Citation:
Envoyé par Mr. Kong
« De toute façon, soyons honnête. Je suis fatigué de ces histoires sans aucun sens. En laissant les autres me manquer de respect de la sorte, c'est finalement moi qui me manque de respect tout seul. Et ça, ça me devient intolérable. Je fais tout pour être une bonne personne mais j'oscille trop entre le bon et le con. Il est clairement temps que j'apprenne à m'imposer et à vivre pour moi. Et aussi que je comble le manque que j'ai qui explique pourquoi j'ai ce comportement (mais ça c'est un problème beaucoup plus complexe et difficile à traiter qui va être mon grand sujet des prochains mois). »
C’est un passage très encourageant, tu sembles vacciné (avec un vaccin efficace je veux dire).
Philosophiquement, ta zone de développement next step est de capter qu’être gentil ne peut jamais se faire par défaut.
Il faut avoir de quoi opposer, la capacité d’être dur voire même d’être méchant, avant de faire ce choix d’être gentil.
Sans quoi il y a de grandes chances que notre « bonté » soit en premier lieu expliqué par notre incapacité à se défendre.
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Ironiquement, j'en suis bien conscient. Ca fait des années que je bosse là-dessus vois-tu, mais c'est juste que la transition est toujours... difficile. C'est très paradoxal, mais en ayant vécu des situations difficiles une grande partie de mon existence, je vois trop le "bon" chez tout le monde. Je mets entre guillemets parce qu'en fait, je leur cherche des excuses. A relire mon ancien sujet d'il y a deux ans, finalement, c'est ce qui en ressort le plus.
Mais il y a quand même eu du progrès depuis. J'ai une rage endormie depuis toujours. J'ai vraiment pété un boulon mercredi soir et jeudi matin. Comme ça ne m'était jamais arrivé. Je crois que c'est un déclencheur pour tuer cette gentillesse passive.
C'est même plutôt bon pour une fois de voir que j'ai quand même un seuil limite de ce que je peux absorber.