Ce matin, encore un réveil sombre. Impossible de me rendormir alors que je me couche tard.
Sous le coup de la fatigue, J'envoi un message à S, mon ex. Je me sens prêt à la voir, et j'ai des questions à lui poser sur la relation.
Elle finissait à 18 heures son taf, et elle vient à 19h30 à la sortie de mon taff en faisant son heure de route. Réglo.
On a passé de 19h30 à 22h 50 à parler dans la voiture de notre relation.
Déjà, j'ai demandé pour le gars. Donc c'est un ancien collègue du taff, celui dont je parlais. J'ai aussi pu voir les discussions, honnêtement c'était plutôt bateau et "gentil", même si ça m'énervait. Je voulais lire ça pour être sûr de ne pas avoir été pris pour un con, même si j'ai confiance sur ce point.
La raison de son doute, elle avait ressenti un petit intérêt pour lui. Et à une soirée, bourrée, elle lui a choppé le bras en boîte, et c'est tout.
J'avais prévu des choses à lui dire selon ce qu'elle a à m'annoncer, je me dis que ça "passe".
On parle de notre relation, et elle me parle de sa perte de sentiment, en gros elle a du mal à se projeter avec moi car :
-Je lui disais en riant que les femmes enceintes me dégoûtent (en soit c'est vrai, mais c'est pas ce qui m'empêcherait de vouloir devenir père)
-Que je ne lui faisais pas assez d'attention, que je lui montrai pas grand chose. En sachant qu'on est en distance, je reconnais que j'envoyais peu de message.
Sur certains points, je lui reconnais mes torts. Notamment quand je lui disais des conneries pour faire le gars distant et celui qui s'en fiche. Je me rends compte qu'elle prend des délires au sérieux.
Bref on parle, je lui dis juste que c'est la possibilité pour elle de me dire réellement Adieu. Elle se sent pas de me perdre totalement.
Vers la fin, on se caline, en se disant que c'est trop tard. Je veux au moins que ça se termine bien, peu importe des choses que j'ai pas apprécié.
Puis ça part d'un bisous de sa part sur ma joue, moi d'un en retour sur son front, elle commence à hésiter. Je lui demande d'être juste sûr de son choix, soit elle me dit Adieu, soit elle ressent encore des sentiments. Puis je craque à un moment, et je l'embrasse. Sans rire, je pourrais même pas expliquer la sensation. Je l'ai fais comme un baiser d'adieu, mais j'ai senti un lâché d'endorphine dans tout le corps, très plaisant.
Il se fait tard, 22h 20 environ en sachant qu'elle a de la route et qu'elle travaille tôt le lendemain. L'hésitation est palpable, elle me demande si on pourrait continuer.
Je lui réponds honnêtement que j'ai toujours voulu ça, mais que tout dépend de ce qu'elle ressent. Elle me répète depuis 2 heures qu'elle m'aime encore, quand à (interruption, spoil : je reçois son message à l'instant me disant qu'elle est bien rentrée, et un je t'aime)
chaque fois je disais par haine que j'ai compris qu'elle avait plus aucun sentiment pour moi.
Elle me dit qu'elle veut rester avec moi, que les derniers temps lui ont procuré des doutes sur ses sentiments. Je lui dis que c'est normal de douter, elle le sait que j'ai douté aussi, et que je vais douter. Mais si elle est sûr de ne pas m'aimer, autant couper court.
On finit par craquer, puis on décide de se remettre ensemble.
Honnêtement, j'ai l'air un peu con à le dire. Même si le fond change pas, si c'est pas elle, je ressens l'envie pour aucune autre.
En tout cas première fois que je me régale et que je peux réellement manger depuis dimanche. C'est impressionnant et flippant le déclic d' un bisous de la personne aimée.
Alors on repart pour un tour, je me suis engagé sur certaines choses. Passer rapidement le code et le permis, c'est vrai que c'est emmerdant dans ce type de contexte. Être plus clair.
On s'est promis de communiquer davantage, à voir ce que ça va donner.
De son côté, elle a immédiatement accepté de couper contact avec le groupe de pote du gars en question, car je lui ai dis que sans ça je ne pourrais pas retenter. Elle m'a dit ne pas hésiter d'un coup.
Voilà ce que j'ai dire pour donner des nouvelles.
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