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Vieux 22/02/2011, 11h18
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Beaucoup de vos poste me sont familiers
je prend donc le soins de vous laisser entrevoir mon expérience. (pas si faible que sa, en faite)

L'adolescence et ces misères


Enfant à problème, situation sociale et familiale problématique, je commence à m'intéresser à la gente féminine vers 14 ans.
Rupture totale de l'autorité parentale (mère alcoolique et suicidaire, père absent, beau père ivrogne et violent...sa excite a 14 printemps ), en bref, je deviens un jeune chien fou, alcool jusqu'à m'effondrer, premiers (GROS) pétards, la vie de débauche commence, bute ultime : s'autodétruire. Premières copines, plans culs foireux à 10 grammes par bras, vers 15 ans...et oui, à cet age là, sa aime les gros rebelles, défroqué, qui lève la majeur pour un oui ou pour un non, casse des voitures et escalades les chantiers de constructions... Tant mieux pour moi, mais sa m'a jouer des tours
Pris en mains suite à des problèmes scolaires (bagarre, inattention, bulletin foireux), les services sociaux m'envoient chez mon père, je passe du HLM insalubre et de la zone grise d'Angers et ses alentours pour atterrir dans 100 mètres carré de paradis vers montpellier, à 16 ans, Père remarié, un demi frangin, deux soeurs/pestes...Choc total, rencontre de deux mondes, anarchie cérébrale, perte de repères, welcome to Hell!

Là, nouveau collège, j'attire, j'emballe, jusqu'à tomber sur LA HB (pour l'époque!!! ). On tombe amoureux....et là, je suis neady, dans le besoin total, le manque d'affection dont je m'était dégager avec ma mère et sa souffrance, me tombe sur le coin de la gueule avec mon premier amour...besoin d'elle, sa la saoul, elle se casse, je suis seul dans ma tête, dépression, la belle mère me haï, ma mère saute par la fenêtre de chez elle, mon père deviens une larve sans emploi ni volonté, dominé par sa mégère, qui nous fou dehors peut après...
Et là, on commence le lycée
Évidement c'est la fin du monde, je n'ai plus de cercle sociale, je me drogue de plus en plus, passe au "choses serieuses" ; Amphet' a gogo, lsd, keta...en bref tt se qui traine, sauf l'héroïne. (c'est déjà sa ^^), et jamais de také avec quoi que se soit.
La tout va très vite, appart' minable, avec père/mollusque, drogue en cours style "madaaaame j'peux aller au toilette?", perte de la réalité, pour couronner le tout ma mère perd la vie pour de bon, après s'être remise de toutes ses TS.
Alors là, sa y est, je pète un plomb.
J'ai 17 ans, je me casse.
La fuite s'arrête à la frontière belge, déclaré disparut, les flics m'embarque, font chier mes co-punk (à comprendre copains punks de l'époque ^^), poste, cellule des mineurs, gard'av' et bouffe dégueu', et les flics sont (encore plus) con dans se coin on dirais bien! (Lille).
je cite: "aller, je vais arrêter des vrais chaud moi, pas des ptits fugueurs!
moi : "ouiii va coller une prune a ta grand mère qui c'est mal garée!"

pas d'réponse? tempis ^^ mon premier flics remballé! sa s'fête, mon père me récupère, déçus, perdu.
Cette fois si je part dans les règles, au revoir le père, bonjour la misère.
s'en suis 3 ans de skouat, de défonce, une remise en question perpétuelle de 3 ans, croyez-moi, sa fait mal...et sou-poudré avec la drogue, sa fait très très mal.
l'enfer.
je ballade beaucoup, retourne sur Angers, vers Tours, Nantes, Rennes, prend un chien, perd mon chien, merci le facteur et sa ford courrier...
Je vogue de pote en pote, me tape des greluches pas très farouche, tombe en Oï sur la copine d'un ami, elle joue avec moi, mon cerveau fait des bons, se relève, retombe, jusqu'à...plus mal.
STOP
"c'est quand on a toucher le fond qu'on deviens libre" (pour play-boy, qui a l'air aussi friand de fight club que moi... ^^)
d'ailleurs on sais pourquoi, quand on prend les initiales de se superbe film, un petit FC de temps en temps...
Bref je m'égare là...
Je remonte la pente, si on peu dire, de retours vers Montpellier, vide sentimentale, c'est pas grave! plein de potes ont deviens des vilains petits lascars, je plait à une nenette de 16 ans, je fonce...j'ai 20 ans.
Elle me prend comme une révélation, tombe folle amoureuse, je l'aime aussi, pour sa simplicité, son grand cœur et sa façon de voir la vie.
Je suis son premier.
les mois passes, notre LTR évolue, c'est le summum du bonheur, jusqu'au drame, pour pas changer ^^
Un soir, trop saoul, je me bat avec trois "collègues" (comme ont dis par chez nous peuchèèèère!) , sa dégénère, l'un d'entre eux saisis un madrier en bois, me frappe a la tête, je m'effondre.
Ma copine me trouve le lendemain, inanimé, plein de sang, une plait sévère au niveau du choc...c'est la panique, elle me relève, et vu mon état, m'enfile mon pantalon, (j'ai pris une douche dans la nuit, le crane fendu en deux, avant d'aller me recoucher, c'est le seul souvenir que j'ai de cette soirée) et me conduit a l'hôpital...
je vomis, les médecins prennent conscience de mon état, faut pas trainer, on m'évacue en hélicoptère, pronostique vitale engagé, j'imagine se qu'elle a ressentit...
je vous passe la souffrance des 15 heures d'opérations, des nuits de souffrances à demander un coup de morphine tellement je souffre, la ballaffre de 23 agrafes qui décore le coté gauche de mon crâne...
Dans cette période là, le plus grave pour moi, c'est que j'ai perdu une part de moi...je suis traumatisé, je m'en rend compte maintenant, un peut plus d'un ans après.

