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Envoyé par Toby66
Je pense d'ailleurs que c'est à relativiser (sans nier hein, je parle bien de pondérer)
1) Le primat du réel me semble important, ne serait ce que via les 90% de non verbal, le mensonge du virtuel et le constat q'on est plus sexy IRL qu'en photo, en termes de résultats.
2) Le ras le bol du tout numérique est un nouveau phénomène qui court des paniers bios à tous les champs de la société; cet équilibre réel-virtuel touche aussi les relations. Notre génération, la tienne et les suivantes y est fort sensible. Combien d'informaticiens que je connais sont fans de randos, par exemple.
3) Le virtuel est transitoire par essence, dans les relations HF. c'est pas déconnant de penser qu'un enjeu de demain, c'est de concevoir des transitions plus justes, et que le tabou du virtuel faiblissant, plus de femmes se mettent aux applis, tout comme ta génération est la première de la totalité de fellation (la mienne ne le faisait qu'à 70%)
Par exemple je suis intimement persuadé que le virtuel va aller au bout du consumérisme sexuel et que le jeu de dupes de "Je veux du sérieux" n'existera plus et que les applis vont se segmenter en app de cul vs app de dates. Ca flotte encore pas mal, avec des trucs batards comme fruitz ou les codes hypocrites de Tinder, mais ce code craque de tous les côtés. Ou bien la sexualisation très forte d'insta, Facebook l'était beaucoup moins, normal y partager des photos était moins aisé, moins pensé.
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Le problème actuel, c'est que les femmes sont soumis au Paradoxe du Choix.
Le "virtuel" créé un choix énorme, et une compétition démesurée, qui vient également entrer en compétition avec la vie réelle, "IRL".
Penser que les technologies que les gens utilisent n'ont aucun effet psychologique, sociologique, réel sur les comportements, les émotions, les schéma de pensée, la vision du monde et les choix des gens parait assez naïf, voire hypocrite.
Il me semblait pourtant que l'influence des app sur les rencontres IRL était désormais admise ?
Et désolé de dire qu'un boomer a peu de chance de comprendre la situation actuelle, au même titre que je ne prétends pas comprendre ce que vivent les générations Z qui sont déjà exposées à Tik Tok dès l'école primaire.