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Envoyé par Shadiboo
Ne t'inquiètes pas trop pour elle va. Si elle est un minimum mignonne elle retrouvera vite, et t'inquiètes pas que c'est toi que ça piquera quand elle se tapera 10 mecs et qu'il faudra lutter contre cette vision rude en te rappelant que ça ne marchait pas entre vous quoiqu'il arrive.
T'es empathique, mais ne laisse pas ce côté de toi te pigeonner, c'est ce qui arrive souvent (je le sais je suis pareil).
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Oui, mon empathie me perdra un jour, il suffit que je regarde mes autres relations passées pour constater que je ne suis jamais avec des femmes simples, qui ont des passifs très difficiles à croire que je les attire. Un ami m'a dit qu'il fallait que je me retire ce syndrome du "sauveur" que j'ai. Plus facile à dire qu'à faire.
Pour ma part, je suis en pleine introspection en ce moment. J'explore ce sentiment de culpabilité qui m'a rongé et qui continue de me faire souffrir, mais de moins en moins. Je me demande sincèrement d'où il vient même si j'ai certaines pistes de pourquoi je me sens si coupable (culpabilité au sens général du terme pas au sujet de cette relation en particulière).
Fait intéressant, aujourd'hui j'ai fait un peu de ménage et j'ai trié des affaires à elle, jeté ce qui pouvait l'être (plus particulièrement les tonnes de petits mots d'amour que j'avais dû mettre de côté au fur et à mesure). Par hasard je suis retombé sur une vieille lettre qu'elle m'avait écrite lors d'une précédente dispute.
Je l'ai lu, car je l'avais complètement oublié, et à mon grand étonnement ce n'était pas une lettre de reproche, mais une lettre où elle remettait totalement son comportement avec moi en question et à qu'elle point elle avait peur de me perdre. Je me demande bien comment ces sentiments qui ressortent de cette lettre ont pu bien disparaitre. J'ai toujours eu du mal à comprendre comment les femmes étaient capable de dire quelque chose à un instant T, pour agir totalement différemment quelque temps après.
Sinon personnellement je vais mieux, je guéris petit à petit même plus vite que je le pensais. À croire que cette rupture avait elle aussi fait son chemin dans ma tête. Idée confirmée par une amie qui m'a dit que la dernière fois que je l'avais vu et qu'on avait parlé de mon ex, on sentait que je n'étais plus amoureux dans ma voix et ma façon de parler d'elle.
Du chemin reste à parcourir avant une guérison complète, mais je suis sur le bon chemin.