[Beren777]

Pour ma part, et en cela je rejoins OhYeah, Homer, Marseye et d’autres, c’est qu’il est vain de “ sensibiliser “ les agresseurs potentiels. Le violeur présumé n’en a rien à faire ; ce qui importe pour lui, c’est de savoir comment la sécurité publique (forces de l’ordre, justice), la société (opprobre, exclusion sociale, difficultés à trouver un emploi, etc.), et les autres hommes (pères, maris, frères, cousins, amis de la victime) vont se comporter avec lui. À quelle sauce il sera mangé, et puni. Car ce ne sont pas les témoignages larmoyants, un vulgaire hashtag sur Twitter, ou encore le dernier défilé des FEMEN, voire une chanson progressiste et complètement psyrosée d’Angèle, qui l’impressionneront.

Donc, je pense plutôt qu’il faut, d’une part, rehausser la virilité vertueuse — celle des anciens — et, d’autre part, préparer les femmes de nos vies.


Prenons l’exemple de ma compagne. Nous avons abondamment discuté de ces sujets. Je lui apprends à se battre, par la parole et le physique. À renforcer sa condition, afin de pouvoir réagir avec assez de vivacité pour divertir et fuir, lorsqu’elle ne peut pas relever le défi au corps-à-corps. Savoir courir, vite, et longtemps. Je l’encourage à hurler, à appeler d’éventuels témoins au secours.
Elle doit sortir avec moi autant que possible. Les fois où elle sort sans moi, le soir, voici quelques précautions :
- Pas de tenue légère ou équivoque.
- Pas plus de deux verres de bon vin (plus un cocktail, si envie).
- Toujours surveiller ses effets personnels, dont son verre.
- Ne jamais sortir seule. Avec au moins une amie de confiance (que je dois connaître et dont j’estime, tant pis les féministes, qu’elle n’a pas une attitude de salope), ou un membre de sa/ou ma famille.
- Un message pour me confirmer être bien arrivée sur son lieu de loisir.
- J’ai installé un système de traçage mobile, afin de pouvoir, si soupçons de danger, la localiser, la rejoindre pour intervenir moi-même, et appeler les forces de l’ordre pour qu’elles nous retrouvent tous les deux par la suite. Je veille jusqu’à son retour à la maison, à l’affut d’un message ou d’un appel d’urgence.
- Certains lieux, environnements ou quartiers sont déconseillés (boîte de nuit, zones “banlieue”, etc.)
- Je lui ai acheté un taser, qu’elle embarque dans son sac à main.
- Elle m’envoie le numéro de téléphone du UBER ou taxi. Durant le trajet, elle peut feindre de me téléphoner, voire me téléphoner vraiment, si elle a le moindre doute.
- Ce nombre de sorties de nuit, sans moi, doit rester raisonnable. Pas plus de deux ou trois fois par mois (sauf exception nécessaire). Ne pas rester dehors passé 1H du matin.


À ses amies, à chaque fois que le sujet des viols et agressions vient sur la table, je leur dis de ne jamais se mettre en situation compromettante. Donc, ne jamais inviter un homme chez elles, si elles ne souhaitent pas coucher avec lui. Idem, ne pas dormir chez un homme.