Discussion: Après 9 ans
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Vieux 19/06/2021, 03h24
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Par défaut Après 9 ans

Titre avec plusieurs significations: 9 ans que je me suis inscrit ici, 9 ans a été la durée de ma relation avec mon ex (que j'appellerai A.), juste avant de m'inscrire ici. Totalement accro à elle, elle m'a trompé plusieurs fois, je l'ai pardonné plusieurs fois, jusqu'à la fois de trop, où j'ai coupé les ponts. Et 9 ans que je ne l'avais pas vu, cette année.

J'ai 38 ans, donc Pourquoi suis-je de nouveau ici aujourd'hui? Plusieurs raisons. Je pose le contexte, long malheureusement...

7 ans que j'ai emménagé sur Paris, pas loin de Bastille. Durant 3-4 ans, ça a été le feu; beaucoup de touristes ou suffit de sortir en bar/boîte. Aucune difficulté à aborder, séduire, sans être needy ou mentir sur mes intentions. Puis je m'en suis lassé, cherchant autre chose... mais rien. Un bon désert relationnel.

Il y a 2 ans, à quelques semaines près, je rencontrai une certaine B. (HB7, magnifique, svelte mais au corps passable) via un pote à un festival . Elle sortait d'une rupture avec "l'homme de sa vie", je venais de perdre mon père. Gros feeling, mais amical, c'était pas une target dans ma tête. On devient amis. Puis je déchiffre les messages que son ex lui envoie, etc. . Ex qui la gardera sous emprise émotionnelle jusqu'à décembre dernier (elle en est encore amoureuse), via messages toutes les 3 semaines ou en la voyant (vous pouvez ajouter 3 autres ruptures à la première ). Pas d'ambiguïté entre elle et moi, c'est cool.
Jusqu'au 14 juillet, je m'en suis rendu compte des mois plus tard, elle me prend la main pour sortir d'une foule. A savoir qu'elle n'est pas tactile du tout, elle ne supporte pas. Naissance de sentiments (j'ai commencé en FZ cash haha). J'étouffe tout ça, je veux la garder en amie, ça me convient. D'autant que je ne la désire pas...

Ca tient plus d'un an sans que personne de notre entourage remarque. Décembre 2020, le mari de sa meilleure amie tilt. Il lui en parle. Elle aborde le sujet en plein réveillon du nouvel an, à 3h du matin, bourrés... et me demande si je l'aime. Réponse instantanée sans réfléchir "Oui" (oui, je suis d'une nature plutôt franche ). Elle pleure, on discute, je la calme (comme si je venais de la larguer). La soirée continue bien. Elle attend une explication quand même. Je me fends d'un pavé sincère. Elle apprécie (la plus touchante et émouvante déclaration, selon elle). On décide d'un commun accord de rester amis. Là encore, ça me va. Elle me promet une réponse, qui viendra un mois après (février), où elle m'explique sa façon d'aimer (sans rejet ni rien). Entre temps, notre amitié s'est renforcée. Confident/confidente mutuels. Elle me parle de son plan Tinder du moment. Elle me présente ses parents fin mars (à part son ex et sa meilleure amie, je suis le seul de son entourage), et demande à rencontrer ma famille/meilleur ami.

Le dimanche 25 avril, je tombe sur Tinder sur mon ex A. . Je swipe à droite par curiosité... match instant. Je reçois un message 3 minutes + tard. On convient de se voir le vendredi soir. Je vois B. le vendredi dans l'après-midi, je lui en parle... Et sa réaction me surprend. Déjà, elle est choquée que j'ai swipe droite. Elle bondit quand elle apprend que je vais voir A. le soir même. Et c'est le commencement... Je vais voir A., sans trop savoir à quoi m'attendre. Ca a été plutôt... rapide: à peine elle ouvrait la porte de chez elle qu'elle m'embrassait. Bref, après 6 mois sans rien (rien), je me laisse aller.

B. dort 10h par nuit, et se couche tôt. Cette nuit là, j'ai reçu des messages toutes les heures, jusqu'à 4h du matin, et dès 9h. Je rentre chez moi qu'à 14h30, je lis les messages et je lui réponds en toute sincérité que je suis autant déchiré émotionnellement que physiquement. Elle se pointe 1h plus tard à l'improviste chez moi (première fois qu'elle faisait ça). Et à partir de là, B. devient omniprésente: Je la vois quasi tous les jours. On échangeait 20-30 messages par jour, ça a doublé. Elle se met en colère quand elle apprend que j'ai revu A. le dimanche et lundi soir ("j'avais dit pas avant mercredi!" qu'elle me sort). Je ne comprends pas, elle me sort qu'elle est jalouse car elle espère pareil avec son ex (situation différente...).

Outre sa présence, B. devient plus séductrice. On sexualisait pas mal nos discussions déjà, et ça augmente. Bien sûr, elle dénigre A., alors que je ne sais même pas ce que je veux faire, à part profiter un peu du moment, sans me brûler. Elle cherche constamment la comparaison, à se rassurer si elle reste la number one dans mon coeur (...). Je passe les détails, trop nombreux, mais pêle mêle: elle est jalouse quand une amie commune est tactile avec moi (constaté par une autre amie, à laquelle on parle de soucis l'un et l'autre). Elle se met à me comparer avec ses deux derniers plans Tinder, puis finalement son ex même. J'insiste plusieurs fois sur le fait qu'il n'y aura rien entre nous deux (ce qu'elle souhaite, même si elle ne l'a jamais explicitement dit), elle élude systématiquement alors qu'elle répond/réagit à tout le reste. Elle redemande à voir ma famille et mon meilleur ami, tout en s'enquérant d'où j'en suis avec A. (réponse: on se fréquente toujours assidument). Elle demande qui a le plus beau cul, je réponds A. avec sincérité. Là, durant une semaine, B. me parle qu'elle a renforcé son programme pour les fessiers.
Je précise qu'à chaque pas que je faisais vers elle, elle reculait, et inversement.

