[A_G]

Est-ce que pour vous, avouer une tromperie, c'est une façon de "respecter" la personne trompée ? Ou une façon égoïste de se sentir moins mal peu importe comment terminera la personne en face ?

Avouer une tromperie, c'est un coup de théâtre, une manière de faire réagir l'autre, une manière de lui signifier radicalement qu'elle ne fait pas sa part dans le couple, et que malgré tous les reproches, elle s'évertue à s'engouffrer dans les mêmes travers, il n'y a donc que la manière forte, que le traumatisme pour pouvoir amorcer un changement.

La tromperie ne vient pas de nulle part, elle vient d'un profond mal-être dans le couple.

- Il y a ceux qui camouflent la tromperie, et qui donc se contentent du confort de couple par peur de la solitude et par flemme.

- Et il y a ceux qui exposent la tromperie, parce qu'ils tiennent à ce que le couple change de dynamique, change de direction, vers un nouvel âge d'or dont ils ressentent une certaine nostalgie.

Dans un cas, il y a la perpétuation d'un couple toxique, et dans l'autre soit une rupture ou un rebondissement.

Pour avoir un changement, il faut créer un CHOC.

Dans le même cas, j'ai une question "bis" pour vous. Si vous êtes célibataire, et qu'une fille en couple vient vous draguer, et veut coucher avec vous. Vous êtes de la team "non solidarité masculine je fais rien j'aimerais pas qu'on me le fasse" ? ou de la team "on est pas dans un monde de bisounours, l'autre mec que je ne connais pas s'il aurait été à ma place y'a + de chance qu'il accepte, plutôt qu'il ne se dise solidarité masculine, c'est non" ?

Je suis de ceux qui vont coucher avec la meuf en s'assurant que son mec soit au courant.

Je veux qu'il se rende compte qu'il repose sur ses acquis, or cette inactivité n'est jamais suffisante, elle est même délétère, au fur et à mesure on se dégrade, on rouille, tout devient difficile, le cerveau marche au ralenti, on atteint un état de putréfaction avancée au point d'en dégouter sa partenaire.

Avec ce CHOC, je lui éviterais une plus grande peine à l'avenir, je lui apprendrais que rien n'est jamais acquis, et que tout doit encore être conquis.