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Vieux 16/04/2021, 16h41
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Date d'inscription: avril 2021
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Par défaut Comment gérer cette situation, et faire évoluer les choses dans le bon sens ?

Bonjour à tous,

Je me suis décidé à poster mon premier message sur ce forum, en espérant que ça pourra m’aider à trouver une issue à ma situation. Je vous préviens d’emblée, ça risque d’être un peu long : à défaut de pouvoir m’exprimer de vive voix, je vais donc tout étaler à l’écrit…

Pour résumer ma situation, elle est assez peu glorieuse : 27 ans, et jamais eu la moindre relation amoureuse avec une femme. Comme vous vous en doutez, c’est assez pesant à la longue.

A mon avis, il y a un ensemble de raisons qui ont mené à cela : déjà une grosse timidité que j’ai trainée pendant toute ma jeunesse. Si ça va mieux de ce côté-là, il y a encore des traces : je ne vais par exemple pas aller aborder spontanément des femmes en soirée, ou alors c’est super rare (de toutes façons avec cette époque, plus de soirées depuis un bon moment, donc comme ça c’est réglé de ce côté, malheureusement…). A vrai dire, je ne pense jamais vraiment avoir dragué : l’éducation que j’ai eu n’a jamais favorisé le développement de cet aspect de ma personnalité ; et je pense que j’en ai des séquelles aujourd’hui encore.

Aussi, j’évolue dans un milieu où je ne suis pas amené à faire beaucoup de nouvelles rencontres : c’est plutôt une ambiance « village » où tout le monde connaît tout le monde, et finalement le cercle que je fréquente est essentiellement masculin. Pas beaucoup de nouveaux visages féminins au quotidien… Forcément, ça limite aussi les possibilités !

Et dernier point, quand ça se fait naturellement, je n’ai finalement pas vraiment de problèmes à discuter avec des femmes, je sais tout de même m’exprimer ! Mais je me rends compte aussi que je suis d’un naturel assez difficile : pas du tout attiré par les coups d’un soir, à vrai dire, si une personne ne me plait pas vraiment, ça se verra et je n’aurais pas envie de faire plus d’efforts. J’avoue être plutôt sentimental je pense.
Bon j’ai évidemment déjà croisé la route de femmes qui m’ont vraiment plu et avec lesquelles j’aurais aimé qu’il se passe quelque chose. A vrai dire, elles n’ont pas été nombreuses non plus, à savoir juste 2.

Pour la première, c’était il y a quelques années (j’avais alors 20 ans). J’avais effectivement alors rapidement senti une vraie attirance pour elle, mais j’ai en quelque sorte « freiné » ces sentiments : on n’habitait pas du tout dans la même région, et ça déjà pour moi c’était un frein. Pendant quelques années, on a donc continué à se voir, mais très rarement, genre 1 fois par an. Et ces moments, c’était à la fois une réjouissance et une souffrance pour moi, mais bon j’enfouissais tout cela au plus profond de moi, sûrement par peur. Finalement, après quelques années, on a soudain eu l’occasion de se voir bien plus régulièrement, mais je n’ai pas su faire évoluer les choses. Je me prenais tellement la tête, à n’avoir aucune idée de comment m’y prendre, que j’ai laissé passer trop de temps. Résultat, je pense m’être bien fait friendzoné dans un premier temps, et dans un second temps, elle s’est mise en couple à cette période, s’est éloignée de moi, et on a cessé de se voir. Cet épisode a évidemment été assez douloureux et marquant pour moi. Néanmoins, avec le temps, j’ai fini par tourner la page et vivre ma vie comme il se doit.

Pour la seconde histoire, c’est bien plus récent, et c’est à vrai dire la raison de ce post. Depuis 3-4 ans (l’histoire précédente), je n’ai eu l’occasion de faire quasiment aucune rencontre féminine, pour les raisons déjà citées, à savoir que mon cercle de fréquentations ne s’y prête pas vraiment. C’est évidemment d’autant plus vrai depuis 1 an… Malgré tout cela, et contre toute attente, j’ai eu l’occasion l’été dernier de faire la connaissance d’une personne. En effet, après avoir subi une blessure sportive, j’ai gagné un séjour en centre de rééducation, endroit où j’ai donc pu côtoyer des « blessés de guerre » comme moi, dont cette fille. On a donc eu une dizaine de jours en commun grosso modo, et je dois dire que j’ai très rapidement senti qu’avec elle, le courant passait super bien. Alors ce n’est pas évident de retranscrire cette impression comme ça, à l’écrit, mais voilà j’ai eu rapidement cette certitude qu’elle me plaisait vraiment. Et je dois dire qu’en sa présence, je me suis senti en quelque sorte « changé », à avoir la conversation facile, à faire preuve de beaucoup d’humour par exemple (ce qui est plutôt le contraire de comment je suis d’habitude, assez renfermé) : comme si cette rencontre avait joué un rôle de boost pour mon moral, et je me suis vite senti très à l’aise et en confiance en sa présence. Et il m’a semblé qu’en face, je pense que j’étais également « apprécié », disons qu’on a quand même pu passer pas mal de temps ensemble, que ce soit en groupe, ou juste tous les deux. Bon bien sûr, le contexte hospitalier ne se prêtait pas non plus à faire des super activités, mais disons qu’on a fait du mieux qu’on pouvait au vu de la situation ! Et même si se retrouver dans ce genre d’endroits n’est pas vraiment réjouissant en soi, pour moi cette rencontre aura suffi à me laisser un souvenir sacrément positif de mon séjour.

