Merci à tous pour vos réponses, constructives et aussi qui font très plaisir à lire, forcément!
Il n'y a en effet à date pas particulièrement de "problème": je suis célibataire depuis 2-3 mois, j'ai recommencé à fréquenter des SDR faute de sorties avec le confinement, et souvent dans ces périodes je me lance sur une introspection personnelle, pour chercher à me comprendre, savoir ce qui est positif chez moi et ce qui peut être amélioré.
Il faut savoir que je ne suis absolument pas dans une configuration de me sentir "mal" d'être seul: j'ai eu un peu d'appréhension dans les quelques premières semaines après la rupture car je me suis retrouvé soudain avec une solitude immense: télétravail, et confinement. Moi qui suis quelqu'un d'assez solitaire (je n'ai absolument pas mal vécu les confinements, même dans ces périodes je n'avais strictement pas le temps dans la journée de faire ce que je voulais faire), j'avais soudain peur d'être seul. Je me suis rendu compte que c'était une période d'ajustement, et je suis de nouveau très bien by myself, mais l'interaction et la rencontre n'étant jamais une mauvaise chose, je recommence un peu mes recherches et questionnements.
Aussi, je rebondis sur tout ce que vous avez dit, pour peut être poser la question sous un autre angle: peut-on en arriver à un moment ou on a "trop" de qualités, a tel point que ça peut en devenir "étouffant"? Je ne me considère absolument pas parfait, loin de là je suis pétri de défauts, mais on m'a souvent reproché de "prendre trop de place" (physiquement comme au figuré
).
J'ai souvent des prises de position dans l'espace qui font qu'on me remarque tout de suite, et une tendance à mener les échanges. Aussi, me traitant avec une rigueur et une exigence assez importantes, j'ai souvent tendance à en attendre autant des autres, et bien que j'ai énormément travaillé cet aspect de ma personnalité sur les dernières années, on m'a déjà fait le reproche de sonner un peu "pédant" dans mes échanges (avant c'était carrément arrogant, donc y a eu du progrès!).
Je travaille beaucoup mon humilité et mon phrasé quand je parle, mais comme je ne m'intéresse jamais à demi à un sujet, j'ai souvent tendance à avoir une longueur d'avance sur mon interlocuteur, et j'ai toujours la peur de paraître trop "je sais tout" dans mon discours.
Finalement, le dernier reproche que m'a fait ma plus longue relation, avant de partir avec un mec qui -selon moi- n'était pas la moitié de moi, physiquement ou mentalement, a été de me dire "on dirait que tu n'as besoin de personne pour vivre". J'ai souvent eu cette sensation d'auto-suffisance dans ma vie, mais j'ai toujours donné énormément de valeur au fait d'être en couple.
Selon vous, ce type de comportement /façon d'être /de parler, pourrait potentiellement mener une femme à être "repoussée"?
Il y a un an, j'ai fait un Coaching téléphonique avec Stéphane Edouard. Je sais qu'il est très critiqué par certains, apprécié par d'autres, j'avais décidé de creuser le sujet avec lui à l'époque, et depuis j'ai lu pas mal d'autres sources, pour avoir ma propre opinion sur les choses.
Le voici :
LA phrase que me sortent TOUTES les femmes que je quitte - YouTube
Pour ceux qui auront la patience de l'écouter un peu ou jusqu'au bout, vous aurez peut être des conseils, des choses que vous remarquez à me suggérer de changer ou d'améliorer sur mon discours.
Il est vrai que pour le coup, la très grande majorité de mes relations depuis mes 20 ans vient de SDR, j'ai toujours été plus à l'aise avec les filles à la plume qu'à l'oral, tout du moins pour l'approche, sans doute la peur du rejet qui est moindre, et c'est quelque chose dont j'ai conscience de devoir bosser.
Finalement, pour terminer cet abominable Pavé César, un point de précision concernant ma personne, qui peut vous donner des éclaircissement sur "pourquoi ce mec se pose des questions alors qu'à priori il peut juste foncer?": J'ai été libertin avec mes deux précédents LTR, soit depuis 8 ans. Sans rentrer dans des détails qui ne seront d'utilité à personne, j'ai eu sur cette période, une... certaine quantité de partenaires sexuelles on va dire. Je ne me suis jamais défait de la mentalité que j'ai acquis avec ces expériences, car elle me sied bien. Le truc, c'est quand vous êtes dans ce monde, vous vous sentez un peu comme un super-héros: vous avez un secret que vous ne partagez qu'à très peu de gens, vous vivez des choses que très peu de gens vivent, et le jour ou vous perdez vos pouvoirs (rupture), le monde prend une autre "dimension". D'ou toutes ces interrogations, car revenir à la "vraie vie" est plus compliqué qu'il n'y paraît ^^.