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Vieux 21/01/2021, 14h17
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Balt Balt est déconnecté
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Date d'inscription: octobre 2017
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Par défaut Solitude, covid et masculinité

Je poste ici un souci qui me tracasse depuis quelques temps.

Niveau cercle social, je ne suis pas au top du top en ce moment, loin de là. À ma fac, je n'ai pas d'amis que ce soit dans mon groupe TD ou ailleurs. En dehors, j'en ai quelques uns, plus ou moins proches, mais je ne les vois plus beaucoup.

À vrai dire, je mettais ça sur le dos du covid jusqu'à récemment, et personne ne niera que le bougre y soit pour quelque chose, mais c'est en ayant un modèle de comparaison, ma copine, que j'ai pu prendre la mesure des choses.

Je savais que les femmes avaient beaucoup plus d'opportunités que les hommes, j'ai compris que c'était aussi le cas en amitié.

Lorsqu'elle a changé de groupe ce semestre, trois personnes se sont littéralement jetées sur elle, elles ont sympathisé, elle intègre des groupes de travail avec de nombreuses autres personnes etc. De mon côté, je n'ai personne, je dois ramer à chaque fois pour ne pas me retrouver avec les cassos de la classe et quémander pour rejoindre d'autres groupes.

En début d'année nous étions dans le même groupe de TD, la différence était flagrante. Plusieurs personnes la complimentaient (fille ou garçon), deux des trois mecs lui tournaient autour en m'ignorant, alors que nous étions en couple et que c'était moi qui avait initié le contact à chaque fois.

Aujourd'hui, elle parle à une dizaine de personnes chaque jour, sans même devoir relancer, elle reste passive. Tandis que moi, j'entretiens fébrilement 2 ou 3 conversations (par semaine) dans lesquelles si je ne relance pas, rien ne se passe.

Nous avons parlé de ça avec elle, au début elle niait, puis elle a fini par voir la vérité en face et reconnaître que c'était effectivement plus facile pour les femmes. Je ne m'y attendais pas, et je peux vous dire que cela soulage, d'avoir l'appui, et la compréhension d'une femme pour une fois.

Je précise que je ne suis pas un nerd, loin de là. Fut un temps où j'avais un bon cercle social, des soirées, sorties régulières. Je ne suis pas un psychopathe social comme peuvent l'être certain sur ce fofo (Wilfred) mais je me débrouille. Il est vrai que j'ai une tendance à la réserve et la timidité, mais c'est plus un léger frein, qu'un handicap.

Si j'ai mis tout ça sur le dos du covid au début, c'est parce que j'ai quand même l'impression de m'être bougé le cul. J'ai rejoins deux assoc, un club de théâtre, j'ai voulu rejoindre un club de danse mais résultat, tout est fermé, j'ai rencontré les gens des assoc avant le covid, super sympa, mais je ne les ai jamais revus.

Beaucoup de blabla, pour en arriver à ma question. L'an prochain je changerai sûrement de ville. Me conseillez-vous à la manière de nos amis stoïciens d'accepter la situation sachant que je ne peux rien y changer en attendant une probable amélioration l'an prochain ou bien de continuer à chercher le contact humain, quand bien même cela ne donne rien ?

Dernière modification par Balt ; 21/01/2021 à 14h22
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