Puis arrive le week-end prolongé du 13 mai. Elle me propose d'aller rejoindre ses parents dans un AirBnB... ça tombe à l'eau (pas de train). Mais elle insiste pour qu'on se voit le mercredi, et que je sois le premier à voir sa nouvelle coupe de cheveux (ondulée, elle qui a les cheveux lisse, précisément ce que j'aime...). Je planifie en même temps de lui présenter ma mère et mon meilleur ami le samedi. Elle vient chez moi le mercredi après-midi. Là, elle ondule, se cambre, et autre, mettant en avant ses fesses.

A cet instant, elle vient de finir de briser toutes les barrières que j'avais érigé: je la désire. Par curiosité, je tente quelques approches, elle recule systématiquement. Je la regarde pour jauger si je peux l'embrasser (un oeil, puis l'autre, puis ses lèvres), elle finit par détourner le regard. On sort finalement et on se ballade. A un moment, je lui prends la main (elle a syndrome de Raynaud) pour vérifier si ça va. Ce n'est pas la première fois que je le fais, c'est anodin. Pour autant, je sens qu'elle est distraite après ça... je lui demande si ça va. "Oui oui, c'est juste le quartier, ça me rappelle des souvenirs (de son ex)". Bon, soit.

Le samedi se déroule normalement. Mon meilleur pote me dira, lorsqu'on part, qu'elle a fait la gueule quand je l'ai présenté comme "ma meilleure amie". Sur le retour, elle est distante, vraiment. Je lui demande si ça va le soir, elle élude une fois... deux fois... trois fois, pour finalement me dire que je ne suis pas le problème, que sa (1ère) rupture aura deux ans le dimanche. Bon, soit... (Spoil, j'étais bien une partie du problème, l'autre étant bien la rupture).

Là, les choses s'enveniment, jusqu'à une soirée le samedi soir qui suit. Je sens vraiment le malaise... elle m'ignore, un gros lourd (qu'elle a ramené et qui ne l'intéresse pas) dans la soirée qui drague toutes les nanas me bouscule à un moment, elle rigole, lui caresse le bras et l'épaule... 5 minutes après, on discute. Là, elle lâche que oui y'a un souci, que je suis trop tactile avec elle et me ressort l'épisode où je lui ai touché la main. Encore une fois, c'était anodin pour moi alors j'ai du mal à réaliser, l'alcool n'aidant pas.
Puis ça me gonfle, et je lui lâche qu'elle, elle est devenue omniprésente et ultra séductrice depuis que je revois A., elle le reconnait. Qu'elle veut être le top1 dans ma vie, elle le reconnait. Que si je prenais des distances, elle venait me chercher, et que si j'avançais vers elle, elle reculait, elle le reconnait. J'insiste alors sur le fait qu'on ne sera pas ensemble, en lui posant la question. "Que veux tu que je réponde? Oui c'est vrai? Peut être? Je ne sais pas?". Hmm pas convaincant. Je redemande 1 minute plus tard: "Je ne peux pas dire, c'est trop dur"... Moi: Tu ne vas pas de me faire de mal, je demande, mutisme de sa part.

Puis elle me redit à nouveau qu'elle est jalouse de ma relation avec A. ... parce qu'elle veut que ça réussisse (alors que tous le monde, moi le premier, sait pertinemment que c'est toxique). Nouveau spoil: à partir de cet instant, jusqu'à aujourd'hui encore, elle me répondra toujours dès qu'elle aborde elle même le sujet "A." (pour savoir où ça en est) qu'elle ne peut pas répondre à mes interrogations, qu'elle n'est pas la mieux placée pour ça.

On finit notre discussion, et l'orage est passé. On rigole à nouveau avec les autres, elle fuit le gros lourd, et on danse ensemble. Elle aura été quand même dire à notre amie commune qu'elle avait été "claire et explicite cette fois" ( ). Le lendemain, je lui dis que je veux retrouver notre amitié d'avant mes retrouvailles avec A., elle s'empresse d'approuver.

Ensuite, d'autres petits événements, mais grosso merdo, notre relation redevient ce qu'elle était, mais conserve quelques ambiguïtés de son côté: elle est notamment un peu plus tactile avec moi, me touchant régulièrement le bras et l'épaule. Elle se tient plus proche de moi aussi. Et d'autres petits détails. Et là, c'est au tour de A; de déraper... version courte, version longue: mon problème, je ne peux pas lui faire confiance (impossible), son problème, je ne lui appartient plus (elle me lâche un "ton coeur n'est plus à moi"). Samedi dernier, en rentrant chez moi vers 2h du matin, elle m'attend devant ma porte... on discute 3 bonnes heures, qui se concluent peu après que je lui dis qu'on devrait éviter de se voir un temps... Moment difficile.
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