j'avais lu cet article et retenu le passage ci-dessus en particulier.
sur le fait que le véritable amour serait chaotique et qu'il lui faudrait affronter les difficultés de la vie, j'ai envie de poser la question: jusqu'à quel point?
je ne suis pas tout à fait d'accord avec Freud
pour moi l'amour n'est pas essentiellement basé sur la peur de perdre, ce qui mérite d'être souligné dans l'amour serait plutôt la confiance, ainsi que le courage de prendre un risque certes, et cela rejoint le fait d' y croire, de s'engager volontairement- tout en se réservant une marge pour se protéger des désillusions éventuelles, on ne sait jamais... Croire de plus, que ce qui est bon pour notre relation ne peux pas être mauvais pour notre "moi". Force de compromis et d'équilibre.
Accepter de s’engager avec lui dans l’inconnu
tiens, je rejoins le père de la psychanalyse ici
Éprouver du désir
c'est important. Certains prétendent aimer alors qu'ils ne connaissent guère cette intensité...
Il y a quelquechose qui me dérange dans cette formulation: des termes comme "illusion" et "idéal" ne renvoient-ils pas à une idée d'inexistence et de tromperie quant à la nature de ce phénomène? Rationnaliser dans le Monde contemporain, c'est mettre les choses à distance. L'amour est-il rationnalisable?
Et puis l'enfant qui croit que le monde raterait quelquechose s'il n'était pas là , pourquoi aurait-il tort par rapport à l'adulte désabusé qui croit que sa présence sur Terre est absolument insignifiante? Si tous les êtres vivants en pensaient autant, serait-il encore nécessaire qu'il y ait une vie sur Terre?