Sa fait du bien de dire sa!

Ma copine m'accueil chez elle chez ses parents, qui acceptent plutôt bien la situation.
Elle est en internat, je reste toute la semaine chez elle, en repos, (ou, trois moi d'ITT...sa valais bien sa!) on se vois le w-end, je suis très faible, elle prend soins de moi, je deviens sa poupée.

Au bout de trois moi, je quitte le "nid" de ma femelle pour devenir pizzaiolo, formation, puis petit taf, petit appart'...elle ne supporte pas mon départ, elle est complètement neady, je reprend du poil de la bête et comme beaucoup d'en mon cas, j'en suis sur, je la traite au plus mal...l'amour et ses vices.
Jusqu'au soir ou elle viens sur mon lieu de travail, complètement saoule, et prête a en découdre avec moi...
(quoi, un bargo, sa attire les bargozes nan? )
je la quitte...on se revois a une soirée, je cerne une nana, que je commence à embarquer...là dessus ma belle me vois faire, elle a pris du lsd, me supplie de la ramener chez moi...je suis fou de rage, a fond de speed, je la haïe, d'exister, de briser mon coup, d'être neady, de m'aimer.
Je deviens violent, lui met une grosse baigne, sa me calme, elle me suis sans broncher, on rentre et je m'endors pendant qu'elle se torture le cerveau toute la nuit, en bad...
le lendemain, elle n'est plus là...

Une semaine passe...
deux semaines...
elle me manque, je l'aime...
je la rappelle, elle ne veux plus de moi, je me rend compte à quel point je l'aime! bordel j'ai envie de dire...
Pourquoi? qui suis-je? j'ai merder! je DOIS CHANGER!
Encore? bordel...encore et toujours...

un moi séparés, elle reviens vers moi, je suis complètement neady et déboussoler a mon tour, elle me fait payer mes actes, me connais par cœur, me domine, régis ma vie...
jusqu'au nouvel an 2011, elle me fuie depuis deux mois, nous sommes ensemble mais elle tarde a mes textos, etc...je fais toutes les erreurs du connard accrocs en deux fois pire...je perd mon identité, que je n'ai jamais vraiment retrouver...se sentiment de confort, de force, de confiance qui me rendais beau, ténébreux, inflexible...jusqu'au choc sur mon crâne, les 2 cm enfoncé, l'oeudeme cérébrale, la plaque de fer pour remplacer les os disloqués (peut être que j'en fais trop...non? pourtant c'est sa!)

Je bois, elle me snobe, je deviens violent, elle me quitte
"on fait une pose Ez', je peux plus là"

Je me bat avec un type pour me calmer les nerfs...

avant d'aller plus loin, j'ai conscience que j'en dis beaucoup, beaucoup trop...mais messieurs, sa fait du bien...je finirai plus tard, j'ai la pression là ^^
c'est pas sur ADS que je devrais être, mais dans un bel hôpital, avec une superbe chemise blanche, manche dans le dos et compagnie ^^
à tout a l'h, pour la suite



Depuis, elle ne veux plus de moi.
Et quelque pars, c'est tant mieux.
Notre relation est devenue nocive, destructrice, à mon image...
Et à fait ressortir le pire de moi même...mais sa me permet de l'affronter aujourd'hui, de tendre vers le meilleur, celui qui pense, sans crainte, qui avance et sais pourquoi il le fait.



Prise de conscience

Aujourd'hui, j'ai le recul nécessaire pour devenir se à quoi j'aspire. Je m'en sens capable, et suis prêt à fournir les efforts nécessaire pour parvenir à cet état.
Je suis très sensoriel, ou sensible...sa m'as toujours joué des tours, mais aujourd'hui, j'ai décidé de l'utiliser à mon service. Sa aura mis le temps, mais c'est fait.
J'arrive à me fixer des objectifs, à les définir et établir de quelle manière les atteindre...et sa pour moi, c'est nouveau.
J'ai réappris la volonté, et à croire en moi.



Situation actuelle
Je poursuis ma "quête de savoir", je me retrouve, je traverses la vie à nouveau, j'avance.
Je veux tout voir, tout faire...et m'en donner les moyens.
Je me retrouve au travers des interactions sociales, je comprend mieux les gens, leurs attentes, leurs besoins.

Dernière modification par Ez3kiel ; 22/02/2011 à 23h34
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