Lors de ma sortie, on s’est évidemment dit qu’on allait essayer de rester en contact, donc échange de fb, num, etc… Car il faut savoir qu’on n’habite pas tout à fait au même endroit sans être non plus super loin (2h de route), donc se revoir en dehors de ce contexte ne me semblait pas irréalisable. Puis les mois ont passé, on s’est écrit quelques fois durant l’automne, mais sans plus. Je dois dire que je me suis vite rendu compte que je n’arrivais pas à recréer la même complicité par messages que lorsqu’on était face à face : à vrai dire, c’est un point que j’avais déjà remarqué par le passé, lorsque quelqu’un me plait, je suis bien plus à l’aise à discuter face à face, ou tout du moins de vive voix, que par messages, qui manquent finalement de spontanéité. Néanmoins, cela ne l’a pas empêchée de mentionner à plusieurs reprises le fait qu’il fallait qu’on réussisse à se revoir, et je précise bien que c’est elle qui a mis la première le sujet sur le tapis. Evidemment, de mon côté, lire ce genre de choses m’a procuré des sentiments de joie et d’espoir, même si cela signifiait d’attendre encore un moment (car à cette période, que ce soit de son côté ou du mien, on a pas mal bougé à droite à gauche, et ce n’était pas vraiment possible de trouver des dispos en même temps). Mais bon je me disais que « tout vient à point à qui sait attendre ».

J’ai donc ensuite repris contact avec elle dans le courant de l’hiver, sachant qu’elle était rentrée et moi aussi. Mais malgré cela, ça s’est avéré assez compliqué de trouver des dispos communes entre son emploi du temps et le mien. Par exemple, on avait réussi à caler une date une fois, mais elle a eu un empêchement au dernier moment… Autant dire que ça commençait à devenir frustrant, ça se repoussait de semaine en semaine, d’autant plus que c’était à chaque fois moi qui revenait vers elle pour lui proposer quelque chose. Et franchement, ça ne me plaisait pas d’être dans cette situation où j’avais surtout l’impression d’être insistant, mais il est vrai que je ne pouvais pas accepter de baisser les bras comme ça. Finalement, la dernière fois que je lui ai écrit, elle m’avait encore une fois répondu par la positive, tout en me disant qu’elle allait me recontacter pour me dire ses prochaines dispos. Au final, elle ne l’a jamais fait, autant dire que je ne l’ai pas vraiment bien vécu… Mais je me suis dit que cette fois, j’allais arrêter de lui écrire, parce que je ne voulais plus être dans cette position du mec « needy » qui lui court après, tout en espérant qu’elle revienne vers moi à un moment ou à un autre…

Cela doit maintenant faire 3 ou 4 semaines. Mais c’est pas pour autant que je suis en mode « c’est bon j’ai tourné la page, une de perdue, dix de retrouvées, la vie continue, youpi ! », c’est plutôt tout le contraire : je n’arrête pas de penser à elle en permanence, à vrai dire, il ne s’est pas passé un jour sans que je pense à elle depuis qu’on s’est connus. Et je trouve que ça s’est encore accentué ces derniers temps : la plupart de mes nuits sont agitées, à force notamment de cogiter sur cette histoire. Je n’arrête pas d’être en boucle dessus, à essayer de comprendre quelles erreurs j’aurais pu faire. Et puis je me demande aussi comment je pourrais lui donner l’envie de revenir vers moi. Si la pénibilité de mes « expériences » passées a fini par s’estomper avec le temps, j’ai l’impression que là il n’en est rien. A vrai dire je ne peux pas tourner la page et passer à autre chose. C’est le genre d’échecs que je ne pourrais pas accepter, tellement j’aurais eu l’impression d’être passé à côté de quelque chose : je ne supporte pas l’idée de vivre avec cette sensation d’inachevé. Alors peut-être que d’un point de vue extérieur, ça parait sacrément relou d’être tellement en boucle là-dessus, mais au final, je ne contrôle plus grand-chose du côté de mes sentiments…

C’est d’autant plus difficile que je n’en ai jamais parlé à personne, sauf que là je ne sais vraiment plus quoi faire et j’avais besoin de lâcher le morceau. Mais ce que je cherche aussi évidemment en venant ici, c’est des conseils de personnes plus expérimentées, qui sauront m’aiguiller sur l’attitude à adopter pour gérer cette situation, et essayer d’en trouver une issue positive. Et vivre avec des regrets, j’ai bien compris que c’était mauvais, c’est ce qui a pu m’arriver dans le passé, et je refuse que le même schéma se répète encore.

J’arrive donc au bout de mon message, encore une fois désolé pour la longueur. Donc merci d’avoir pris le temps de me lire, et j’espère également avoir apporté suffisamment d’éléments pour que vous me donniez vos avis, conseils, etc… quant à mon cas. N’hésitez pas non plus si vous avez des questions ou autres !

Merci d’avance et à bientôt !
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