Messieurs/dames, bien le bonjour !
Petit déterrage de post pour vous faire part des dernières nouvelles de cette "aventure".
Madame et moi sommes toujours ensemble aujourd'hui. Elle vit toujours chez moi, avec la petite dernière, qui vient de faire sa première rentrée scolaire hier dans la même école que ma fille. La plus grande vit chez son père (2 enfants/2 pères), nous l'avons que quelques temps dans le mois et/ou pour les vacances.
Puisque l'on parle des enfants, je pense qu'on peut d'emblée enchaîner sur le père de la petite dernière. Toujours présent "quand ça lui chante" (sauf aux bons moments, comme à la première rentrée de sa fille), toujours dans la même situation de son côté, toujours pas de pension, toujours des excuses de merde pour essayer de se justifier, toujours aussi pathétique… Bref, rien n'a trop changé.
Je ne crains plus trop le moindre revirement entre elle et lui. Ce qu'elle veut, c'est qu'il lui foute la paix. Et je l'ai entendue de vive voix le lui dire.
Du côté de cette femme, j'ai quand même identifié un vrai souci dans la gestion de ses émotions. Les derniers mois n'ont pas été exempts de disputes à ce niveau là, loin de là. Dernier exemple en date : les vacances.
Nous sommes partis deux semaines dans le sud, dans un endroit que je connais, mais pas elle. En mode "ensemble, mais séparément" : mes parents y allaient aussi, dans un autre lieu de résidence mais sur la même ville. La veille, nous n'avons quasiment pas dormi et sommes partis très tôt le matin.
Malheureusement, il s'avère que je ne peux pas conduire sa voiture (boîte manuelle) : elle a donc assuré tout le trajet elle-même. Elle bouffe des km à gogo et ça ne la dérange jamais.
Et proches de l'arrivée (nous étions déjà dans la ville de destination), la fatigue aidant, une dispute a éclaté. Elle ne trouvait plus son chemin. J'ai essayé de l'aider, mais ses émotions ont débordé et la réflexion/méchanceté de trop a été balancée à mon égard : le manque de respect m'étant insupportable, j'ai donc fini par lui claquer la portière de la voiture au nez et je me suis éloigné d'elle pour lui faire comprendre qu'il y a des limites à ne pas franchir. Dans le plus grand des calmes.
Suite à quoi elle est revenue d'elle-même pour qu'on en reparle une fois la pression redescendue. On en a donc rediscuté le soir même, ça s'est arrangé. Les vacances se sont déroulées sans accroc depuis.
La gestion des émotions est donc un sujet sur lequel elle doit travailler et sur lequel elle travaille. On communique beaucoup, surtout quand ça dérape encore un peu, et tout finit par rentrer dans l'ordre à chaque fois. Malgré ces accrocs, je note quand même de notables efforts de sa part sur ce point et si elle continue d'y mettre du sien, ça ne pourra aller qu'en s'améliorant.
Ces derniers mois ont aussi été l'occasion de découvrir davantage le reste de sa famille, en partageant quelques moments ensemble, ici et là. RAS pour l'instant.
Au fond de moi, je garde néanmoins toujours une petite réserve qui m'empêche de trop miser sur l'avenir. Autant elle, se projette avec moi, autant moi, je reste toujours un peu en mode "au jour le jour", en restant ouvert aux "évolutions". C'est quelqu'un qui, en plus de son souci lié à ses émotions, reste de nature assez anxieuse (la période de "recherche à la reconversion professionnelle" qu'elle traverse actuellement ne l'aidant pas). Elle peut parfois manquer de confiance en elle et se complexer toute seule vis-à-vis de son corps, ce qui a pu impacter le côté sexe ces derniers temps. Mais là encore, il y a beaucoup d'efforts et de travail de sa part et globalement, surtout côté sexe, ça roule quand même bien.
Voilà. Désolé du pavé un peu pêle-mêle et toujours au plaisir d'échanger !
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