Envoyé par Hanneman
De nombreux hommes sont incapables d'accepter que la femme avec qui ils ont une relation ait eu davantage de partenaires qu'eux.
Heureusement pour la tranquillité de mon esprit, je n'ai jamais fait partie de ces hommes. Cependant je leur ai longtemps attribué une déficience de confiance et un égo trop fragile. Même si je continue de penser qu'une partie du fait qu'ils ne peuvent accepter une telle situation s'explique par une déficience de confiance et un égo trop fragile, j'ai révisé mon jugement concernant l'autre partie.
En effet, j'y vois à présent quelque chose de beaucoup plus primaire que moral.
La stratégie de sélection d'une femelle étant de choisir le meilleur mâle qui se manifeste à elle, le fait qu'une femme ne respecte pas son modèle de sélection vient heurter de façon primitive l'instinct mâle de l'homme.
Il y voit probablement quelque chose de contre-nature, de contre-productif et de malsain car impropre à protéger son ovule de toute tentative d'insémination. En somme, quelque chose qui ne trouve pas son lien dans les constructions sociétales modernes.
D'où l'inutilité de pointer du doigt l'incohérence du ressenti de ces hommes vis à vis d'une pseudo logique égalitaire moderne. Il ne s'explique tout simplement pas sur la "fréquence" de la cohérence. Leur ressenti n'a rien de moral, il est d'ordre primaire et instinctif.
Ceci pourrait aussi expliquer pourquoi il est mieux admis que les hommes aient davantage de partenaires sexuelles que les femmes.
Ici encore, je m'éloigne de plus en plus de la conception sociétale : "Oui c'est parce qu'on véhicule depuis toujours l'image qu'un homme qui couche avec plein de femmes c'est cool, mais pas pour une femme". Ouais... mais non en fait. Cet argument là, c'est de la merde. Surtout quand ça sort de la bouche des femmes.
Pourquoi ? Parce que le processus de sélection des femelles est hautement discriminatoire - un autre bullshit vis à vis du dogme progressiste et de sa propagande "inclusive".
En effet, si une femelle est à la recherche de la meilleure option, cela exclut d'office les mâles inexpérimentés et/ou fragile, et privilégie les mâles expérimentés, forts et conquérants - entres autres qualités et sans nier les nuances propres à chaque femelle/mâle/situation (donc hommes/femme/société), bien entendu.
En d'autres termes, la stratégie de sélection de la femelle est élitiste. Même si celle des femmes modernes s'est un peu relâchée - coucou les SDR - elles ne souhaitent pas davantage se laisser pénétrer (au sens large ; pénétration de son espace intime, pénétration de son corps, pénétration de ses sentiments) par un homme de basse qualité ou de basse expérience ; en gros, un mâle/homme qu'elles considèrent comme pas assez puissant/qualitatif pour elles.
Le mâle, lui, ne sélectionne pas immédiatement. En premier lieu, il conquiert du territoire. En ce sens, l'image de la femme territoire est une représentation qui se tient.
Les femmes/femelles évoluent dans des milieux délimités par des frontières. Ces frontières sont la conséquence des différents territoires conquis par la puissance des mâles auxquels elles ont confié leur sécurité.
Dans le même ordre d'idée, puisque le mâle doit conquérir la femelle, il parait tout à fait logique qu'il l'identifie ou la "traite" comme son territoire. La femme n'accepte pas ce traitement, car elle envisage cette perspective sous l'angle moral. Mais la réalité de la primitivité n'en est pas moins présente ; le mâle considère sa femelle comme un territoire qu'il a dû conquérir, d'où ses comportements de protection et de jalousie.
Encore une fois, il me parait relativement délicat de ne considérer ces comportements que sous l’angle moral (donc sociétal).
J’ai moi aussi considéré ces comportements sous l’angle moral pendant de très nombreuses années.
Mais en observant les comportements primaires des femmes (donc de leurs instincts de femelle), et la différence avec leur discours, j’en suis arrivé à la conclusion que considérer la morale dans les comportements de sélection des partenaires, que ce soit chez les hommes comme chez les femmes, est une erreur de jugement.
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