si c'était moi l'origine de tout ça? Et si il y avait quelquechose qui n'allait pas chez moi, qui est la cause de tout mes soucis?"

Il resta le même, bien qu'il avait commencé à mettre le doigt sur l'origine de son problème. Et c'est sans grande surprise, qu'il se planta, et qu'il n'obtint rien de ce qu'il voulait. Enfin, quelque chose en lui se réveilla, en même temps que sa colère: "J'en ai ASSEZ!" dit-il. "Pourquoi est-ce que j'agis comme un mendiant? Je suis inteligent, beau, j'ai un avenir, et c'est aux FEMMES de se décarcasser pour m'avoir!"

Et c'est ainsi qu'il mit un terme aux fleurs, aux cadeaux, aux chocolats,à sa disponibilité, et il arrêta de céder sans cesse à ses caprices.

"Plus aucun piedestal!" déclara t'il.."..car.."

"Tu es le Prince de ses demoiselles."

"Oui!" dit le Pook. "TU es le prix à gagner."

Le jeune homme sautilla alors de joie. "Ahhh! Ca veut dire que je n'ai rien à faire, c'est elle qui font tout, je peux porter mes vieilles sapes, (vetements), et ne RIEN CHANGER DE MOI MEME! J'adore entendre ça, car ça veut dire que je suis parfait tel que je suis, et que je ne dois changer pour personne!"

Le Pook lui donna de nouveau une claque. "Petit présomptueux! Si tu n'es pas changé par la vie, alors c'est que tu ne la vis pas pleinement! Il n'y a que ceux qui n'ont rien compris du sens de l'existence, qui n'évoluent pas, et donc ne changent pas."

Mais le jeune homme était têtu. "Je ne changerai pour personne."

"Pour personne, oui, mais pour toi-même?"

"Mais j'aime comment je suis."

"Ok, assez!"

Le jeune homme était choqué. Il n'avait jamais vu le Pook furieux." Je suis tel que je suis!" persista t'il.

Alors Pook fit appel à deux jeunes hommes. Ils étaient debout, et se tenaient chacun dans un coin de la pièce où Pook et son disciple se trouvaient. Pook alors commença:"Voici devant nous à présent, deux jeunes hommes, tous les deux au seuil de leurs existences. Les deux ont les mêmes origines. Mais pourtant, leurs destinations sont complétement différentes. Examinons le premier jeune."

Pook passait en revue l'enfance du permier jeune cobaye. Il fit montrer à son jeune disciple, la personnalité du premier garçon. Au moindre coup sur la tête, il(le cobaye) se mettrait à pleurer sa maman. Il s'agripperait à son tablier, ou sa robe. Avec son père, il sentait comme une peur ancrée au fond de lui. Après tout, son père était celui qui mettait les punitions, les limites, et les leçons qu'il devait apprendre. C'est pour ça qu'il préferrait la compagnie de sa mère, qui était plus laxiste, et avec qui la vie était plus facile.

A présent, c'est l'enfance du second gamin qui est passé en revue. Sa vie a été exactement la même!

"Mais venons en aux faits!" protesta le jeune homme impatient.

"Regarde" répondit le Pook.

Le premier jeune homme n'a jamais coupé son cordon ombilical qui le relie à sa mère. Ainsi il a cherché sans cesse à retrouver cette sécurité, celle de sa petite enfance, qu'il avait chez sa mère. Mais comme il ne la trouvait jamais, il dégringola dans la dure réalité de son existence. Il n'a jamais su réellement ce qu'il voulait faire dans la vie, alors il a toujours fait ce que tout le monde faisait autour de lui. Toujours prisonnier de ses amis, ne cherchant jamais à prendre du recul sur eux afin de pouvoir se consacrer à ses propres projets, ou occupations. Le temps de jeu était toujours essentiel pour lui, un moyen de retrouver ce sentiment de joie et de sécurité qu'il avait avec sa mère. Finalement, il trouva une femme, il avait choisi la première qui l'aimait (ou du moins qui le tolérait, il ne pouvait pas savoir) et se maria avec. Hélas! Le marriage n'avait duré que quelques années, qu'un divorce était déja prononcé. "Pourquoi m'a t'elle quitté?" pleurnicha l'homme pathétique. "Je l'ai chérie! Je lui achetais des fleurs tous les jours, je lui contais des poèmes, et je lui ai toujours dit que je l'aimais!". Elle, se plaigna: "Il m'a dégoute." Cet homme avance à travers se vie, brisée, et brisée encore, tentant vainement de reconstruire son paradis perdu, le chateau de sable de son enfance, pendant que les vagues de la dure réalité s'abattent sur lui et son château. Il mourra oublié, et à coté de la plaque, sans avoir jamais compris le secret de sa vie."

"Oh!" s'écria le jeune homme. "Mais c'est affreux!"

"Mais qu'y a t'il de si affreux?" répondit Pook. "Après tout, il était simplement lui-même! Maintenant examinons le second jeune homme."

Dernière modification par Ju le fruit ; 15/05/2012 à 21h00
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