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Vieux 23/05/2008, 09h25
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4 – Trouver le flow : stratégies


Choix des activités

Choisir des activités avec des buts clairs, qui peuvent être satisfaisantes en soi et qui sont intarissables en challenges.

Aucune activité n’est totalement une fin en soi, cependant certaines s’y prêtent plus que d’autres : sport, arts martiaux, arts, jeux, toute activité cérébrale où l’apprentissage a une place importante, les relations humaines et en particulier la drague bien entendu.

Stratégies comportementales

Trouver l’équilibre entre challenge et compétences (évaluer son niveau de compétences correctement) tout en étant conscient que la compétence est moins importante que la perception que l’on en a.

C’est cette fameuse histoire de « state » ou de « mojo », en fait je dirais qu’il n’y a rien de tout cela, il n’y a que le flow. Le flow est plus difficile à trouver quand on est mal réveillé, quand on n’a pas beaucoup dormi, quand on vient de subir quelque chose qu’on perçoit comme un échec, …

Si vous faîtes un sport violent, il ne vous viendrait probablement pas à l’esprit de faire un truc super péchu et potentiellement risqué au saut du lit sans échauffement. Dans toutes les activités c’est la même chose, on a en général besoin de se chauffer et de monter en puissance progressivement.

Quand on planifiera un ensemble d’activités on veillera donc à les placer en ordre de difficulté croissante, la 1ère créant un peu de flow qui permettra de grimper vers la 2ème et ainsi de suite.

Supprimer les comportements parasites (thérapies comportementales)

Repérer les comportements qui nuisent au flow, de manière générale tout comportement qui entre en conflit avec une ou plusieurs caractéristiques du flow, par exemple pour celui qui travaille sur ordinateur au quotidien, aller toutes les 15mn sur son forum favori provoque une distraction qui rend difficile la concentration.

Stratégies cognitives

Le travail ici est sur les pensées et vise à supprimer les pensées parasites.

J’en ai parlé dans mon 1er article sur l’inner game, il est très important de ne pas se juger, le jugement qui est déclencheur de pensées parasites et qui nuit à la concentration.

Je vous rappelle le processus naturel en 4 étapes pour apprendre quelque chose :

1 – Observer sans juger, pas de contrôle conscient, effacer toutes les idées préconçues, observer comme si c’était la 1ère fois

2 – Se programmer avec des images sensorielles, pas des mots

3 – Laisser la partie de nous qui agit faire son boulot

4 – Observer calmement et toujours sans juger les résultats, ceci conduisant à continuer le processus d’observation jusqu’à ce que le comportement soit automatique.


Je vous rappelle également les tips que je donnais dans mon 1er article pour s’auto-programmer correctement :
- Se faire confiance
Aucune chance de faire bosser l’ego et notre corps agissant si l’ego ne fait pas confiance.
La relation ego / partie de nous qui agit est un peu comme une relation parent / enfant, le parent doit laisser suffisamment de liberté à l’enfant pour qu’il apprenne par lui-même, le mot clé est « laisser », l’ego doit traiter la partie de nous qui agit comme une bonne mère traite l’enfant qu’elle aime.

- Programmer l’ego
Pour apprendre la partie de nous qui agit a besoin d’essayer pour enregistrer.
Le boulot de l’ego est de définir des buts, de les communiquer et de le laisser faire.
La langue du corps agissant est à base d’images sensorielles.

- Programmer l’ego avec des modèles
Se concentrer sans réfléchir et absorber les images qu’on a.
L’ego joue un rôle important en exposant fréquemment le corps agissant aux modèles en action.

- Programmer par l’identité – Expérimenter avec des jeux de rôles
Se mettre dans la peau d’autres joueurs, avec d’autres styles, permet de varier son jeu et d’élargir ses horizons.


Nettoyage des interférences

Il s’agit ici de se nettoyer des émotions parasites, les principales étant l’anxiété et la peur.

Pour supprimer l’anxiété, rien de mieux que la relaxation, je vous encourage à faire une recherche à ce sujet, les techniques ne manquent pas.

Pour supprimer la peur, je n’ai encore rien trouvé de mieux que la désensibilisation, c'est-à-dire se confronter régulièrement et toujours un peu plus à la situation qui provoque la peur. Par accoutumance elle disparaîtra petit à petit.


5 – Flow et drague


En plus de ces stratégies générales, quelques idées d’application dans la drague.

Pour trouver un bon équilibre challenge / compétences vous devez impérativement être capable d’évaluer correctement vos capacités, celles-ci dépendent de votre niveau global mais aussi de votre forme du moment et de ce que vous avez fait avant.
Comme je disais plus haut, être conscient que à froid on est moins performant est déjà le 1er pas.

Discuter à bâtons rompus avec un pote ou un wing aide aussi à trouver un minimum de flot, ce qui rend plus accessibles (totalement subjectif, mais c’est cela qui compte pour le flow) les actions perçues comme difficiles.

Beaucoup de comportements sont susceptibles de tuer votre flow et mieux vaut les remplacer par des comportements qui favorisent le flow, le truc le plus connu étant la fameuse règle des 3 secondes (hésiter tue le flow, agir immédiatement favorise le flow). A chacun de chercher ce qui marche le mieux chez lui.

Supprimer les mauvaises influences extérieures : quand on drague, parler de « game », ressasser les échecs, être négatif, … que des choses qui tuent le flow, à éradiquer.

Ne pas oublier que le flow ne peut pas apparaître quand des préoccupations sont présentes dans l’esprit, stopper le jugement et surtout stopper le focus sur le résultat, tout objectif orienté purement résultat tue le flot.

Par exemple transformer :
« aujourd’hui il faut que je prenne 2 numéros »
en
« aujourd’hui j’aborde au moins 5 nanas et je persiste à chaque fois au moins jusqu’à une tentative de prise de numéro »

« mon rencard du jour je la baise »
en
« mon rencard du jour je fais tout mon possible pour l’isoler soi chez moi soi chez elle et l’exciter comme elle n’a jamais été excitée »

Porter un maximum son attention sur le monde extérieur aide à trouver le flow, se forcer jusqu’à ce que ça devienne naturel.
Par exemple ne plus penser des choses comme « qu’est-ce que je dis, putain, qu’est ce que je dis » mais simplement observer avec attention ce qui se passe autour de soi « Tiens c’est marrant comment elle roule du cul elle quand elle marche » « C’est quoi ce bar ? Les mecs ils ont tous des t-shirt ou des chemises vertes ! On est en Irlande ou quoi ? ».

Pour tuer ses peurs et devenir de + en + relax pendant qu’on interagit avec des nanas, s’y confronter progressivement. Celui qui a peur d’approcher va se concentrer sur approcher régulièrement, celui qui a peur d’appeler au téléphone va appeler au moins une nana par jour, celui qui a peur d’embrasser va devoir tenter d’embrasser à chaque rencard, etc, etc … et petit à petit ça va disparaître et faciliter l’apparition du flow.



6 – Flow vs outils traditionnels


On remarquera que dans ces stratégies pour provoquer l’état de flow le plus souvent possible on n’utilise aucun des outils traditionnels dont on a beaucoup parlé dans la communauté, pas d’affirmations, pas de visualisation positive, pas d’auto-hypnose en tant que tel (même si on peut considérer que l’état de flow est proche de la transe), etc.
On utilise que des stratégies où on agit.

On peut rapprocher le flow de certains concepts qui reviennent souvent sur ce forum :
- quand on est en état de flow on est confiant dans le fait que nos actions vont être appropriées.
- On se sent alpha, maître de soi
- On ne ressent pas de peur, on est relax
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