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Envoyé par Toby66
C'est un post au début.
Ta conclusion est mauvaise: j'ai pas eu le cours, mais ce qu'elle veut dire par là, c'est pas que l'érotisme ne peut aller que dans un sens (c'est absurde) ou ne marcher que sur un type d'homme, mais que l'objectivisation de la femme en mettant en avant que ses attributs érotiques s'adresse donc à ceux qui objectivisent les femmes, aka les machos. Aussi, seuls les machos pensent que ce taper des bombes est le sommet de la masculinité, c'est une pub primaire au sens stricts (instincts premiers).
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Il n'y a clairement pas que les hommes machos qui seront touchés par le message sous-jacent, puisque comme tu le dis, la publicité vient s'adresser à un instinct primaire.
On sait à peu près tous qu'acheter les vêtements de la marque ne nous apportera pas ce type de femmes, pourtant on ne peut que se laisser avoir par l'érotisme du message.
La professeur dit que "l'homme macho, se met à rêvasser et à fabriquer une drôle d'équation selon laquelle Pantalon Guess = Jolie fille".
Mais il n'y a pas besoin d'être macho pour faire cette équation. Notre imaginaire masculin (macho ou pas) ne peut qu'être stimulé devant l'érotisme de l'image.
Seuls les plus crédules, et non pas macho, sauterons le pas pour acheter ces produits.
N'importe quel macho avec la tête sur les épaules aura bien compris le but de cette équation "Jean Guess = jolies filles".
D'autre part, est-ce qu'on peut vraiment dire que penser être entouré de ces femmes en devenant client de la marque fait de nous un macho ? Je ne crois pas. Ca ne rentre pas dans le cadre de la définition du terme.
Je reste sur ma conclusion. C'est avant tout le fait de se laisser duper par l'érotisme suggéré, et non pas de devenir client du produit, que cette prof' juge macho. Comme si seul l'homme suffisamment déconnecté de ses instincts primaires pouvait ne pas être un macho.
Et vivant là bas, cette conclusion me semble en parfait accord avec le contexte social.
Quand je parle de filles avec des filles, je peux t'assurer que je vois très vite la limite de ce que je peux dire ou non. Et en général, cette limite est atteinte dés que j'évoque l'érotisme de mon attraction.